Test de Greedfall : une fresque crépusculaire et envoûtante, mais pas parfaite

Kevin Gainche
Spécialiste gaming
26 septembre 2019 à 13h05
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Après nous avoir transporté par deux fois sur Mars la rouge et s'être essayé à la fantasy dans ce qu'elle a de plus pure, le studio Parisiano-Breton Spiders nous emmène désormais dans une Renaissance fantasmée. Animé d'une passion dévorante pour les RPG à l'occidentale et les histoires touffues, le studio à souvent pêché par ses mécaniques de jeu lourdingues. Avec Greedfall, le studio nous livre une nouvelle partition qui semble avoir tiré les leçons du passé. Est-il pour autant exempt de tous défauts ? C'est ce que nous allons voir en votre compagnie dans les lignes qui suivent.

On se tire Fradee ?

En RPG occidental qui se respecte, Greedfall commence par une bonne vieille session de création de personnage. Choix du genre, de l'apparence, et orientation globale du style de jeu pour récupérer les pièces d'équipement qui vont bien, tout est là pour que l'habitué se sente en terrain connu. Alors, pour faire bonne mesure, et camoufler ce processus extrêmement mécanique, Spiders a décidé de garnir le tout des atours d'une séance de peinture, un artiste étant chargé de tirer le portrait de votre avatar, Lord ou Lady de Sardet, légat de l'auguste Congrégation des Marchands, neveu ou nièce du Prince de la ville de Sérène, et cousin ou cousine du futur Gouverneur de Teer Fradee, votre destination pour le reste de l'aventure. Autour de vous, les boiseries et les brocarts respirent l'opulence et les fastes de la noblesse, vous plongeant en quelques secondes dans l'ambiance si particulière qu'a voulu insuffler Spiders à son titre.

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Nouvelle-Sérène, votre patrie sur Teer Fradee

Quelques coups de pinceaux plus tard, votre avatar se fait la malle pour découvrir Sérène, capitale de la Congrégation. Une cité autrefois magnifique, qui souffre aujourd'hui de la Malichor, une maladie cruelle qui touche toute la population, sans distinction, à la manière de la première peste venue. L'occasion de faire vos premières passes d'armes, et de vous familiariser avec les différents systèmes de jeu, mais aussi les forces en présence.

En effet, outre la Congrégation, vous pourrez aussi croiser les mercenaires du Deniers, qui assurent le respect de l'ordre, les Nautes, un peuple de marin qui détient le monopole du déplacement sur les mers ou encore les frères ennemis de la nation de Thélème et de l'Alliance du Pont. Si la première est une théocratie qui frôle le fanatisme dans sa vénération d'un dieu unique, la seconde est pour sa part entièrement tournée vers la science et le cartésianisme.

Mais Sérène ne constitue qu'une courte étape dans le voyage que constitue Greedfall, car après avoir rendu de menus services en votre condition de légat, c'est à Teer Fradee que vous poursuivrez votre carrière. Teer Fradee, c'est une promesse, l'espoir d'un monde meilleur, et potentiellement, une solution à tous les problèmes du vieux continent, y compris la Malichor. C'est donc plein d'espoir que De Sardet débarque sur cette île en compagnie de Constantin, son gouverneur de cousin, pour découvrir que tout est loin d'être rose. Conflits ouverts avec les natifs qui luttent pour le respect de leurs droits et croyances, intrigues politiques, pouvoirs mystérieux et autres menaces tapies dans les ombres ne sont que quelques-unes des choses que vous serez amenés à affronter au gré de vos errances sur l'île.

Nous ne vous en révéleront pas plus sur l'intrigue, car comme vous vous en doutez surement, c'est bel et bien le scénario et l'écriture de Greedfall qui font tout son charme.

