Le géant français du streaming musical, Deezer, travaille dur pour développer des outils qui détecteront les contenus générés par des intelligences artificielles, et ainsi assurer un avenir au secteur et aux artistes.
Deezer, soucieuse de protéger l'avenir du streaming musical, dont le modèle pourrait à terme être menacé par les intelligences artificielles génératives, annonce ce mardi 6 juin « ouvrir la voie à la détection de contenus générés par IA ». L'entreprise française tire la sonnette d'alarme et confirme au passage être en train de travailler sur une gamme d'outils « à la pointe de la technologie » pour mieux soutenir les artistes et les labels dans leur monétisation, et lutter contre la fraude.
Face à l'IA, Deezer veut un environnement « équitable et transparent »
Deezer, par la voix de son président-directeur général Jeronimo Folgueira, le reconnaît sans mal : « Avec plus de 100 000 nouveaux titres téléchargés par jour sur notre plateforme, il devient de plus en plus important de privilégier la qualité à la quantité et de défendre les vrais artistes qui créent un contenu de grande valeur. »
Face à l'IA, qui prend une place de plus en plus importante et suscite l'inquiétude dans le monde de la musique, quel rôle Deezer doit-elle jouer ? La plateforme nous explique avoir aujourd'hui « la responsabilité de créer un environnement équitable et transparent pour la consommation de musique ».
L'objectif de l'entreprise parisienne est d'éliminer les contenus illégaux et frauduleux de son service. Et cela passe évidemment par l'étape de la détection des contenus générés par l'intelligence artificielle. Deezer n'est ici pas en reste et travaille d'arrache-pied pour rester maître de son sujet.
Le streaming (musical) contre-IAttaque
Deezer est en train de développer un système de marquage des musiques créées par une IA générative. Elle vise d'abord les chansons utilisant des voix synthétiques d'artistes existants. Ce procédé astucieux doit permettre à la plateforme de signaler aux utilisateurs, artistes et labels le contenu généré par intelligence artificielle.
Le but pour Deezer est de clairement séparer le vrai du faux et de le faire savoir à tout le monde (utilisateurs, labels et artistes, comme nous le disions). La plateforme souhaite développer un modèle de rémunération qui puisse distinguer les différents types de création musicale. Pour cela, elle s'appuiera notamment sur sa technologie maison, Radar, déjà capable de détecter un signal désaturé ou déformé, un tempo modifié et autres.
Deezer ne veut pas reproduire les erreurs faites par d'autres grands noms de la tech dans un contexte où les fake news liées à l'IA connaissent un essor impressionnant. « L'IA peut être utilisée pour créer de nouveaux contenus incroyables, et je pense que l'utilisation de l'IA générative présente des avantages considérables, mais nous devons nous assurer que cela se fait de manière responsable. Nous avons l'occasion de faire les choses correctement dès le début de la révolution de l'IA », assure le patron de l'entreprise.
- Interface de qualité, originale et ergonomique
- Un catalogue très riche et varié
- Qualité de son premium et Hi-Fi intégré...
Grâce à un catalogue très rempli (et particulièrement plaisant pour les amateurs de chansons francophones), une interface simple d’utilisation et très agréable à l’œil, une offre payante simple et complète et une qualité de son FLAC lossless, Deezer s’impose comme l'un des services les plus sérieux du marché du streaming audio à l’heure actuelle. En tout cas dans sa version payante (désormais légèrement plus chère que la concurrence), car la gratuite demandera tout le calme d'un moine tibétain pour être supportée.
Grâce à un catalogue très rempli (et particulièrement plaisant pour les amateurs de chansons francophones), une interface simple d’utilisation et très agréable à l’œil, une offre payante simple et complète et une qualité de son FLAC lossless, Deezer s’impose comme l'un des services les plus sérieux du marché du streaming audio à l’heure actuelle. En tout cas dans sa version payante (désormais légèrement plus chère que la concurrence), car la gratuite demandera tout le calme d'un moine tibétain pour être supportée.
Journaliste, chargé de l'actualité de CLUBIC. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJCAM), pour écrire, interroger, filmer, monter et produire au quotidien. Des atomes crochus avec la Tech, certes, mais aussi avec l'univers des médias, du sport et du voyage. Outre le journalisme, la prod' vidéo et l'animation, je possède une chaîne YouTube (à mon nom) qui devrait piquer votre curiosité si vous aimez les belles balades à travers le monde, les nouvelles technologies et Koh-Lanta :)
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