HyperOS : ces smartphones pourront recevoir le nouveau système d'exploitation de Xiaomi

19 décembre 2023 à 19h43
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Le Xiaomi 13 Pro © Marc Mitrani pour Clubic
Le Xiaomi 13 Pro © Marc Mitrani pour Clubic

Xiaomi vient de communiquer sur le déploiement en 2024 de la surcouche HyperOS.

C'était une nouvelle importante qui avait été délivrée par Xiaomi en octobre dernier, quand le fabricant de smartphones chinois avait présenté au public sa nouvelle surcouche HyperOS. Cette dernière est destinée à prendre la suite de MIUI, qui a été durant des années la surcouche Android utilisée dans les appareils de Xiaomi. Et cette semaine, on sait quand le monde y aura droit.

Les derniers smartphones d'abord

Actuellement, HyperOS est un système d'exploitation qui n'est disponible que pour les consommateurs chinois de Xiaomi. Mais ça va changer en 2024, comme vient de l'annoncer la marque par un message posté sur X. Car dès le premier trimestre 2024, les appareils suivants pourront tourner avec la nouveauté du constructeur :

  • Xiaomi 13, Xiaomi 13 Pro, Xiaomi 13 Ultra ;
  • Xiaomi 13T et Xiaomi 13T Pro ;
  • Redmi Note 12 et Redmi Note 12S ;
  • Xiaomi Pad 6.

La firme chinoise a par ailleurs indiqué dans le même message que des appareils plus anciens auront aussi droit à HyperOS. Leur date de déploiement sera indiquée sur le compte X, Xiaomi HyperOS.

Et Poco alors ?

Une autre marque devrait être concernée par HyperOS : Poco. Le compte X de Poco a ainsi expliqué que le système d'exploitation sera d'abord disponible pour le dernier Poco F5, sans pour autant communiquer sur une date de sortie particulière. Là encore, si vous avez un appareil du fabricant dans la poche, il vous faudra vous rendre régulièrement sur le compte X pour attendre une annonce.

Il semble en tout cas qu'il faudra s'armer de patience si vous avez un Poco ou un Xiaomi acheté il y a quelques années. Il se pourrait même que certains aient droit à la nouvelle version d'Android avant de pouvoir installer sur leur téléphone HyperOS. Et vous, qu'attendez-vous de cette surcouche ?

Samir Rahmoune

Journaliste tech, spécialisé dans l'impact des hautes technologies sur les relations internationales. Je suis passionné par toutes les nouveautés dans le domaine (Blockchain, IA, quantique...), les q...

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Journaliste tech, spécialisé dans l'impact des hautes technologies sur les relations internationales. Je suis passionné par toutes les nouveautés dans le domaine (Blockchain, IA, quantique...), les questions énergétiques, et l'astronomie. Souvent un pied en Asie, et toujours prêt à enfiler les gants.

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Commentaires (4)

