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Dans une lettre adressée au tribunal du Delaware, Intel explique qu'il ne pourra pas présenter à la Cour certaines des pièces à conviction exigées par son rival dans l'affaire judiciaire qui les oppose. AMD soupçonne d'Intel d'avoir volontairement orchestré la disparition de ces courriers électroniques. Accident ou destruction délibérée ?
Depuis plusieurs années, AMD tente de démontrer que son rival, Intel, a usé de pratiques anticoncurrentielles pour assurer sa position dominante sur le marché des microprocesseurs x86. La firme de Sunnyvale estime qu'Intel a fait pression sur les distributeurs et les assembleurs afin que ces derniers lui accordent leurs faveurs exclusives, quitte à accorder des remises occultes ou à user de coercition.
Cette disparition de preuves ne devrait sans doute pas contribuer à accélérer la procédure. Une fois l'injonction de fournir cette correspondance formulée, Intel affirme avoir communiqué à ses employés la marche à suivre pour archiver localemement leur courrier électronique, afin que celui-ci ne soit pas automatiquement effacé par le système informatique de la société. Certains d'entre eux auraient toutefois mal interprété ses ordres et laissé leur correspondance sur les serveurs distants, nettoyés à intervalles réguliers.
« Nous n'avons rien détruit intentionnellement », affirme Chuck Mulloy, porte-parole d'Intel, « nous essayons d'ailleurs de tout retrouver ». Il en aurait été bien autrement selon AMD, qui ne conteste pas le fonctionnement interne du système d'information d'Intel, mais subodore que les responsables de la firme de Santa Clara auraient soigneusement omis de formuler l'ordre de sauvegarde aux employés dont la correspondance était justement sujette à caution.
Mulloy tient par ailleurs à rappeler qu'Intel aurait déjà fourni 17 millions de documents à AMD dans le cadre de ce procès. Traité par différentes juridictions américaines, européennes ou japonaises, celui-ci est parti pour durer des années.
Depuis plusieurs années, AMD tente de démontrer que son rival, Intel, a usé de pratiques anticoncurrentielles pour assurer sa position dominante sur le marché des microprocesseurs x86. La firme de Sunnyvale estime qu'Intel a fait pression sur les distributeurs et les assembleurs afin que ces derniers lui accordent leurs faveurs exclusives, quitte à accorder des remises occultes ou à user de coercition.
Cette disparition de preuves ne devrait sans doute pas contribuer à accélérer la procédure. Une fois l'injonction de fournir cette correspondance formulée, Intel affirme avoir communiqué à ses employés la marche à suivre pour archiver localemement leur courrier électronique, afin que celui-ci ne soit pas automatiquement effacé par le système informatique de la société. Certains d'entre eux auraient toutefois mal interprété ses ordres et laissé leur correspondance sur les serveurs distants, nettoyés à intervalles réguliers.
« Nous n'avons rien détruit intentionnellement », affirme Chuck Mulloy, porte-parole d'Intel, « nous essayons d'ailleurs de tout retrouver ». Il en aurait été bien autrement selon AMD, qui ne conteste pas le fonctionnement interne du système d'information d'Intel, mais subodore que les responsables de la firme de Santa Clara auraient soigneusement omis de formuler l'ordre de sauvegarde aux employés dont la correspondance était justement sujette à caution.
Mulloy tient par ailleurs à rappeler qu'Intel aurait déjà fourni 17 millions de documents à AMD dans le cadre de ce procès. Traité par différentes juridictions américaines, européennes ou japonaises, celui-ci est parti pour durer des années.
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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