22 appareils photo numériques

12 décembre 2001 à 12h40
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Canon Ixus 300

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Résolution Max. (Megapixels) : 2.1
Zoom Max. : Optique 3x / Numérique 2,5x
Mémoire 8Mo sur CompactFlash
Batteries : Batterie rechargeable Li-ion
Prix : 655 €

L'Ixus 300 est le successeur de l'Ixus S100. Assez semblable à ce dernier, il offre néanmoins de nouvelles fonctionnalités, la plus importante étant le zoom optique désormais à 3x. Son ergonomie reste somme toute identique. Il est petit, maniable bien qu'un peu lourd pour sa taille (300g) et son interface reste sobre avec ces quelques boutons presque tous dotés de plusieurs fonctions. Son design s'avère simple et efficace et sa couleur métal brossé lui confère un aspect très "classe". Au chapitre des éloges, nous citerons aussi la longue durée de la batterie (il tiendra toute la journée lors d'une pique-nique party !) ainsi que la facilité d'accès de la batterie ou de la carte CompactFlash. L'affichage LCD se révèle de très bonne qualité et l'image affichée suit bien le mouvement de l'appareil. Les menus de réglages sont désormais classiques (nous les retrouvons sur le PowerShot PRO90 IS notamment), instinctifs, efficaces et facile à manipuler.

Un peu de technique

La grande nouveauté de cet appareil est donc le zoom optique 3x qui, combiné avec le zoom numérique, peut monter jusqu'à 7,5x. Dans ce cas, on peut noter l'apparition d'un léger bruit mais l'image reste tout de même de bonne qualité. Trois résolutions d'images nous sont proposées (1600x1200, 1024x768 et 640x480). Cette nouvelle version de l'Ixus permet désormais d'enregistrer de petits films en AVI (20 images/seconde, 30 secondes maxi, son mono et résolution maximale de 640x480). L'ouverture s'est élargie (F2.7 - F4.7) et la macro ne peut s'effectuer d'aussi près qu'avec l'Ixus S100 (16 cm contre 10 ). Un mode rafale permet de prendre 2,5 images seconde et l'obturateur une ouverture de 1 à 1/1500 de seconde. Finalement la panoplie logicielle fournie avec l'Ixus est légère (on aurait souhaité avoir Photoshop LE comme pour le PowerShot) mais très bien conçue et intuitive. Cet appareil robuste se révèle idéal pour la famille et servira aussi bien pour les repas de familles que les vacances au ski.

Canon PowerShot A20

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Résolution Max. (Megapixels) : 2.1
Zoom Max. : Optique 3x / Numérique 2,5x
Mémoire 8Mo sur CompactFlash
Batteries : Piles AA 1.5 volts ou batteries NI-Mh en option
Prix : 465 €

Le PowerShot A20 constitue un appareil de très bonne qualité, simple d'emploi et aux nombreuses possibilités. Son interface, bien que compliquée au premier abord, se révèle assez intuitive et permet un accès simple aux nombreuses fonctionnalités de l'appareil. On regrettera les libellés des boutons qui sont assez mal placés et peu explicites. L'offre technologique du PowerShot A20 est alléchante. Doté d'un capteur CCD de 2.11 Mpixels, il possède neuf niveaux de résolution (avec compression), un zoom optique de 3x (le zoom numérique étant fixé à 2,5x) et il intègre la technologie autofocus "AiAf 3 points". Son obturateur est capable d'effectuer des prises de vues au 1/1500e maximum, enfin, un puissant flash intégré répond également à l'appel.

