L'Association Française du Multimédia Mobile (AFMM) vient-elle de donner le coup d'envoi en France de la démocratisation des flashcodes ? Il s'agit de code-barres 2D, que l'on peut insérer sur le web, dans des livres, magazines ou sur des mobiliers urbains, qui peuvent être interprétés ensuite par des téléphones mobiles.
Ces « post-it » que l'on peut garder en mémoire sur son téléphone permettent d'avoir plus d'informations sur un service ou sur un objet donné, sans avoir à saisir des données sur le mobile. Il suffit en effet d'installer une application sur le téléphone, de prendre en photo le flashcode en question et d'attendre d'être redirigé ensuite vers un portail ou service web dédié.
A l'occasion de la sortie de l' « Hyperlivre » de Jacques Attali - qui contient 83 flashcodes -, Didier Lombard, le patron de France Telecom, précisait que la technologie est compatible avec 26% du parc de mobiles français. Elle peut être installée en effet sur des terminaux sous Windows Mobile, sous Symbian ou sous Blackberry OS. Désormais, elle devient compatible avec les iPhone et les smartphones Android. Un programme nommé « flashcode » est téléchargeable gratuitement sur l'App Store et l'Android Market. Selon l'AFMM, ce sont 70% des smartphones qui sont compatibles avec l'offre de flashcodes en France.
Reste à savoir si cela va encourager les éditeurs à généraliser les flashcodes dans leurs services mobiles respectifs. Car pour le moment, force est de constater qu'ils sont encore peu nombreux. Il sont présents notamment dans certains abribus de la capitale, dans l' « Hyperlivre » et à Disneyland Paris.
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