ullbach
«&nbsp;avait présenté au public sa nouvelle surcouche HyperOS.&nbsp;»<br /> La presse généraliste fait souvent cette condusion «&nbsp;sémantique&nbsp;» et se mele les pinceaux entre «&nbsp;surcouche&nbsp;» android, aops parce que l’essentiel est surtout d’appréhender les modèles de développement opensource. J’imagine que beaucoup viennent de microsof (perso, j’ai les trois, linux, macOS et Windows11)<br /> le lecteur moyen va comprendre surcouche comme de nouvelles icônes ou une nouvelle interface, il est là le problème des termes utilisés<br /> J’utilise surtout windows 11 qui est le moins casse tête mais le moins fiable mais j’adore la robustesse et la personnalisation de linux. J’ai toujours aimé les design mac, je les trouve beaux mais surcotés.<br /> Macos est un dérivé en grande partie de openBSD (une bonne partie de macOS est forlé de freeBSD) et je pense qu’harmonyOS va sur le même chemin mais ils vont aller sur un modèle opensource. Comme appel, Huawei iront sur un noyau non linux.<br /> vous faites un peu la même erreur (partiellement) sur les début d’harmonyOS<br /> Commençons d’abord par MIUI<br /> -MIUI n’est pas une simple surcouche. C’est un os propriétaire, développé par xiaomi, avec du code essentiellement opensource Android. Il y a déjà là un os dont le nom propre serait MIUI est un os xiaomi famille android. C’est plus juste de dire ça que de dire android. Parce tous les fabriquant (même google) passent par le même processus.<br /> nb : rappel code AOSP et même android n’appartient pas à google. Google dirige le projet<br /> vous avez du mal à appréhendez (pas le rédacteur spécifiquement) parce que vous transposer deux modèles de développement différent<br /> HyperOS dans sa globalité est un os différent, comme harmonyOS a des débuts, il n’est pas un fork. (même si dans l’open source, le fork est la norme)<br /> Ce que fait xiaomi avec hyperOS est ce que fait Huawei avec harmonyOS (sauf que huawei sont plus puissants et on des années d’avances)<br /> HyperOS ici n’est pas une énième déclinaison d’un os de la famille android. Il va plus loin.<br /> Pour ses smartphones, seule une partie d’hyperOS est transféré à l’OS. On peut potentiellement encore parler d’os de la famille android mais ça va plus loin que MIUI, les modifications sont plus profondes et hyperOS a posé les jalons d’une sortie android à terme pour son os principal<br /> le reste des terminaux xiaomi HyperOS ne seront pas de la famille android.<br /> et comme huawie, lorsque le besoin se fera sentir, il peuvent «&nbsp;nettoyer&nbsp;» tout hyperOS d’android.<br /> A partir du moment où des kernels différents sont utilisés, on ne parle plus d’os android (ou aosp)? Ce fut le cas pour harmony, et ça le sera plutard pour HyperOS<br /> Les premiers hyperOS pour smartphone seront basés sur android, mais leur liens avec android sera plus faible que celui de MIUI. Ils implémentent une architecture interne et un nouveau kernel pour leurs futurs terminaux mobiles. Mais il très probable que tout ce qui n’est smartphone soit déjà non android (smartwatch, aspirateur, voiture etc)<br /> HyperOs part sur une base nuttX existante et open source et ils vont la développer<br /> Ceci n’a rien de choquant<br /> **MacOS X est parti sur un noyau open source existant (en fait plus que le noyau) et de multiples couches logiciels freeBSD. Certains s’amusent encore à installer des appli mac via le gestionnaire d’appli de paquet freeBSD<br /> Ni MacOS, ni Google ne sont pas parti d’une feuille blanche, surtout google<br /> google avait même forké linux avant de revenir en arrière
iodir
Très intéressant.
kiwi5
@ullbach et en simplifie (pour les moins passiones d’entre nous) ?
freechelmi
Rom Xiaomi avant = AOSP + Spyware GooglePlayServices + Cochonneries XIAOMI + "surcouche graphique "
ullbach
c’est en gras<br /> connaitre la définition d’un fork, d’un projet open source et d’un système propriétaire, des licences et enfin des décisions géopolitiques qui marchent sur tout ceci (exemple de huawei)<br /> Fork : reprendre un projet open source, lui donner sa propre direction, recevoir du code d’autres contributeurs, le laisser open source (la licence l’oblige, enfin c’est un peu plus compliqué) et le publier soi-même (on parle d’upstream)<br /> les roms android ne sont pas des forks. Elles sont toutes basées sur un projet commun (Android open source project), open source. Google est le principal développeur mais comme tout projet open source, le code android provient de partout. (windows, intel, linux, oracle etc)<br /> Google va reprendre le noyau de linux (qui est une partie critique d’un os) publié par la fondation linux, et non pas google , y ajoute le code remonté par l’ensemble des développeurs du projet android (open handset alliance) et qu’il a accepté puis le publie. Il est légalement obligé de le faire, le code ne lui appartient pas.