En situation

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Les photos prises sont de bonne qualité bien que dans les grands espaces sombres, celles-ci souffrent de beaucoup de bruit . Le mode macro fonctionne à merveille et, pellicule sur le gâteau, les photos panoramiques sont prises en charge. L'appareil est fourni avec un nombre de logiciels conséquent et de bonne qualité (prévoyez 200 Mo d'installation sur votre disque dur), ce qui ne gâche rien. L'installation est aisée, la configuration très simple car l'appareil de Canon est détecté sans aucun problème. Le Canon PowerShot A20 se place donc comme un appareil compact très doué, même si la qualité des photos se montre parfois inférieure à celle d'appareils comme le C700 d'Olympus ou encore PhotoPC 3100Z d'Epson, (tout de même 1500 francs plus cher.). Il constitue donc un bon rapport qualité/prix pour ceux qui veulent se lancer dans la photographie numérique avec de bons atouts.

Canon PowerShot PRO90 IS

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Résolution Max. (Megapixels) : 2.6
Zoom Max. : Optique 10x / Numérique 4x
Mémoire 16Mo sur CompactFlash
Batteries : Batterie rechargeable Lithium-Ion BP-511
Prix approx. : 1130 €

Dès que l'on prend en main cet appareil, on commence à comprendre d'où vient son prix élevé. D'une taille assez imposante, celui-ci nous propose de nombreux boutons et molettes de réglages en tout genre, ce qui laisse présager le meilleur. Le Pro90 s'avère assez lourd (700 g), mais ce poids ne nuit pas à l'excellente ergonomie qui impose la tenue de l'appareil par les deux mains. Pratique, le flash est rentré dans la coque et ne sort que lors de la prise d'une photo. L'écran LCD bien que de petite taille (1,8" TFT) est précis et s'oriente dans tous les sens.

De nombreuses fonctionnalités

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Le PowerShot Pro90 IS tient son suffixe d'une nouvelle fonctionnalité très utile, le stabilisateur d'image qui réduit de façon conséquente la dégradation que l'image peut subir si l'utilisateur tremblote ou dans le cas où le zoom (10x optique) est poussé à son maximum. Un autre bon point est le nombre de modes préréglés (12 au total) qui permettront aux néophytes de régler leurs prises de vue assez aisément. Le mode automatique décidera de lui-même les réglages à effectuer pour obtenir des photos de qualité ; il mode permettra en outre de réaliser des photos en mode macro sans réglage et d'une précision impressionnante (à 2-3 cm les images restent nettes !). Le mode «Nocturne» permet d'obtenir une image de bonne qualité sans utilisation du flash. Il est également possible de filmer de petites séquences d'une soixantaine de secondes en 320x240 (15 images/seconde, son mono) enregistrées sur la carte CF 16 Mo livrée en standard. Son capteur CCD de 3,34 (2.6 effectifs) Mpixels lui permet d'offrir une résolution légèrement plus élevée en mode haute résolution que la plupart de ses concurrents (1856x1392). Le PowerShot Pro90 IS se révèle un excellent investissement malheureusement réservé aux plus fortunés.

Epson PhotoPC 3100Z

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Résolution Max. (Megapixels) : 3.34
Zoom Max. : Optique 6x / Numérique 6x
Mémoire 16 Mo sur CompactFlash
Batteries : 4 piles alcalines AA
Prix : 760 €

Le PhotoPC 3100Z constitue un appareil photo numérique de 3.3 Mega Pixels d'excellente facture. D'un design arrondi, il possède une "poignée" confortable qui sert de compartiment pour les quatre piles Ni-Mh fournies. Un écran LCD est disposé à l'arrière, et une multitude d'options sont disponibles par l'entremise des 17 (!) boutons de l'appareil. Le PhotoPC 3100Z peut fonctionner en mode automatique ou manuel. Dans le premier cas, il s'avère extrêmement facile à manier. Dans l'autre configuration, il vous permettra de laisser parler votre créativité à l'aide de son excellente souplesse d'utilisation.

