Intel a convaincu Microsoft de ne pas utiliser ARM pour ses Surface Go

Microsoft a subi un lobbying intense de la part d'Intel pour utiliser une puce de son cru dans sa dernière tablette Surface.

Avec le lancement de a Surface Go, on aurait pu croire que Microsoft allait mettre en avant sa version ARM de Windows 10. Il y a quelques mois déjà, l'éditeur avait fait la démonstration d'un Windows adapté à l'architecture ARM, équipant déjà smartphones et tablettes, et proposant une remarquable autonomie.

C'était sans compter Intel qui d'après les indiscrétions de The Verge, aurait "sérieusement convaincu Microsoft" d'utiliser à la place une puce Pentium Gold à la place d'un processeur ARM. Selon le fondeur, les capacités actuelles des processeurs ARM ne permettent pas de faire fonctionner les applications historiques présentes dans l'écosystème Windows, comme un logiciel de montage ou de retouche photo.

Qualcomm prépare un processeur ARM pensé pour Windows

Qualcomm, le principal fondeur des puces ARM présentes dans tous les appareils mobiles sous Android, a cependant dévoilé sa feuille de route pour les deux prochaines années, avec la mise en circulation du Cortex-A76. Cette puce, selon le fabriquant, serait de taille à supporter les usages d'un PC de bureau traditionnel, tout en leur garantissant une autonomie de plusieurs heures.

Un processeur qui semble conçu spécifiquement pour cette version ARM de Windows. Les premiers matériels tournant sur ce système d'exploitation n'ont séduit ni la presse ni les utilisateurs, qui se plaignent de performances très limitées.

Si ce processeur Qualcomm réussissait à rivaliser avec les puces x86, et les surpasser dans le domaine de l'autonomie, ce serait un coup dur pour Intel, qui doit aujourd'hui se battre pour conserver son leadership dans l'informatique de bureau. Premiers éléments de réponse dès 2019 et l'officialisation par Qualcomm de ce processeur ARM pour PC.