Un peu tombé en désuétude ces derniers mois, le programme « The Way It's Meant To Be Played » est revitalisé au travers de plusieurs éléments au premier rang desquels NVIDIA a placé son équipe GameWorks : 300 ingénieurs spécialisés dans des technologies toujours plus utiles aux développeurs de jeux vidéo, gestion des fluides, de la fumée, des flammes et de l'éclairage. Ces 300 ingénieurs ont ainsi conçu différents outils à destination des studios, mais ils ont également imaginés trois modules présentés par NVIDIA lors d'un événement à Montréal.
Sans doute le plus ambitieux et le plus impressionnant à voir, FLEX doit considérablement améliorer la gestion de PhysX, l'API propriétaire de NVIDIA dévolue à la prise en charge de nombreux éléments de physique. Dans la démo qui nous en a été faite, FLEX était surtout l'occasion d'insister sur les interactions entre différents modèles : plusieurs balles rebondissantes qui se percutaient les unes les autres, de petits parallélépipèdes emportés par un jet d'eau, un autre liquide que l'on versait sur différentes tentures avec ce que cela suppose d'écoulement.
Autant d'exemples qui permettaient de voir avec quel réalisme on pouvait combiner certains effets et qui laissaient évidemment augurer du meilleur pour les jeux à venir. Les interactions entre tissus et liquides étaient à ce titre particulièrement impressionnantes alors que la seconde technologie, GI Works réservait aussi quelques belles surprises, quoiqu'un peu plus limitées. Il s'agissait ici d'insister sur la prise en charge des lumières indirectes afin de proposer une « illumination globale » capable de davantage immerger le joueur, de rendre des ambiances de manière plus subtile.
Enfin, Flame Works nous présentait un dragon cracheur de feu afin de nous prouver qu'il était aujourd'hui possible d'offrir un rendu volumétrique des flammes et une interaction réaliste avec différents objets, ici une boule de métal et différentes statues... Pour l'heure, il n'était pas encore question de combiner simulation de ces flammes et simulation de liquides comme l'eau, mais le plus gênant dans toutes ces annonces réside toujours et encore dans le fait qu'il s'agit de technologies propriétaires.
De fait, elles se limitent aux seuls cartes graphiques estampillées NVIDIA et se pose donc la question de leur impact sur le gameplay de jeux de plus en plus souvent conçus avec le multi-plateforme à l'esprit.