Sur le terrain

En ce qui concerne les prises de vue, notre produit est digne de confiance. Tous nos tests se sont révélés à la hauteur de nos exigences pour cette gamme. Notons aussi qu'il propose trois format Jpeg : le Standard en 640x480, le Fine avec une compression moyenne et une résolution de 2048x1536, et enfin le Superfine qui possède la même résolution que le précédent mais avec une compression 0. A noter aussi le HyPict (Tif) qui a pour particularité "d'agrandir" (par interpolation) les images en 2544x1904 moyennant un temps d'attente plus long entre chaque prise. En outre, l'appareil propose d'autre modes de prise de vue : Rafale et Vidéo. Le premier vous permet de prendre une séquence d'image (amis skaterz bonjour...) et le second vous offre l'opportunité de filmer 20 secondes de vidéo avec le son grâce à un micro intégré. Finalement, le PhotoPC 3100Z symbolise un achat sûr et de qualité dans la catégorie des 3.3 Mpixels. Précisons toutefois que le câble USB fournis avec est propriétaire, et qu'il oblige l'utilisateur à laisser un emplacement USB libre.

HP Photosmart 618

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Résolution Max. (Megapixels) : 2.11
Zoom Max. : Optique 3x / Numérique 2x
Mémoire 16Mo sur CompactFlash
Batteries : Piles AA
Prix : 670 €

Voici un appareil photo-numérique issu d'une collaboration entre Helwett Packard et Pentax. Placé au-dessus du 315, le PhotoSmart 618 possède un zoom optique et un mode macro qu'on accueille avec plaisir. Sur le plan technique, cet appareil embarque un capteur 2,1 Mpixels, intègre la technologie "Photo Imaging" permettant un réglage automatique des couleurs, se voit pourvu d'une lentille Pentax (5,2 mm ? 16,5 mm) ainsi que d'un zoom 3x en optique, et 2x en numérique. En outre, un capteur LCD est intégré, et permet de naviguer dans une kyrielle de menus permettant moult réglages.

En situation

La prise en main et le poids du Photosmart 618 lui confère une certaine aisance d'utilisation. En ce qui concerne la prise de vue, l'appareil se révèle somme toute limité dans son exploitation. Même s'il couvre une plage focale adaptée à la plupart des clichés, l'objectif Pentax souffre néanmoins d'une légère déformation en "grand angle". En outre, la Balance des blancs est quelque peu décevante et trop aléatoire (malgré un pré-réglage sur une feuille vierge). Cependant, sous une bonne lumière homogène, les photos se révèlent tout à fait acceptables. Le cas contraire offre souvent des photographies floues à cause de la vitesse d'obturation. A ce sujet, on observe la présence d'un bruit trop souvent présent, et ce, quelque soit le type de prise de vue. Enfin, les photographies prises avec le flash son sujettes à une surexposition chronique des zones lumineuses. Notons aussi que le temps de latence entre chaque prise est assez long. De ce fait, il arrive souvent de bouger l'appareil avant même que la photo soit prise... Quant au zoom et le mode macro, ils sont appréciables, même si l'appareil ne fait pas toujours la meilleure mise au point. Enfin, on déplorera l'autonomie catastrophique qui imposera le recours -à terme- à des accus.

HP Photosmart 912

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Résolution Max. (Megapixels) : 2.24
Zoom Max. : Optique 3x / Numérique 2x
Mémoire 16Mo sur CompactFlash
Batteries : 4 Piles AA Lithium-Ion
Prix : 700 €

Commercialisé depuis novembre 2000, le Photosmart 912 constitue un appareil de haut de gamme dans l'offre que propose . Ses fonctionnalités ne se révèlent toutefois pas à la hauteur de son coût élevé, comparé à d'autres modèles placés dans la même fourchette de prix, notamment l'Epson PhotoPC 3100Z. Il dispose, outre un capteur de 2,24 millions de pixels, d'une grande profondeur de champ, ce qui permet la prise de vue de vastes paysages en extérieur, mais avec des images qui manquent de contraste. L'aspect des couleurs ne se montre pas éclatant, ce qui donne un caractère fade aux clichés. L'ajout de bruit ne fait qu'accentuer une légère granulation des photographies, et affaiblit la précision de l'appareil lorsqu'il s'agit de saisir des détails minuscules.

