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Si Adobe affirme pousser les technologies du HTML5, l'éditeur ne souhaite pour autant abandonner ses propres outils. Il existe beaucoup de plateformes proposant de développer son application en HTML5, CSS et Javascript pour ensuite l'encapsuler et la déployer sur différentes plateformes qu'il s'agisse d'iOS, Android, Blackberry ou encore de Windows Phone. Cette stratégie est également suivie par Adobe pour ses outils de Flash, lesquels afficheraient de meilleures performances.
C'est principalement en revenant sur les faiblesses du HTML qu'Adobe souhaite promouvoir ses outils. Nous apprenions récemment que la quasi-omniprésence du moteur de rendu WebKit sur le mobile était plutôt problématique puisque les développeurs n'optimisaient leurs sites que pour ce dernier, au détriment de Firefox ou Opera. « Au revoir la fragmentation (...) des navigateurs incohérents et une plateforme mobile fragmentée ? Ce n'est plus votre problème », est-il ainsi expliqué.
La conception de jeux au travers de Flash permettrait de distribuer ces derniers auprès d'1,3 milliard de consommateurs soit « 11 fois plus que les meilleurs jeux destinés aux consoles ». Adobe rappelle également l'intégration de la technologie Stage 3D pour le rendu en 2D et 3D, la prise en charge native de l'accélération matérielle ou l'accés aux différents composants (écran multipoint, accéléromètre, GPS...). « 9 des 10 jeux les plus populaires sur Facebook utilisent Flash Player. Les plus gros réseaux de jeux au monde comme DNA, Gree et Tencent déploient leurs jeux avec la technologie Flash », affirme ainsi l'éditeur.
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Je suis rédacteur en chef adjoint de Clubic, et plus précisément, je suis responsable du développement éditorial sur la partie Logiciels et Services Web.
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