Huawei s'apprêterait à sortir son nouveau fer de lance, le P50. Dans un premier temps, ce dernier serait disponible auprès des consommateurs chinois.
Après la sortie du Mate X2, la seconde génération du smartphone pliable de Huawei, la série P, destinée aux smartphones haut de gamme, devrait être mise à jour avec un nouveau modèle prenant la relève du Huawei P40.
Une évolution mineure face au P40
Le site spécialisé Huawei Central rapporte que la conférence de presse officielle de Huawei pour le lancement du P50 se tiendra en Chine le 17 avril. Cependant, la société annoncerait ce dernier officiellement ce mois-ci. Cela confirme de précédents rapports selon lesquels le nouveau flagship pourrait voir le jour fin mars.
Huawei envisagerait de commercialiser trois versions : le P50, le P50 Pro et le P50 Pro+. Ces smartphones auraient respectivement un écran de 6,1/6,2 pouces, 6,6 pouces et 6,8 pouces.
À l'avant comme au dos de l'appareil, le Huawei P50 reprendrait un design relativement identique à la génération précédente avec un agencement du bloc photo similaire. La dalle du P50 offrirait un taux de rafraîchissement de 90 Hz, lequel passerait à 120 Hz sur les éditions Pro.
Huawei reprend le Kirin 9000 avec une variante
Yi Chengdong, P.-D.G. de la division Huawei Consumer Business, expliquait que le Kirin 9000 était le denier SoC haut de gamme que produirait le constructeur. Ce dernier trouve sa place au sein des Mate 40.
C'est également ce dernier qui serait embarqué au sein des P50 Pro et P50 Pro+. Le modèle standard, en revanche, serait animé par une version allégée de ce SoC, le Kirin 3000E.
Si à cause de l'embargo américain Huawei n'a pas pu se fournir chez Quacomm, la société avait pris de l'avance pour sa gamme Kirin. En effet, la puce octacore est déjà gravée en 5 nm et peut être cadencée jusqu'à 3,13 GHz. Elle est composée d'un Cortex-A77 à 3,13 GHz, de trois Cortex-A77 (2,54 GHz) et de quatre Cortex-A55 (2,05 GHz).
L'appareil devrait embarquer Harmony OS 2.0 avec une prise en charge des fichiers APK pour retrouver ses applications Android (mais bien évidemment, sans aucun service de Google).
Source : Huawei Central
Je suis rédacteur en chef adjoint de Clubic, et plus précisément, je suis responsable du développement éditorial sur la partie Logiciels et Services Web.
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