Le secteur européen de l'automobile va semble-t-il pouvoir respirer. Car Nexperia va se remettre à exporter des puces produites en Chine.

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L'affaire Nexperia a fait très peur au secteur européen de l'automobile. Le fabricant de composants électroniques, depuis qu'il est mis sous tutelle par le gouvernement hollandais, a en effet vu sa filiale chinoise faire quasi-sécession, et la Chine interdire à cette dernière d'exporter. Résultats, les fabricants automobiles du Vieux Continent, extrêmement dépendants de cette société, avaient peur de voir une nouvelle crise se profiler. Mais ça n'arrivera finalement pas.

La Chine assouplit ses restrictions sur l'exportation de puces

Nexperia va pouvoir se remettre à exporter certains composants produits en Chine vers l'Europe, évitant par là de mettre les usines automobiles à l'arrêt chez nous. C'est ce que vient d'annoncer le ministère chinois du Commerce.

Dans un communiqué publié ce week-end, l'institution indiquait avoir levé l'interdiction d'exportation touchant certaines puces. Il est bon tout de même de noter que le ministère n'a pas donné dans le détail le nom des puces concernées, et a promis de continuer à analyser la situation pour faire du cas par cas.

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Le résultat de la trêve entre la Chine et les États-Unis ?

« Nous examinerons de manière exhaustive la situation réelle des entreprises et accorderons des exemptions aux exportations qui répondent aux critères » a-t-il ainsi été annoncé. Mais ce premier geste a tout de même de quoi soulager les constructeurs, qui parlaient de plus en plus d'un scénario noir en train de se dérouler.

C'est la rencontre la semaine dernière entre Donald Trump et Xi Jinping qui aurait permis de débloquer la situation. Le Wall Street Journal indique ainsi que la reprise des expéditions de Nexperia en dehors de la Chine faisait partie des dispositions prises dans le cadre de l'accord commercial trouvé entre les deux géants. Le gouvernement hollandais a par ailleurs annoncé de son côté continuer à discuter avec Pékin afin d'assurer les chaînes d'approvisionnement à l'avenir.

Source : Reuters