Au banc d'essai

S'il existe un domaine où le Photosmart 912 se démarque par rapport à la concurrence, c'est bien dans son mode Macro. A l'aide ou non du zoom optique 3X intégré, ou bien 2X en ce qui concerne le zoom numérique, photographiez plantes, insectes, et autres sujets microscopiques avec une qualité très acceptable. Veillez toutefois à ce que ces derniers ne bougent pas de manière trop rapide, car en mode automatique, les résultats pourraient paraître flous. Le flash intégré, d'excellente facture, vient apporter un supplément de lumière aux scènes d'intérieur, tout comme en pleine nature afin de diminuer les zones d'ombrage. On notera enfin un temps de latence court, ce qui constitue un bon point. Livré avec une carte Compact Flash de 8 Mo, il offre la possibilité d'enregistrer de petits clips vidéos avec le son, au détriment d' une baisse d'autonomie rapide... Afin d'améliorer ce point, l'intégration d'une batterie Li-Ion, vendue en option, ne représentera pas un luxe

Kodak DC4800 Zoom

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Résolution Max. (Megapixels) : 3.3
Zoom Max. : Optique 3x / Numérique 2x
Mémoire 16Mo sur CompactFlash
Batteries : propriétaire rechargeable
Prix : 840 €

Le DC4800 Zoom arbore un look assez "rétro", et carré. Il n'en offre pas moins une prise en main et une ergonomie fort convenable. Les boutons sont bien placés et directement accessibles, cependant le viseur situé à gauche, bien que muni d'un correcteur dioptrique, est très inconfortable pour ceux qui visent de l'oeil droit et dont le nez ira inexorablement s'écraser sur l'écran LCD. Cet écran est d'ailleurs de bonne qualité bien que l'on puisse noter la présence de légères bandes verticales. Il permet de naviguer dans des menus clairs et faciles d'utilisation. Le DC4800 Zoom possède en outre une assez bonne autonomie, il est ainsi possible de remplir la carte CompactFlash de 16 Mo fournie plusieurs fois d'affilée en utilisant le flash, l'écran LCD étant allumé en permanence...

Particularités intéressantes

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Cet appareil sort du lot pour plusieurs raisons. Tout d'abord la molette, désormais incontournable, permet ici de choisir entre trois ouvertures de diaphragme (2.8, 5.6 et 8) et le mode automatique. De même, un sélecteur placé sur le haut de l'appareil offre la possibilité de régler la compensation d'exposition sans avoir à trifouiller dans les menus. De plus, notre appareil offre six modes de couleurs possibles (normal, sauré, sépia, etc.) ce qui nous permettra de profiter encore plus de la très bonne qualité des images dans des hautes résolutions (jusqu'à 2160x1440) grâce au capteur CCD 3,1 Mégapixels. Pour 5500 francs, cet appareil constitue un excellent choix, le seul véritable point noir étant le mode macro avec une plage allant de 20 à 70 centimètres.

Kodak DX3600 Zoom

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Résolution Max. (Megapixels) : 2.2
Zoom Max. : Optique 2x / Numérique 3x
Mémoire 8Mo en mémoire interne (CompactFlash en option)
Batteries : Bloc d'alimentation de 2 batteries rechargeables Ni-MH de 1,2 volt (fourni)
Prix : 434 €

Constituant une évolution du DX3500, le DX3600 a su garder l'essentiel de son prédécesseur : la simplicité d'emploi. Equipé d'un capteur de 2,2 Mpixels, le 3600 apporte toutefois son lot de nouveautés, notamment un objectif autofocus et un zoom 6x (2x en optique, 3x en numérique). Intégrant un port CompactFlash, mais vendu sans carte, l'appareil est doté de 8 Mo de mémoire interne, ce qui s'avère un peu léger. Il se trouve muni du système EasyShare, inspiré du monde PDA, qui offre à l'utilisateur la possibilité de poser son photoscope sur une station d'accueil USB lui permettant de recharger la batterie, mais surtout de récupérer très facilement ses clichés, les envoyer par courrier électronique, et les partager sur Internet.

