En mars dernier, Nintendo faisait plier l'hébergeur DStorage qui disposait notamment de la plateforme 1fichier, laquelle stockait (entre autres) des jeux piratés pour les consoles du géant nippon. Quelques mois auparavant, Nintendo avait anéanti l'émulateur Yuzu.

Depuis ses débuts, Nintendo mène une guerre sans relâche contre le piratage pour protéger ses licences emblématiques. De la chasse aux cartouches contrefaites dans les années 80 aux poursuites contre les sites d'émulation aujourd’hui, la firme japonaise défend jalousement son univers. Si certains y voient une croisade légitime, d’autres dénoncent une stratégie trop agressive, révélatrice d’un équilibre délicat entre passion des fans et protection industrielle.

- Montée en gamme du design et des finitions
- Écran 7,9" (20 cm) LCD convaincant
- Performances et qualité d'image en nette hausse
Un nouveau site de ROM Nintendo Switch bloqué par le FBI
Le 5 juin dernier, Nintendo lançait sa nouvelle Switch 2 en boutiques, et quelques jours plus tard, le petit artisan japonais commençait déjà à bannir certaines d'entre elles, en accord avec les termes de son nouveau contrat de licence numérique.
Pour rappel, le nouveau contrat de licence numérique de Nintendo précise que l’entreprise se réserve désormais le droit de « désactiver à distance, partiellement ou totalement, les services liés à un compte utilisateur, voire le matériel lui-même, en cas de manquement aux conditions d’utilisation ».
Tout récemment, c'est l'un des plus grands sites de téléchargement illégal de jeux Nintendo Switch, à savoir Nsw2u.com, qui a été officiellement saisi et fermé par le FBI, en collaboration avec les autorités néerlandaises (FIOD).
Nintendo toujours plus féroce contre le piratage
Entre février et mai 2025, les différents sites impliqués auraient permis plus de 3,2 millions de téléchargements illégaux, soit un manque à gagner estimé à 170 millions de dollars pour les ayants droit, selon les premières évaluations des autorités. « Ce domaine a été saisi par le Bureau fédéral d'enquête (FBI) en accord avec a un mandat de saisie délivré en vertu de la loi 18 U.S.C. 2323 » indique l'agence américaine.
Quand bien même Nintendo n’a pas été directement mentionné comme plaignant dans cette affaire, impossible de ne pas y voir une conséquence indirecte de la politique répressive que mène la firme japonaise contre le piratage.
Rappelons que la Nintendo Switch originelle a été piratée assez tôt dans son cycle de vie, en raison d’une faille matérielle présente dans la puce Nvidia. Cette vulnérabilité a permis à de nombreux utilisateurs d’accéder facilement à l’ensemble du catalogue de jeux, sans passer par la case achat. Une situation que Nintendo n'entend clairement pas revivre avec sa Switch 2.
Source : WCCFTech
18 juin 2025 à 17h05