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De Sardet et sa bande, prêt à aller défendre la veuve et l'orphelin

Et du charme, il en possède ce Greedfall. La plume de Jehanne Rousseau fait des merveilles, et l'on se délectera de l'histoire qui nous est contée, comme des personnages que l'on croisera au gré des missions, principales ou secondaires. Au-delà de nous livrer un récit fantastique, Greedfall aborde régulièrement, par petites touches, des thématiques beaucoup plus sérieuses. La famille, les abus, la violence, le racisme mais aussi l'éthique scientifique ou la valeur des choix sont quelques-uns des éléments qui seront évoqués. On pourra également croiser le spectre du fanatisme, ainsi qu'une réflexion sur le colonialisme au gré de cette fiction qui prend parfois des accents beaucoup trop réalistes pour ne pas nous forcer à nous questionner.

Et si l'histoire, sans vous spoiler le moins du monde, finit par s'essouffler passée un certain point, cherchant à faire rentrer au chausse-pied des poncifs scénaristiques (vite, un grand méchant pour avoir un boss de fin), cela n'entache en rien le travail effectué auparavant, ni l'intérêt que l'on pourra trouver aux histoires qui nous sont comptées.

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Statut de liberté

Comme tout bon RPG qui se respecte, Greedfall se base sur une ribambelle de quêtes qui s'articulent entre intrigues principales et petites histoires secondaires. Ne croyez toutefois pas pouvoir vous passer de ces dernières, car elles n'ont de secondaires que le nom. Au gré des pérégrinations de De Sardet sur Teer Fradee, il sera possible de nouer des relations avec les différentes factions en présence. Chaque action pourra vous rendre plus sympathique ou antipathique à leurs yeux, et cela n'a rien d'anodin. Entretenir de bonnes relations avec telle ou telle faction pourra en effet s'avérer essentiel pour la résolution d'une quête, ou pourra tout du moins grandement vous faciliter la vie pour atteindre vos buts. Il en sera de même avec vos compagnons, cinq personnalités qui croiseront votre route, et décideront de faire un bout de chemin en votre compagnie. Représentant chacun une faction, et un archétype de combattant, ils sont bien plus que des sources de dégâts supplémentaires en combat.

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La fiche de personnage, essentielle pour vous rappeler l'état de vos relations avec vos alliés

Au fil du jeu, vous pourrez en effet développer vos liens avec eux, en apprendre plus sur leurs histoires, et partager des moments importants de leur vie au gré de missions rappelant les quêtes de loyauté de Mass Effect. Il sera même possible d'entretenir des romances avec certains d'entre eux si jamais vous le souhaitez. Greedfall possède ici un petit quelque chose en plus : il sera aussi possible de perdre certains compagnons si jamais vous ne leur prêtez pas attention. Et le pire, c'est que vous ne vous en rendrez pas compte avant qu'il ne soit trop tard...

Le choix des compagnons au sein de votre équipe, les relations que vous entretenez avec eux, ainsi que vos liens avec les factions sont autant de facteurs déterminants dans la direction que prendra votre aventure sur Teer Fradee. Il ne s'agit toutefois pas du seul élément à influer sur votre destinée. La manière dont vous orientez votre personnage, et le faites évoluer au gré de la prise de niveau est aussi essentielle.

Et oui, car il ne faudrait pas oublier que Greedfall est avant tout un RPG. À ce titre, il possède tout l'attirail du genre, de la fiche de personnage à la prise de niveau en passant par un arbre de compétence et une belle feuille d'équipement. Au fil de votre progression, vous gagnerez trois types de points, à répartir dans tout autant de catégories. Si la première permet essentiellement de débloquer des attaques spéciales et autres sorts, la seconde viendra renforcer vos pouvoirs offensifs ou défensifs et la troisième est bien plus intéressante. Il s'agit en effet d'un arbre de talents servant à effectuer diverses actions lorsque vous explorez le monde.

Crocheter une serrure, escalader une paroi, fabriquer un objet ou une potion, avoir l'idée d'utiliser telle information à votre avantage ou user de persuasion, sont autant de talents à cultiver qui pourront vous sortir de la panade. Ou vous faciliter la vie, car Greedfall, bien que relativement linéaire dans sa structure, offre une multitude de manières de résoudre les problèmes auxquels il vous confronte. D'autant plus qu'il n'existe pas foncièrement de modèle plus légitime qu'un autre pour arriver à vos fins, et que vous pourrez très bien décider d'envoyer valser toute diplomatie pour faire parler le fer, quitte à vous mettre quelques personnes à dos.

