Le format de carte mémoire CompactFlash n'est pas encore mort, en dépit de la démocratisation du format Secure Digital plus compact, il bouge même encore ! Mieux, il fait évoluer avec lui d'autres normes.
La CompactFlash Association profite effectivement de son anniversaire, le quinzième tout de même, pour annoncer aujourd'hui la disponibilité des spécifications « CF 6.0 ». Cette nouvelle évolution de la norme se concentre cette fois sur les performances, moins d'un an seulement après la précédente, qui abrogeait virtuellement toute limite de capacité.
À défaut d'adopter enfin l'interface Serial ATA, les CompactFlash s'en tiennent au bon vieux Parallel ATA, qu'on croyait déjà pleinement exploité. Les spécifications « CF 6.0 » introduisent pour ce faire l'Ultra DMA Mode 7, qui porte le débit de cette interface, qui n'avait pas évolué depuis 2004, à 167 Mo/s (contre 133).
La nouvelle norme apporte également une fonction « Sanitize », permettant de nettoyer une carte pour la remettre à neuf, une amélioration de la fonction TRIM, évitant que les performances ne se dégradent, ainsi qu'une fonction qui permet de transmettre la plage de température de fonctionnement pour les utilisations extrêmes.
Reste à savoir si les lecteurs de cartes CompactFlash, qu'ils soient externes ou intégrés à un dispositif, pourront tirer parti de ces nouveautés sur simple mise à jour. Aucun produit adoptant la norme « CF 6.0 » n'a en tout cas encore été annoncé.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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