<br /> Chaque constructeur, y compris google, y applique son propre code qu’il n’est pas obligé de publier. C’est ce que l’on appelle maladroitement surcouche<br /> Les roms android deviennent donc des systèmes d’exploitation pour terminaux mobiles, compatibles entre elles, mêlan du code open source et du code propriétaire. (permis par la licence apache) Ce ne sont pas des forks. Le projet final est centralisé et publié par google.<br /> Exemple d’un fork :<br /> Initialement il y a un navigateur : konqueror (khtml) développé par kde en open source<br /> on le retrouvait sur GNU/linux avec les interfaces KDE.<br /> Apple a pris le code khtm, lui a donné une autre direction et ça a donné webkit. Apple publie le code webkit qui s’éloigne du projet initial. Le projet initiale garde sa route mais apple l’a repris pour lui donner une autre route. Apple publie webkit et kde publie konqueror (je ne sais pas s’il est toujours vivant). A partir du moment où apple reprend le code khtml, le fait évoluer à sa manière et le publie lui même, on parle de fork.<br /> Apple centralise le projet auquel contribue plusieurs acteurs (opera, sony, kde etc) a pour obligation légale de laisser webkit open source<br /> Ensuite google reprend le code webkit, lui donne sa direction et le publie lui-même avec un nom different (blink/chromium). C’est un fork de webkit. Google doit publier le code chromium, qui ne lui appartient pas et qui est open source. Opera et d’autres entreprises participent au projet chromium. Google a cependant le dernier mot sur l’évolution du code.<br /> et ainsi de suite.<br /> Un grand groupe peut tout à fait reprendre le code chromium et lui donner un sens différent, le centraliser et le publier et donc créer un fork. (cela viendra probablement d’un groupe chinois ou européen, mais je parierai plus sur le premier)<br /> Dans ses premières versions, google a pris le kernel linux, l’a modifié et l’a publié, ce qui constitue un fork de linux dans android, sans passer par la fondation linux. Devant les tensions, ils ont fait marche arrière et utilisent désormais les versions publiées par la fondation linux (auquel google, intel, huawei contribuent et bcp)<br /> HarmonyOS n’est pas un fork<br /> la réponse est rapide. Architecture différente, kernel différents. Harmony OS dans ses premières versions reprenait des bibliothèques de compatibilité android. C’est légal et ça n’en fait pas un fork. HarmonyOS ne s’appuie pas sur l’architecture AOSP<br /> HArmony next retirera ces couches de compatibilité. Et je pense qu’il aura une version PC** **<br /> EMUI est toujours basé sur le code publié par google (en réalité l’open handset alliance dont huawei est membre) EMUI n’est pas un fork non plus. Il n’en en pas besoin et c’est une perte d’énérgie. l Huawei est un contributeur au code aosp et linux, code qui est libre d’utilisation. Donc aussi bien moralement que légalement, huawei est légitime d’utiliser le code aosp. Ils ont par contre du réécrire le code propre à google car une loi interdisait à google de fournir son code à huawei. C’est une décision politique<br /> HyperOS n’est pas un fork<br /> Les premières versions d’hyperOS auront certainement comme objectif d’implémenter les bases d’un futur OS xiaomi tout en maintenant l’architecture aosp (pour les smartphones), nous en sauront un peu plus. Pour les autres terminaux, ça sera du pure xiaomi.<br /> La complexité vient de la licence apache car chaque constructeur a le droit d’installer sur son smartphone un os fermé (propriétaire) Xiaomi va certainement hybrider android avec son os pour à terme, se sortir d’android. (c’est un peu l’équivalent d’harmonyOS 1). Ils ont posé les premières briques<br /> On en saura plus sur hyperOS. Et on verra s’il est publié comme «&nbsp;based on android&nbsp;» ou pas. Je pense que oui pour les premières version.<br /> Pour cyanogenmod puis lineageOS (je ne sais pas si ça existe toujours), on peut parler de fork d’android. Le développement est de type communautaire. Le code est publié non pas par google mais par les communautés qui développent ces os et leur donne la direction qu’ils veulent. Google n’a pas son mot à dire. Après tout dépend de qui reprend le projet<br /> C’est sur que si huawei reprend le code firefox et le fork, ça donnera un autre effet qu’un projet de type palemoon. Huawei ont la puissance pour en faire un projet solide. Comme chromium qui a supplanté webkit. Google était derrière. Il faut donc distinguer les projet opensource communautaire (culture européenne) et les projets opensource comme modèle de développement (grande firme type google, oracle, huawei…)<br /> Sur une dernière touche, notant que l’Europe centralise beaucoup de projets open source et de logiciels mais que nous restons dépendant de l’extérieur. L’Europe aurait du avoir ses propres os et ses propres puces. mais nous sommes dépendants. L’Europe a une voie à défendre. Linux est né en Europe. Un os européen (et surtout un plus grand écosystème aurait du être produits)
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