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Greedfall propose des textures de parquets absolument fabuleuses (sans rire)

Greedfall est un jeu qui offre une diversité d'approches et une liberté rafraîchissante. À la manière d'un JDR papier, ce sont les compétences qui importent et vous pourrez résoudre bon nombre de missions sans jamais avoir à tirer votre lame du fourreau, en accord avec votre titre de légat. Ce soin apporté à la construction des quêtes, qui n'évite toutefois pas quelques écueils, est une des grandes réussites du titre de Spiders. C'est encore plus jouissif lorsque l'on se rend compte que des quêtes qui n'avaient à priori rien en commun s'influencent en fait l'une l'autre, permettant de changer drastiquement l'issue du jeu, souvent pour le meilleur.

Etre attentif, s'entourer des bonnes personnes, porter les bons atours ou encore prendre soin de telle ou telle personne sont autant de petits détails qui peuvent changer la course de l'aventure et c'est ce qui rend ce titre si agréable à jouer.

La tac-tactique des gens d'arme

Par le passé, l'un des principaux reproches fait à Spiders concernait le système de combat de ses jeux. Souvent difficiles à maîtriser, brouillons, ou encore manquant sévèrement de patate, ils desservaient grandement des titres pourtant salués pour la qualité de leur écriture et de leurs environnements, les reléguant au fond de la classe. Avec Greedfall, Spiders semble avoir tiré la leçon de ses erreurs et nous livre ici un jeu où il fait bon se battre.

À la manière du premier Skyrim ou Witcher, Greedfall nous propose des affrontements en temps réel. Une touche pour porter des coups, une autre pour déstabiliser l'adversaire, une esquive et une parade et hop, vous voilà près à aller au combat. Enfin presque, parce que vous pourrez utiliser tout un tas d'aides pour envoyer ad patres vos adversaires. Et si certains sont disponibles dès le départ, d'autres talents devront être débloqués au fil des niveaux en dépensant quelques points de compétence. Mais avec des pièges capables de geler ou empoisonner vos opposants, des armes à feu pour les envoyer à terre et des potions en tout genre, vous aurez de quoi faire pour semer la mort parmi les rangs ennemis.

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Les Nadaig, ou Gardiens, font parties des créatures les plus féroces que vous pourrez affronter

D'autant plus que Spiders a eu l'excellente idée d'intégrer une pause tactique à son système de combat. D'une simple pression sur une touche, vous pourrez arrêter le temps et souffler afin de jauger la situation et planifier vos prochaines actions. Une seconde pression fera revenir le flot du temps à la normale, afin de reprendre le cours de la bataille, comme si de rien n'était, et d'exécuter votre plan mûrement réfléchi. Cela ne sera pas de trop, notamment parce que certains combats peuvent s'avérer assez pénible, surtout à bas niveaux. Si deux de vos compagnons se battront en permanence à vos côtés, ils auront parfois tendance à n'en faire qu'à leur tête, oubliant de vous seconder. On appréciera par exemple cette experte du tir qui ira mettre des coups de crosse à tout ce qui bouge plutôt que de rester planquée pour distribuer les balles... On regrettera aussi cette propension des ennemis, lorsqu'ils sont trop éloignés de leur zone de patrouille, à briser le combat pour retourner à l'intérieur de cette dernière, régénérant entièrement leur vie comme par magie.

En bon représentant de la grande famille des RPG, Greedfall propose aussi un système d'équipement tout ce qu'il y a de plus classique, avec principe de rareté, entre autres. Dicté par l'orientation donnée au moment de la répartition des points de compétence, l'armement influe directement sur le style de combat. Combat à distance, magie, corps à corps vif ou destructeur, vous devrez faire votre choix, même si vous pourrez découvrir de rares objets permettant de redistribuer vos points de compétence pour réorienter votre style de jeu en cours de route.

