Samsung a annoncé hier un nouvel écran qui présente la particularité d'exploiter l'UWB (ultra-wideband), cette norme de transmission sans fil méconnue. Le nouveau « SyncMaster C27A750 » peut donc se connecter sans fil à un ordinateur, qu'il soit muni ou non de sa propre connectivité UWB, puisqu'un adaptateur USB est fourni.
Avec sa diagonale confortable de 27 pouces, il aurait pu incarner l'écran polyvalent idéal, mais faute de haut-parleurs et de télécommande, son positionnement reste flou.
Cette diagonale est effectivement adaptée au cinéma, contrairement à l'UWB. À l'inverse, le concentrateur USB intégré au pied et les limitations de l'UWB semblent le destiner à la bureautique, mais la diagonale parait alors inappropriée.
Pas vraiment polyvalent...
On pourrait donc imaginer exploiter son entrée HDMI pour en faire l'écran polyvalent d'un studio d'étudiant, par exemple, raccordé en permanence au décodeur TV d'une offre triple play, et ne faire appel à l'UWB que pour y connecter ponctuellement un ordinateur portable, pour un diaporama photo par exemple. Mais la paire de haut-parleurs manque alors cruellement à l'usage téléviseur.
Il affiche quoi qu'il en soit une définition Full HD (1920 x 1080 pixels), sans qu'on ne connaisse ni le type de dalle, ni le taux de contraste, deux caractéristiques pourtant décisives. Son pied abrite un concentrateur USB offrant deux ports USB 2.0 et deux autres USB 3.0, sans qu'on sache s'il est utilisable sans fil, une entrée HDMI, une entrée VGA et un port Ethernet, dont l'utilité n'a pas été précisée. Ajustable, ce dernier condamne malheureusement l'espace se trouvant derrière la dalle, annulant quelque peu l'intérêt de la finesse procuré par le rétro-éclairage à LED.
Le « Samsung SyncMaster C27A750 » sera commercialisé en Europe fin avril au prix public de 600 euros.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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