En situation

Les photos produites par le DX3600 sont correctes, sans toutefois atteindre des sommets, mais là ne réside pas sa finalité. En effet, s'il se montre à la hauteur pour les photos "courantes", le principal défaut de ce Kodak apparaît sur des clichés réalisés dans des conditions limites de luminosité ou au flash. Dans ces derniers cas, une quantité de bruit assez importante se fait entendre. En revanche, d'un point de vue général, force est de constater que les images se révèlent nettes et "chaudes", ne jetant pas ainsi le discrédit sur la marque. En mode macro, les choses sont différentes. On dispose en effet d'une plage assez réduite de mise au point et nos tests ont démontré qu'aucune photo nette n'est réalisable à moins de 20 cm ou plus de 30. Précisons enfin que l'appareil a la capacité d'enregistrer de petits clips vidéo au format QuickTime. Simplicité à toute épreuve, performance réduites mais correctes, ouverture sur l'extérieur, le DX3600 constitue au final un investissement familial pertinent. En revanche, les amateurs éclairés et les professionnels feront l'impasse sans regrets.

Nikon Coolpix 995

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Résolution Max. (Megapixels) : 3.34
Zoom Max. : Optique 4x / Numérique 4x
Mémoire 128Mo sur CompactFlash
Batteries : 1 x pile pour appareil photo - rechargeable Lithium Ion
Prix : 1140 €

Attention : grosse pointure ! Le Coolpix 995 constitue une évolution du 990, modèle qu'il remplace tout en gardant le même capteur CCD de 3,34 Mpixels offrant la possibilité de produire des clichés de 2048x1536 pixels maximum. Bon présage sur le reste des performances, la sensibilité varie de 100 à 800 ISO (contre 400 pour le 990). Toute l'optique a elle aussi été revue. Un excellent objectif Nikkor, disposant d'un zoom optique 4x (équivalent à un 38-152 mm) équipe maintenant l'appareil. La richesse des réglages proposés est telle qu'il nous serait impossible de tout décrire dans cette demi-page, c'est pourquoi nous allons nous concentrer sur l'essentiel. Deux formats de stockage (un CF 16 Mo est livrée) sont proposés : Tiff non-compressé, et Jpeg (3 niveaux de compression). La vitesse d'obturation varie de 8 à 1/2300 secondes et une compensation d'exposition de plus ou moins 2EV par pas de 1/3EV est proposée... mais tout cela n'est que la partie immergée de l'iceberg. Le meilleur moyen de juger de la qualité de ce Coolpix 995 est encore d'en observer le comportement sur le terrain.

En utilisation

Premier constat : Nikon oblige, le piqué des photos produites est excellent. Le moindre détail sera saisi sans aucun problème. Le mode macro brille par sa précision diabolique, la mise au point peut être effectuée à 2 cm du sujet. Bluffant... L'utilisation du zoom n'induit aucun bruit, aucune distorsion ou autre phénomène du genre. Par ailleurs, quelque soit le mode, la restitution des couleurs est l'une des plus fidèles qu'on puisse trouver sur le marché. Le Coolpix 995 s'avère donc sans aucun doute le meilleur appareil existant à ce jour dans la catégorie 3,3 Mpixels. Hélas, son prix ne le destine qu'à des amateurs très fortunés, ou des professionnels prêts à accepter l'absence d'une visée Reflex.

