Plus connu du grand public pour ses optiques relativement bon marché, Sigma est aussi le pionnier du compact expert à grand capteur, qui a plus tard inspiré le concept du micro four thirds. Le nippon est effectivement le concepteur d'un capteur assez particulier, destiné dans un premier temps à un reflex professionnel, autour duquel il a ensuite articulé un premier compact à focale fixe tout aussi inédit, le DP1, qu'il a depuis décliné. Le DP2 propose ainsi une autre focale fixe et une nouvelle touche d'accès direct, tandis que le DP1s se contente de l'apport de cette touche supplémentaire.
Sigma profite aujourd'hui de la PMA, entres autres annonces d'objectifs, pour annoncer les DP1x et DP2s. À défaut d'uniformiser les références, le fabricant uniformise les deux modèles, qui souffraient jusqu'à présent d'un décalage générationnel. Le DP1x adopte ainsi le circuit de traitement TRUE2 dont le DP2 bénéficiait déjà. L'ergonomie est d'ailleurs uniformisée sur les deux modèles, avec une disposition des boutons légèrement revue. L'autofocus a enfin droit à une optimisation bienvenue sur les deux modèles, puisque c'est l'un des principaux reproches qui leur était fait. Leur écran LCD de 2,5 pouces à 230 000 points, qui a pourtant fait l'objet de critiques unanimes, reste en revanche identique.
Les deux appareils photo héritent par ailleurs de l'éternel capteur CMOS Foveon X3. Celui-ci totalise pour rappel 14 millions de photosites répartis sur trois couches superposées, chacune capturant l'une des composantes RVB d'un seul pixel. Le capteur ne photographie donc qu'à 4,69 millions de pixels (2652 x 1768 pixels), mais chaque pixel obtient des informations colorimétriques propres, et non des informations déduites des photosites voisins, comme c'est le cas avec les capteurs conventionnels. La branche DP1 s'en tient en outre à la focale fixe équivalente à 28 mm f/4, et la DP2 à l'équivalent 41 mm f/2,8.
Sigma n'a à son tour pas été capable de communiquer la date de sortie et le prix public de ces nouveaux appareils photo.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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