Une cyberattaque met la Bourse néo-zélandaise à l'arrêt pour la troisième fois... en trois jours

27 août 2020 à 16h59
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DDoS

La Bourse de Nouvelle-Zélande a été victime d’une triple cyberattaque DDoS menée au cours des trois derniers jours. Les hackers demandent par ailleurs une rançon sous forme de bitcoins pour stopper leur initiative.

Un groupe de pirates informatiques spécialisé dans les attaques DDoS sévit depuis plusieurs jours sur la Toile : la Bourse néo-zélandaise, aussi connue sous le nom de New Zealand Exchange (NZX), fait notamment partie des victimes aux côtés de services de paiements en ligne comme MoneyGram, YesBank India, Worldpay, PayPal, Braintree et Venmo.

La Bourse mise à mal

D’après un rapport d’Akamai cité par ZDNet, les attaquants à l’origine de ces piratages appartiendraient tous à un même et unique groupe. C'est surtout la virulence des hacks observés qui poserait de véritables problèmes aux équipes informatiques de NZX, victimes de trois vagues DDoS en l’espace de trois jours. Pour rappel, une attaque par déni de service vise à rendre un serveur indisponible grâce à un grand nombre de requêtes.

NZX

Conséquences : la Bourse a été contrainte d'interrompre ses activités pour la troisième journée consécutive. Et pour un retour à la normale, les hackers exigent une imposante rançon sous forme de bitcoins dont le montant n’a pas été communiqué. Ce genre de piratage à un nom : DDoS-for-Bitcoin, observé pour la première fois en 2016, indique le média américain susmentionné.

Un groupe particulièrement dangereux

Une véritable tendance DDoS-for-Bitcoin s’est dessinée au cours des dernières années. Toutefois, le groupe actuel serait l’un des plus dangereux en la matière, assure ZDNet, en raison notamment de la complexité de leurs cyberattaques. En espérant désormais que la Bourse néo-zélandaise parvienne à contrecarrer ce phénomène et reprendre ses activités comme il se doit.

Source : ZDNet

Grégoire Huvelin

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Commentaires (9)

cid1
Décidément les pirates sont partout,<br /> j’espere qu’ils vont déjouer cette attaque.
sas-seb
Hasard ou coïncidence, la date de cette cyberattaque correspond étrangement avec la date du procès final du terroriste suprémaciste Brenton Tarrant, surnommé le «tueur de Christchurch».<br /> Donc selon moi, la Nouvelle-Zélande est probablement visée par une organisation terroriste cybercriminelle d’extrême droite (organisée de façon militaire puisque les cyberattaques sont apparemment «&nbsp;complexes&nbsp;»), ou alors par un Etat fasciste ou d’extrême droite.<br /> Car c’est évident, c’est le pays de Nouvelle Zélande qui est visé, son économie, en voulant paralyser sa place boursière.
dFxed
Relier deux évènements par leur simple proximité temporelle est plus que léger. En tirer des conclusions est futile si vous n’approfondissez pas.
cid1
comment pourrait’ils se sortir de cette situation, et est-ce seulement possible de se sortir<br /> d"une attaque ddos
Nmut
C’est compliqué, c’est long, ça demande de gros moyen mais il est possible de limiter la casse, sauf si «&nbsp;en face&nbsp;» le budget est conséquent avec la possibilité d’acheter plusieurs botnets et donc de varier les angles d’attaques. Dans ce dernier cas, ça peut durer longtemps.
carinae
Clair que c’est sacrement compliqué… A part utiliser une infra complètement redondée avec des IP différentes des DNS différents…je ne vois pas trop comment ils pourraient faire pour faire repartir leur activité tranquillement
Popoulo
MDR… j’avais pas ri comme ça depuis longtemps.<br /> Ce gars là est juste un déséquilibré. Et s’il avait toute une structure et/ou organisation capable de mobiliser une place boursière y a certainement longtemps qu’il ne serait plus en taule.
nickOh
C’est plus compliqué que changer de «&nbsp;sortie&nbsp;» car les attaquants peuvent facilement se réadapter.<br /> Souvent, l’opérateur réseau/internet entre en jeu avec son client, et dispose d’algorithmes et de systèmes de détournement des flux en amont, qu’ils adaptent selon l’attaque, mais qui ne sont pas toujours 100% efficace, certains flux légitimes deviennent instables et lents, mais c’est toujours mieux que rien.
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