Les ventes de singles stagnent, le streaming en cause ?

03 décembre 2009 à 18h47
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Le marché de la musique dématérialisée gagne du terrain, mais le single recule sur tous les fronts. Si la vente dématérialisée de titres à l'unité a largement compensé la mort du CD single, ce marché enregistre cette année une baisse, au profit toutefois d'un rebond de l'album, que le marché dématérialisé boudait pourtant.

En France, au troisième trimestre 2009 par rapport à la même période de l'année précédente, le chiffre d'affaires de la musique numérique a effectivement progressé de 19,9% (à 17,4 millions d'euros), au détriment du physique qui a quant à lui baissé de 7,8% à (174,7 millions d'euros). La part de marché de la musique numérique a ainsi progressé de 1,9 point pour représenter 9% du marché de la musique enregistrée. Le physique est donc encore loin d'avoir dit son dernier mot. La hausse du numérique n'a toutefois pas compensé la baisse du physique, puisque le chiffre d'affaires du marché de la musique enregistrée dans son ensemble a baissé de 5,8%.

Il s'est vendu 8,6 millions de titres en téléchargement, en légère hausse (1,5%) par rapport au troisième trimestre 2008, mais 1 million d'albums ont été vendu sur la même période, soit un bond de 57,7% d'une année sur l'autre. À en croire le chiffre d'affaires des ventes d'albums qui n'a progressé que de 30,4% par rapport à 2008, la baisse du prix de vente a sans surprise eu un impact très favorable.

Reste que sans mesure sur les offres d'écoute à la demande (streaming), qui se sont pourtant largement démocratisées et qui ont vraisemblablement eu un impact non négligeable sur les ventes de titres à l'unité, nul ne sait s'il peut être tenu pour responsable de la stagnation de ce marché. Peut-être l'Observatoire de la musique, qui inaugure cette année cette étude sur les performances du marché numérique (PDF), prendra-t-il en compte cet aspect le trimestre prochain ?

Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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