Le site Bounty est dans le viseur des autorités. Il est soupçonné d'être utilisé comme plateforme pour de nombreuses infractions criminelles.

Difficile de faire site web à la réputation plus sordide dans l'internet français ces dernières années que Coco, utilisé par les trafiquants, les pédocriminels, et qui a même été lié à l'affaire des viols de Mazan. Un site qui avait finalement été fermé par la gendarmerie durant l'été 2024, pour la sécurité des internautes. Mais son empreinte est restée dans les esprits, au point que finalement, un nouveau forum, du nom de Bounty, a finalement pris la relève. Ce que ne veulent pas laisser passer les autorités.
Bounty, le site qui a pris la suite de Coco
La mise en examen du fondateur de Coco en janvier 2025 n'a semble-t-il pas mis fin aux velléités de certains de reprendre les activités du forum mal-famé. Une nouvelle plateforme, du nom de Bounty, a pris sa suite, et propose dorénavant comme lui des espaces de discussion en ligne sans vérification de l'âge de ses utilisateurs.
Échaudées par l'historique de Coco, les autorités ont cherché à cette fois vite réagir. Ainsi, le 27 août dernier, le Haut-commissariat à l'enfance a saisi l'Arcom et alerté les ministères de la Justice et de l'Intérieur. Depuis, les choses se sont semble-t-il emballées.

La plateforme soupçonnée de faciliter des activités pédopornographiques
En effet, comme nous l'apprend Le Figaro, la section de lutte contre la cybercriminalité vient de lancer une enquête contre Bounty. Celle-ci est soupçonnée de « fourniture de plateforme en ligne permettant des transactions illicites en bande organisée », de « détention et diffusion d'images pédopornographiques en bande organisée », d'« association de malfaiteurs » et de « blanchiment en bande organisée ».
De son côté, Bounty se défend d'être un nouveau Coco. Bien que basé sur ce dernier, il affiche plusieurs différences, comme le fait d'être installé en France, tout « en y ajoutant de nouvelles fonctionnalités et en se conformant aux lois françaises ». Bounty l'assure, « la modération et la sécurité sont (la) priorité ». Reste maintenant à voir si la justice sera d'accord !
Source : Le Figaro
- Signalement simplifié des contenus illicites en ligne
- Collaboration étroite avec la police nationale
- Plateforme sécurisée et anonyme