Plus de 99% des fichiers BitTorrent seraient illégaux

Nerces
Spécialiste Hardware et Gaming
03 février 2010 à 10h39
0
Véritable révolution du transfert de fichiers, les réseaux P2P (Pair à Pair) ont permis de simplifier les échanges entre utilisateurs et en tête de liste nous trouvons aujourd'hui le fameux BitTorrent. Montrée du doigt par les défenseurs du droit d'auteur, la plateforme permet de transférer à peu près tout et n'importe quoi... Sauhard Sahi, un étudiant senior de Princeton, a justement tenté de définir ce « tout et n'importe quoi ».

Pour ce faire, Sahi a retenu un échantillon de fichiers choisis aléatoirement sur une variante trackerless de BitTorrent, soit un total de 1021 fichiers qui permet à l'étudiant quelques saisissantes conclusions, quoique sans réelle surprise. Ainsi, Sahi précise que près d'un fichier sur deux se classait dans la catégorie « films / émissions télévisées » alors que seulement 14% concernaient le monde du jeu vidéo et 10% la musique.

Dans le même ordre d'idée, Sahi a remarqué que la langue anglaise dominait très largement les débats puisque 60% des films, 74% des jeux et 78% de la musique étaient dans la langue de Shakespeare. Mais le plus remarquable est sans aucun doute la proportion de fichiers contrevenants au droit d'auteur : sur son échantillon de 1021 fichiers, Sauhard Sahi n'a trouvé que de 10 fichiers que l'on peut qualifier de légaux.

Alors bien sûr, on peut rétorquer que l'échantillon choisi n'est pas représentatif et que l'utilisation d'une variante trackerless de BitTorrent est faite pour faire monter le taux d'illégaux... Quand bien même, la proportion de fichiers en violation du droit d'auteur reste édifiante.

02865348-photo-r-seau-p2p.jpg
Avertissement :

Bien que le téléchargement (direct ou en P2P) ne soit pas illégal en soi, il est interdit de télécharger des œuvres protégées par le droit d'auteur ou d’autres droits de propriété intellectuelle sans l’autorisation des titulaires de ces droits. Clubic recommande expressément aux utilisateurs de son site et aux tiers de respecter scrupuleusement ces droits ; étant rappelé qu’en France la violation des droits d’auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d’une peine de 300 000 euros d’amende et de 3 ans d'emprisonnement (art. L. 335-2 s. CPI) et qu’il existe également des sanctions spécifiques en cas de contournement de mesures techniques de protection (art. L. 335-3-1 et L.335-3-2 CPI). En outre, le titulaire de l’abonnement à internet doit veiller à l’usage licite de sa connexion, sauf à s’exposer au risque de contravention de négligence caractérisée sanctionnée par une peine d’amende de 1 500 € pour les personnes physiques. En cas d’utilisation d’un logiciel P2P pour télécharger ou mettre à disposition des œuvres protégées par le droit d’auteur, sans autorisation, le titulaire de la connexion à internet pourra être destinataire de recommandations de l’Arcom et, en cas de constats répétés, être poursuivi sur le fondement de la contravention de négligence caractérisée. Plus d'informations sur le téléchargement illégal
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Haut de page