© fizkes / Shutterstock
© fizkes / Shutterstock

La prudence est de mise, puisque la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF, c'est plus simple) nous alerte au sujet de l'avènement d'une arnaque aussi inédite que bien ficelée.

Nous allons donc découvrir la méthode pernicieuse employée par les escrocs pour arriver à leurs fins.

Un coup de fil à éviter

Pour faire simple, une personne se faisant passer pour un agent de la répression des fraudes appelle la victime dans le but de lui notifier une fraude en cours sur son compte en banque. L'escroc demande alors les coordonnées bancaires de son interlocuteur pour soi-disant arrêter la transaction illégale qui n'a bien évidemment jamais eu lieu. Plus sournois encore, le faux agent peut également indiquer que les données de carte bancaire de la personne ont été dérobées et que des achats sont effectués à l'aide de celle-ci.

Bien évidemment, il ne s'agit que de mensonges visant à dérober des informations privées à la victime pour ensuite se servir sur ses comptes bancaires. Ce type de fraudes est hélas courant, que ce soit via de faux sites web se faisant passer pour des services administratifs ou bien par l'intermédiaire d'e-mails qui réutilisent l'identité visuelle de certains services publics (ou autres).

L'alerte est lancée !

La GDCCRF s'est exprimée à ce sujet le 7 mai dernier via un communiqué publié sur Twitter (voir ci-dessous). L'administration française prend le temps d'expliquer que son service « RéponseConso » n'appelle jamais un consommateur qui ne l'a pas sollicité au préalable. Ainsi, un vrai agent ne pourra pas vous contacter de son propre chef. Ce sera forcément une arnaque.

De plus, le service n'a normalement pas l'autorisation de directement réclamer les identifiants d'un compte bancaire. Vous voilà désormais prévenus ! Donc, en cas de doute, ne communiquez jamais des données privées par téléphone, ou même par e-mail, et contactez plutôt la véritable administration pour lui signaler ces demandes suspectes.

Source : Le Figaro