Seagate a vendu ce trimestre 52 millions de disques durs de 590 Go en moyenne

Pour répondre à la hausse des besoins en stockage, l'industrie informatique n'a pas multiplié les acquisitions de disques durs, elle en a plutôt achetés d'une capacité proportionnellement supérieure. C'est en tout cas l'approche qu'ont retenu les clients de Seagate, comme le révèlent ses résultats financiers du trimestre qui s'est achevé le 1er juillet, clôturant son année fiscale.


Culminant à 330 millions de Téraoctets, la demande globale en stockage a cru de 40 % de l'année dernière à cette année. La capacité moyenne d'un disque dur Seagate a augmenté de 39 % dans le même temps, passant à 590 Go. Le fabricant a écoulé 52 millions de disques durs au quatrième trimestre de son année fiscale 2011, soit une capacité totale de 30,7 Exaoctets ou 30,7 millions de Téraoctets.

Des résultats financiers médiocres

Au quatrième trimestre de son année fiscale 2011, les revenus de Seagate ont légèrement augmenté par rapport à l'année précédente, de 7,1 %, passant de 2,66 à 2,86 milliards de dollars. Le bénéfice net a en revanche chuté de 68,6 %, de 379 à 119 millions de dollars.

Pour l'année fiscale 2011 que clôture ce trimestre, Seagate a enregistré un chiffre d'affaires total de 10,97 milliards de dollars, stable par rapport aux 11,40 de l'année précédente, pour un bénéfice net de 511 millions de dollars, en chute lui aussi de 68,2 %.

Ces résultats décevants peuvent s'expliquer par la mauvaise santé des marchés de l'ordinateur et du serveur, sur lesquels les investisseurs restent aujourd'hui très prudents, mais aussi et surtout pour l'engouement du grand public pour les dispositifs mobiles, qui reposent sur de la mémoire flash, domaine dans lequel Seagate n'a pas encore l'image qu'il a pour le disque dur magnétique, bien qu'il soit depuis un peu un fabricant de tels supports.