Côté armure, vous devrez souvent faire un choix entre la protection globale de votre personnage, ses points d'amure et l'équilibre. Les deux dernières sont particulièrement importantes dans la mesure où elles permettent de minorer grandement les dégâts et empêchent votre personnage de tomber les quatre fers en l'air au moindre coup de boutoir.

Comme c'était déjà le cas pour la progression dans les quêtes, Spiders laisse ici le choix au joueur, lui permettant de modeler son style de combat comme bon lui semble.

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La pause tactique, un atout pour gérer les combats les plus compliqués

Si l'on excepte les menus désagréments signalés un peu plus haut (et quelques autres), Spiders s'en tire plutôt bien côté combat avec son Greedfall. Moins nombreux que par le passé, et avec de nombreuses possibilités d'esquiver les escarmouches lorsque l'on évolue dans la nature (il est possible d'éviter les monstres ou de déclencher une attaque furtive, et les chemins alternatifs ne manquent pas), les combats sont aussi moins punitifs dans l'ensemble. Et l'on appréciera grandement que l'emphase ne soit pas mise sur la foire d'empoigne. Un bon point pour le studio français donc.

Gloire et décadence

Là où le bât blesse en revanche, c'est du côté de la technique graphique. Si Greedfall est loin d'être vilain, et dispose même de très jolis panoramas par moments, difficile de ne pas tiquer sur la prestation qu'il offre. On regrettera par exemple ces animations faciales assez frustres, ainsi que la réutilisation parfois très voyante de modèles. Cela est déjà particulièrement vrai pour le bestiaire, mais dès que l'on met les pieds en ville les choses se dégradent encore. Difficile de ne pas tiquer devant les similarités entre les demeures, les entrepôts et les palais que l'on visite, surtout lorsque l'on voit se répéter les peintures sur un même mur. Il faut toutefois tempérer cette critique en rappelant que Spiders est le fruit du travail d'une petite équipe. À l'heure actuelle, une vingtaine de personnes ainsi qu'une poignée de freelance bossent pour le studio. Dans ces conditions, impossible de rivaliser avec les standards de production des gros studios.

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Vous ne le voyez peut-être pas, mais la peinture sur la gauche et celle en haut des escaliers sont parfaitement identiques...

Si l'on note aussi quelques errances au niveau du framerate, un brin de popping en débarquant dans certains lieux et quelques quêtes buguées comme il faut, cela n'empêche pas Greedfall de posséder une sacrée direction artistique qui tire parfaitement parti de ses limitations techniques. On appréciera entre autre certains arrière-plans absolument magnifiques qui ne sont pas sans rappeler les toiles de l'école hollandaise, et cette palette de couleur automnale qui confère à l'ensemble du jeu une ambiance crépusculaire en parfait accord avec les thématiques qu'il aborde. Une beauté que l'on retrouve essentiellement lorsque l'on visite les différentes régions sauvages de l'île.

Entre forêts majestueuses, ruines antiques et plaines balayées par les vents, il y aura de quoi faire et l'on ne regrettera pas le voyage. Tout du moins au départ, car il faut bien se le dire, après avoir fait une dizaine d'aller-retour dans la zone, le plaisir de la découverte s'estompe face à la lassitude, et à la facilité du voyage rapide entre les points d'intérêts.

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Par moments, c'est beau quand même Greedfall

C'est là un des derniers défauts du jeu. Au bout d'un moment, et au gré du déraillement de l'histoire, la répétitivité s'installe. Les quêtes finissent par nous coller dans les baskets du premier livreur venu, et l'on se retrouvera à trimbaler X ou Y entre deux points, ou aller discuter un élément de loi avec Madame truc et Monsieur machin. Et même si l'histoire reste globalement prenante, cela fini par devenir pénible. À trop vouloir en faire, à étirer son matériau, Spiders finit par perdre son propre fil et à se perdre.

