Les radios veulent que des quotas francophones soient imposés aux services de streaming

18 septembre 2019 à 14h16
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De nombreuses radios françaises ont envoyé une lettre commune au ministre de la Culture pour demander que les services de streaming musical subissent les mêmes lois en termes de quotas de musique.

En France, les radios doivent, depuis 1994, diffuser un minimum de 40 % de musiques francophones. Les radios veulent que Spotify, Deezer ou Apple Music participent également à l'effort.

Des quotas pour les offres gratuites

Dans une lettre adressée à Franck Riester, ministre de la Culture, les dirigeants des radios des groupes Lagardère, NRJ, Radio France, France Médias Monde et les patrons des radios du groupe M6 (RTL), des Nouvelles éditions indépendantes (Radio Nova) et du Sirti (Syndicat des radios indépendantes) estiment que les plateformes de streaming musical et les radios ne sont pas sur un pied d'égalité.


Elles proposent la mise en place, selon cette lettre consultée par l'AFP, de « quotas de diffusions francophones au sein des offres gratuites » de ces applications. « Une exposition plus efficace de la création musicale francophone à la radio dans un monde concurrencé par les nouveaux acteurs numériques doit être trouvée », écrivent-elles.

Source : Kulture Geek

Benjamin Bruel

Journaliste spécialisé dans le numérique, l'espace, la technologie et l'innovation, je me passionne par tout ce qui a trait au futur et à la compréhension du monde de demain. J'exerce ce métier depuis...

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Journaliste spécialisé dans le numérique, l'espace, la technologie et l'innovation, je me passionne par tout ce qui a trait au futur et à la compréhension du monde de demain. J'exerce ce métier depuis quatre ans, souvent devant mon ordinateur et parfois en vadrouille entre deux pays d'Asie. Amateur de bande dessinées, de paranormal et de dark tourism, je voue aussi un culte aux œuvres de Philip Pullman et de Yoko Taro.

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Commentaires (19)

soixante
Purée mais au secours…
enigmatiqk
En soit être sur un pied d’égalité ce n’est pas incohérent. après on reste sur la logique du nivellement par le bas …
manu0086
Ils veulent forcer les utilisateurs à écouter du français? lol.
TheLoy
Mais c’est clair quoi. On va forcer les gens à écouter de la chanson française ?! C’te délire…
lnho
Imposer un quota dans une logique de consommation à la demande.<br /> On est au fond du trou mais on creuse encore…<br /> Un énarque va bien nous imposer une mention “vous ne pouvez écouter cette chanson car vous n’avez pas écouté les 34% de chanson française légale”…
Blap
La radio et le streaming n’ont rien a voir… C’est comme si en 1994 on avait forcé les lecteurs de musiques de ne lire au moins 40% de productions francaises… on marche sur la tete.
TofVW
Ok, mais dans ce cas il faut imposer aux radio hertziennes (surtout NRJ, Fun Radio ou Virgin) de diffuser les groupes No One Is Innocent, Lofofora, Loudblast ou Ultra Vomit (liste non exhaustive) en journée.
Doss
C’est claire, il serait tellement plus simple de faire sauter ce quota pour tout le monde
YupIDid
Je n’écoute pas ce genre de musique, mais pour certains rappeurs les paroles ont un vrai sens (sur je sais plus quelle émission, les paroles avaient été lu à des personnes qui pensaient que ça venait de grand auteurs/philosophes), c’est plutôt sur la forme que ça bloque, on a l’impression de se faire agresser …<br /> Après on est d’accord que pour bcp (au pif JUL), les paroles c’est juste de la m****
VahineCacao
Je n’arrive pas à comprendre la phrase « quotas de diffusions francophones au sein des offres gratuites ».<br /> Ils savent au moins comment fonctionnent les plateformes de streaming ? Car on ne dirait pas.
vbond007
Je sens que je vais ressortir mon WalkMan et enregistrer quelques K7 tant qu’il est encore temps
nirgal76
Les radios demandent ? les producteurs français plutôt, car les radios sont à leur bottes, ça fait longtemps que les radios ne passent pas ce qu’elles veulent mais sont aux autres de l’industrie musicale.
Elrix
C’est quoi une radio?
eric957
C’est un type d’analyse médicale qui prend une espèce de photo à travers le corps, par exemple pour détecter une fracture. Apparemment avec la musique qui parle en français (avant on disait la chanson) les gens bougent moins, et donc la photo est plus nette.
Comcom1
Un truc qui te balance de la pub toute la journée entre coupé de petite scéance de 3 musiques qui se répètent pendant des semaines et des semaines
Palou
Comcom1:<br /> Un truc qui te balance de la pub toute la journée entre coupé de petite scéance de 3 musiques qui se répètent pendant des semaines et des semaines<br /> Comme une certaine radio (RTL2 il me semble) qui annonce en permanence “et maintenant 1h de musique non-stop” mais entrecoupée de jingles alakon qui rappellent que c’est de la musique non-stop … on marche sur la tête
Blues_Blanche
Oui mais cette radio produit aussi des émissions comme Pop-rock Story qui fait une biographie d’un artiste ou groupe, ça c’est pas sur les plateformes de streaming.
Gilbertinho
Et bien je propose l’inverse, qu’il annule en conséquence cette loi stupide qui depuis son apparition n’a fait que mettre en avant des artistes surexposés par les maisons de disques avant éventuellement d’être jetés, et une diffusion plus que jamais de productions redondantes et en étant gentil, de basse qualité.<br /> Il n’y a jamais eu autant de d’horreur musicales diffusées que depuis que ce quota existe.<br /> Et si je me trompe pas, c’est inapplicable pour les abonnements payants, car les gens paient pour pouvoir écouter ce qu’ils veulent justement. On va pas non plus nous imposer d’acheter 60% de CD français…
Blues_Blanche
C’est vrai que la soupe internationale c’est beaucoup mieux…<br /> Le problème vient surtout du mode de rémunération qui a changé la donne. Mais justement le steaming permet de choisir pour l’utilisateur. S’il n’y a plus de production française, il reste quoi ? Il y a toujours eu de la daube adulée par le grand publique et un peu d’exception. La valeur d’un artiste ou même seulement d’un morceau d’évalue avec le temps. Mais pour ça il faut qu’il y ait de la production…
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