DSI : Quel chemin pour passer au cloud privé ?

22 mars 2013 à 18h44
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Passer d'un datacenter classique à un cloud privé apporte à la DSI souplesse et manageabilité. Concrètement, l'hétérogénéité de l'infrastructure n'est plus un obstacle à la gestion des données et des applications. Le stockage et l'applicatif peuvent être positionnés sur des ressources efficientes, en fonction de la criticité des données et des besoins de montée en charge du SI.

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Surtout, la marché semble se formaliser aujourd'hui, après avoir été longtemps attentiste, en raison entre autre du manque de proposition de valeur de la part des grands acteurs du marché. L'enquête « le Cloud Computing en France » réalisée par le cabinet Pierre Audoin montre que le cloud privé est aujourd'hui le modèle privilégié par les DSI. 71% des DSI préfèrent investir dans une solution cloud de type privé, contre 13% en faveur d'une infrastructure hybride, et seulement 7% pour le cloud public.

Première évolution nécessaire pour migrer progressivement d'un datacenter classique vers un cloud privé, la virtualisation via l'implantation dans le SI d'hyperviseurs. Un chantier que l'on peut distinguer en 3 étapes.

3 types de virtualisation

La virtualisation serveur d'une part. Il s'agit de proposer via des machines virtuelles la mise en place et la mise en production de différents systèmes d'exploitations qui vont cohabiter sur le même serveur physique. Cette étape permet d'optimiser l'espace de stockage et surtout les ressources de puissance de calcul des serveurs physiques. Dans la pratique, le taux d'utilisation d'un serveur physique pourrait passer de 15% à 60% grâce à cette technique.

Mais surtout, la virtualisation des OS permet de mettre en place la virtualisation applicative. Les applications professionnelles, installées sur les OS virtualisés ; auront comme principal avantage de pouvoir être créées, démultipliées et déplacées avec une grande facilité.

Dans le même temps, les instances physiques de stockage des données pourront également être virtualisées, c'est à dire être managées indépendamment des contraintes physiques, techniques ou géographiques (dans le cas de sites distants) habituelles.

Une couche de supervision

Mais dans tous les cas, virtualisation OS, virtualisation applicative, et virtualisation du stockage, il faut que l'utilisateur bénéficie de logiciels de supervision qui lui permette d'avoir une vision claire et harmonisée de l'ensemble des ressources dont il dispose.

Surtout, cette couche de gestion doit lui permettre de gérer efficacement la croissance des machines virtuelles dans la SI, c'est à dire de résoudre une complexité croissante. De fait, plus le champs des possibles s'accroit, plus le contrôle se doit d'être efficace.

Estimer les bénéfices

Mais une fois cette complexité prise en charge, les bénéfices sont immédiats. Car la mise en place d'un cloud privé permet en premier lieu une automatisation et une orchestration forte entre les processus, ce qui diminue considérablement les coûts d'opération.

Ensuite, l'infrastructure permet une montée en charge à la demande et une élasticité forte. Enfin, un portail libre-service des applications et des ressources peut être mis en place, ainsi qu'une facturation à l'utilisation des ressources. Cela permet par exemple de redéfinir complètement la consommation de l'IT par les directions métiers de l'entreprise.

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