Starfield ne supporte évidemment pas la VR. Tout du moins officiellement. Un YouTubeur allemand a montré qu'il était cependant possible de faire fonctionner le jeu en réalité virtuelle avec une astuce bien pensée.
Le jeu Starfield propose une aventure hautement immersive pour qui se laisse prendre dans l'univers SF créé par le studio Bethesda. Entre un lore et un background très solide, des activités et quêtes à la pelle, la possibilité de personnaliser ses vaisseaux (comme le Batwing conçu par ce redditeur très patient) ou encore de construire sa base, tout est fait pour plonger les joueurs dans un monde plutôt cohérent. Une fonctionnalité peut cependant manquer à certains, c'est le support natif de la VR par le jeu. Un vidéaste allemand, Thomas Poersch, de la chaîne VoodooDE VR, montre qu'il est tout de même possible de profiter du jeu avec un casque VR.
Une astuce plutôt simple… mais payante
Tout est très bien expliqué dans le tutoriel vidéo que Thomas a sorti il y a cinq jours, que vous pourrez regarder en bas d'article. En résumé, il vous faudra :
- Acquérir le logiciel vorPX, qui vous permettra d'étendre le support de la VR à Starfield. Comptez 35,99 euros pour celui-ci (lien dans les sources de cet article) ;
- paramétrer correctement celui-ci pour qu'il prenne en charge le jeu, Thomas explique tout en détail dans sa vidéo ;
- disposer d'un casque de VR compatible, en l'occurrence, ici le Meta Quest 2.
En suivant pas à pas la vidéo et en respectant scrupuleusement le paramétrage de vorPX, notamment sur l'intégration du profil du jeu dans le logiciel, tout devrait fonctionner.
Un résultat convaincant, mais imparfait
Vu qu'il s'agit d'une méthode alternative, il ne faut évidemment pas s'attendre à un résultat parfait à l'écran. Un jeu qui n'a pas été développé pour une utilisation en VR ne sera jamais parfaitement optimisé pour ce format. Mais tout de même, l'expérience reste tout à fait jouable. Il est possible de porter le regard où l'on veut et votre avatar suivra, mais si vous vous déplacez, le jeu ne le prendra pas en compte. Il faudra donc jouer assis. Ou au moins immobile.
Même si les manettes du Meta Quest 2 sont compatibles, il ne faut pas espérer disposer d'un tracking de vos mouvements. Il faudra jouer de manière classique. Au niveau des menus en revanche, l'utilisation du clavier est obligatoire. Quelques subtilités de réglages sont également à considérer pour que tout fonctionne, comme la désactivation de la résolution dynamique dans les paramètres graphiques.
Pour une méthode non officielle, il faut avouer que le résultat que montre Thomas à l'écran est très convaincant, même s'il sera nécessaire de composer avec quelques défauts. Le risque de motion sickness guette cependant certains joueurs, un effet dû au décalage entre ce que le corps ressent et ce que les yeux perçoivent.
- Du Bethesda pur jus...
- Histoire principale réussie
- Exploration fort bien vue
À trop en attendre, on est forcément déçus. Non, Starfield n’est pas une révolution ludique et il ne sera pas aussi marquant que Red Dead Redemption 2, la faute à des imprécisions de gameplay et des choix de conception discutables. L’impossibilité d’utiliser le moindre moyen de transport ou la relative mollesse des combats sont parmi les plus notables.
Bien sûr, la notion de « voyage rapide » et, plus généralement, la gestion des transports spatiaux posent un vrai problème. Starfield n’est pas non plus le jeu le plus abouti sur un strict plan technique avec son moteur graphique daté et ses nombreux petits écrans de chargement. Enfin, c’est l’ergonomie générale d’une interface utilisateur sortie d’un esprit passablement tordu que nous regrettons.
Nous regrettons, certes, mais pas au point de nous gâcher les joies de l’exploration. Moins dense, mais aussi plus accessible que celle de No Man’s Sky, celle-ci donne envie d’aller toujours plus loin et il est difficile de décoller d’une planète sans une « analyste complète ». Les multiples factions et leurs missions contribuent aussi à ne pas nous faire décrocher alors que le contenu est proprement phénoménal.
Tout ça pour dire que la recette Bethesda fonctionne toujours aussi bien, d’autant qu’elle est ici renouvelée par la thématique spatiale, suffisante pour convaincre certains joueurs hésitants. Les réfractaires au style Bethesda ne réviseront pas leur jugement. En revanche, ce Starfield est incontestablement la meilleure porte d’entrée sur les jeux du studio américain. Nous, on y retourne !
À trop en attendre, on est forcément déçus. Non, Starfield n’est pas une révolution ludique et il ne sera pas aussi marquant que Red Dead Redemption 2, la faute à des imprécisions de gameplay et des choix de conception discutables. L’impossibilité d’utiliser le moindre moyen de transport ou la relative mollesse des combats sont parmi les plus notables.
Bien sûr, la notion de « voyage rapide » et, plus généralement, la gestion des transports spatiaux posent un vrai problème. Starfield n’est pas non plus le jeu le plus abouti sur un strict plan technique avec son moteur graphique daté et ses nombreux petits écrans de chargement. Enfin, c’est l’ergonomie générale d’une interface utilisateur sortie d’un esprit passablement tordu que nous regrettons.
Nous regrettons, certes, mais pas au point de nous gâcher les joies de l’exploration. Moins dense, mais aussi plus accessible que celle de No Man’s Sky, celle-ci donne envie d’aller toujours plus loin et il est difficile de décoller d’une planète sans une « analyste complète ». Les multiples factions et leurs missions contribuent aussi à ne pas nous faire décrocher alors que le contenu est proprement phénoménal.
Tout ça pour dire que la recette Bethesda fonctionne toujours aussi bien, d’autant qu’elle est ici renouvelée par la thématique spatiale, suffisante pour convaincre certains joueurs hésitants. Les réfractaires au style Bethesda ne réviseront pas leur jugement. En revanche, ce Starfield est incontestablement la meilleure porte d’entrée sur les jeux du studio américain. Nous, on y retourne !
Sources : Game Is Hard, Voodoo DE VR sur YouTube, vorPX