Imaginez la scène : vous êtes une jeune femme fraîchement diplômée d'un Bac +5 en finances, inscrite depuis septembre sur la plateforme France Travail, et l'algorithme de cette dernière vous propose un emploi… de père Noël.

C'est en effet ce qu'a vécu récemment une jeune femme âgée de 23 ans et récemment diplômée d’un Master en finance. La jeune rémoise, inscrite sur France Travail depuis septembre a eu la surprise de voir l’algorithme lui recommander… un poste de père Noël. Une proposition pour le moins inattendue, mais qui serait à mettre au crédit d'un algorithme dont le fonctionnement repose sur des mots-clés et plusieurs paramètres de recherche, et qui pourrait conduire à ce genre d'originalité. Explications.
Quand France Travail veut faire d'une jeune femme… un Père-Noël
C'est l'algorithme de France Travail qui s'est chargé de proposer cette offre pour le moins insolite à la jeune diplômée, mais la plateforme a tenu à préciser qu’il n’y a eu « ni mise en relation, ni mise en contact sur cette offre particulière » entre la Rémoise et l'employeur.

« Je trouve ça énorme de proposer ce poste à une jeune femme de 23 ans, qui plus est d’1,60 mètre » a indiqué la mère de la jeune femme. Pour être précis, l'offre proposait un CDD de 28 heures/semaine, du 1er au 24 décembre, pour un salaire entre 11,88 et 14,56€ brut de l’heure.
Une proposition générée automatiquement par un algorithme
Du côté de France Travail, on reconnaît que l’algorithme peut parfois proposer des offres pour le moins éclectiques, son fonctionnement reposant sur des mots-clés et plusieurs paramètres de recherche.
L’organisme précise toutefois que la jeune diplômée a tout de même reçu une vingtaine d’offres correspondant réellement à son profil et à ses compétences, et émanant cette fois de conseillers France Travail.
Il y a quelques jours, France Travail faisait également la une de l’actualité, mais pour une raison bien plus préoccupante cette fois.
La plateforme était en effet victime d’une cyberattaque, laquelle pourrait avoir compromis les données de plus de 30 000 demandeurs d’emploi, soit autant de « père Noël » potentiels.
Source : BFM