Greedfall : l'avis de Clubic

Avec Greedfall, Spiders nous livre indéniablement sa plus belle production, et de loin. Si le jeu est loin d'être parfait, il montre toutefois un bond en avant phénoménal par rapport à ses prédécesseurs. L'évolution la plus flagrante réside certainement dans le système de combat, à des années lumières de ce que l'on avait pu découvrir dans Technomancer par exemple. Avec son mélange d'action et de pause tactique, Greedfall combine le meilleur des deux mondes pour proposer des affrontements nerveux, tactiques, et assez jouissifs une fois qu'on les a bien en main.

En dehors de la baston pure et dure, on appréciera la très grande liberté offerte par le studio dans la résolution des quêtes. Ici, tout ne se résoudra pas à la force de l'épée ou en récupérant l'objet ad hoc. La manière dont on a construit son personnage, et la relation avec les factions ou les compagnons qui nous entourent pourra permettre de trouver d'autres issues. Et cela fait un bien fou de voir que la manière de penser son personnage, ainsi que la manière dont on s'investit dans le jeu et son univers n'est pas sans conséquence sur le déroulement de notre aventure. Chaque choix compte, pour le meilleur et pour le pire.

Techniquement, Greedfall est loin d'être parfait, il faut le souligner. Les animations faciales ne sont pas de première fraîcheur, et l'on s'aperçoit un peu trop souvent des limites du monde que l'on parcourt. Les murs invisibles qui nous empêchent de rejoindre une zone, les répétitions d'assets (en particulier au niveau des bâtiments et du bestiaire), ainsi que certains effets lumineux un tantinet brutaux nous montrent clairement que Spiders n'a pas les même moyens que les cadors de l'industrie avec lesquels ils ne peuvent pas rivaliser. Il suffit néanmoins de s'immerger quelques heures dans l'univers de Greedfall pour que tout cela soit pardonné. Car l'atout majeur du studio reste sans doute la fertilité de son imagination, et la qualité de son écriture, que l'on doit en grande partie à la boss des lieux, Jehanne Rousseau.

Ayant fait le choix audacieux de mélanger renaissance et fantasy, Spiders nous dépeint ici une fresque politique extrêmement intéressante, et particulièrement prenante pour sa dimension humaine. Du jeu de dupe entre les différentes factions qui s'arrachent Teer Fradee aux historiettes que l'on découvre à chaque coin de quêtes, la narration est un pur régal, même si l'ensemble déraille un brin sur la fin, comme si le studio s'était rendu compte qu'il devait absolument coller à la recette traditionnelle d'un RPG bon teint. Pour ne rien gâcher, Greedfall bénéficie d'une direction artistique somptueuse qui, si elle souffre des limitations techniques évoquées plus haut, livre malgré tout des moments mémorables, et des paysages à couper le souffle. Et comme c'est Olivier Derivière qui s'est collé à la bande son, autant vous dire que vous allez en avoir pour votre argent.

Pour résumer donc, Greedfall est loin d'être parfait, difficile de dire le contraire. Mais, et c'est ce qu'il faut retenir, Greedfall n'en est pas moins un formidable jeu, qui propose une expérience RPG qui n'a pas à rougir face aux grands noms du genre, une liberté d'action extrêmement intéressante, le tout habillé par une direction artistique et un univers magnifiques et prenants. Si vous êtes en manque de grande aventure depuis que vous avez terminé The Witcher 3 ou Skyrim pour la trouzmillième fois, jouez à Greedfall, vous ne le regretterez pas un seul instant.

Greedfall

7

Les plus

  • Une direction artistique convaincante, et un univers original
  • Une écriture soignée et une histoire prenante...
  • La multiplicité des approches pour résoudre les quêtes
  • Des combats tactiques et nerveux
  • Un casting de personnage et de factions réussi

Les moins

  • La réutilisation des assets, parfois trop voyante
  • ... mais qui finit par dérailler vers la fin
  • Le bestiaire, trop redondant
  • Les limites du monde, artificielles, qui cassent l'immersion
  • Un poil à la ramasse techniquement

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