Sigma a procédé aujourd'hui à une annonce majeure sur le marché de la photo : il lance un service d'échange de monture d'objectif.
Sigma, numéro un mondial des fabricants tiers d'objectifs, a annoncé aujourd'hui le lancement prochain d'un « Mount Conversion Service », c'est-à-dire d'un service de changement de monture, une première sur un marché qui a pourtant plusieurs dizaines d'années.
Concrètement, ce service permettra par exemple de transformer un objectif pour reflex Canon en objectif pour reflex Nikon.
Les objectifs seront pour ce faire renvoyés en usine et les pièces spécifiques à chacune des montures seront échangées. Un objectif transformé sera strictement identique à un modèle vendu d'origine avec la même monture, il sera donc parfaitement fonctionnel, sans aucune concession sur la mise au point ou sur la stabilisation par exemple.
Changer de marque d'appareil photo sans changer d'objectifs
Tous les objectifs des trois nouvelles collections Global Vision (Contemporary, Art et Sports) sont et seront éligibles, et toutes les montures proposées d'origine pour chacun des objectifs seront accessibles. Les objectifs pour reflex pourront donc adopter une monture Canon EF, Nikon F, Pentax K, Sony A ou Sigma, les objectifs pour hybrides une monture Micro Four Thirds ou Sony E. Le service sera facturé 100 à 300 euros en fonction de la complexité de l'objectif.
Ce service constitue une petite révolution car il libère les photographes de l'emprisonnement des marques. Jusqu'à présent changer de monture d'appareil photo impliquait de revendre son ou ses objectifs et d'augmenter la moins-value. Pourtant si les boîtiers sont relativement rapidement obsolètes, en raison des innovations constantes sur ce marché, les objectifs sont parmi les investissements les plus durables.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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