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VMware veut fournir aux développeurs une plateforme à la demande (PaaS), qu'ils pourront utiliser en cloud privé, ou public. Flexible, elle doit tourner sur de nombreux environnements de cloud, et permet d'utiliser de multiples frameworks et services. VMware offre ainsi une solution très ouverte de PaaS, pour la mise en place de services au sein de l'entreprise ou à destination de clients externes.
C'est la première conséquence du changement d'administration de Mozy. Appartenant comme VMware à EMC, l'équipe a récemment été placée sous l'autorité de VMware, et sera en charge de faire tourner ce projet. Le code source de Cloud Foundry, publié sous licence Apache 2, est disponible sur Github. Un service en ligne a également été mis en ligne, qui permet pour l'instant de s'inscrire à la bêta à venir.
Selon Steve Herrod, le directeur technique de VMware, Cloud Foundry est compatible avec Node.js, Spring, Grails, et Ruby on Rails. Les équipes de l'éditeur seraient déjà au travail pour accroître la compatibilité avec d'autres frameworks. Dans un premier temps, les services proposés par VMware selon relativement basiques, comme une base de données relationnelle. Mais des développements vont rapidement suivre, selon Herrod.
L'utilisation d'un code open-source est relativement nouvelle de la part de VMware, mais avec sa plateforme, qu'il veut totalement ouverte, l'éditeur a tout intérêt à ouvrir le code pour assurer plus d'interopérabilité. Utilisable sur cloud privé ou public, Cloud Foundry fonctionne sur différentes infrastructures - même si VMware met évidemment en avant ses solutions, vSphere et vCloud. Mais des démonstrations sur Amazon Web Services ont déjà eu lieu. Notons que le site du projet open-source est distinct du site commercial.