Olympus (C1)

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Résolution Max. (Megapixels) : 1.3
Zoom Max. : Numérique 2x
Mémoire 8Mo sur Smart Media
Batteries : 2 piles AA
Prix : 380 €

Le C-1, ou "c-you" d'Olympus incarne l'archétype du photoscope d'entrée de gamme. Vendu à un prix tiré largement vers le bas, il est donc assez normal de ne pas s'attendre à des caractéristiques flirtant avec la perfection. En effet, dépourvu de zoom optique, ce petit Olympus est capable d'enregistrer des photos en Jpeg dans une résolution maximale de 1280x960 pixels sur une carte SmartMedia 8 Mo fournie. Sa focale est fixe, 36 mm, sa vitesse d'obturation (automatique) peut varier de 1/2 à 1/1000 de seconde et l'ouverture de son diaphragme (toujours gérée automatiquement) oscille entre 2,8 et 8. Seule la Balance des blancs peut être gérée manuellement en choisissant l'un des quatre modes proposés. Equipé d'un petit écran LCD de 1,5", le c-you se voit alimenté par deux piles, se relie au PC par l'entremise d'un câble USB, et pèse à peine plus de 150 g, ce qui lui confère une maniabilité à toute épreuve.

En fonctionnement

Au cours des tests, nous avons pu constater une excellente restitution des couleurs, c'est une bonne surprise. Les photos très rapprochées du sujet (en macro) sont elles aussi d'assez bonne facture. Le principal défaut du C-1 se situe dans le mode automatique de balance des blancs. Soyons clairs, celui-ci s'avère totalement inefficace, voire fantaisiste. Heureusement qu'il est débrayable... En définitive, ce c-you conviendra au grand public désireux d'accéder à la photo numérique pour moins de 3000 francs, encore que dans ce domaine la concurrence est plutôt rude et des photoscopes tels le Canon A-10 ou le DSC-P30 de Sony tiennent le haut du pavé. Les autres passeront leur chemin.

Olympus C-200

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Résolution Max. (Megapixels) : 2.1
Zoom Max. : Optique 3x / Numérique 2x
Mémoire 8Mo sur Smart Media
Batteries : 4 piles AA ou rechargeables
Prix : 500 €

Le C-200 est un appareil léger qui donne une première impression de fragilité. Les divers clapets de l'appareil semblent pouvoir être cassés au moindre choc et le viseur optique offre un mauvais rendu de la scène à photographier. Il souffre de surcroît d'une prise en main peu ergonomique, les «Cyrano-photographes» laisseront seront souvent l'empreinte de leur appendice nasal sur le moniteur ACL de 4,5 cm en prenant leurs clichés ! Notons que cette écran LCD se révèle de piètre qualité, affichant ainsi des images ternes, pixelisées, et sans vie. Il faudra brancher l'appareil via un câble USB à l'ordinateur pour admirer les photos prises qui sont pourtant de bonne qualité. Le C-200 dispose en effet d'un capteur CCD haute résolution de 2,1 mégapixels couplé à un viseur optique à image réelle, d'un objectif de focale 2,8 mm - 4,4 mm et d'un zoom optique 3x. En outre, l'Olympus C-200 intègre un "téléobjectif" numérique permettant l'agrandissement d'un détail à 9x. Si le C-200 ne brille pas par le nombre de ses options, il s'avère néanmoins très simple d'emploi. Par l'intermédiaire du mode panorama, on pourra immortaliser de vastes scènes. Par ailleurs, l'appareil laisse le choix entre un réglage automatique ou manuel de la Balance des blancs. Un bon point.

En situation

Olympus n'a doté son appareil que de quatre boutons et d'une croix directionnelle pour se déplacer. Certains boutons ont ainsi plusieurs fonctionnalités. Cela pourra dérouter au premier abord, mais un coup d'oeil sur la documentation arrangera l'affaire. Le C-200 est fourni avec le logiciel Camedia et des câbles pour le relier à un téléviseur et à un PC (où il est reconnu comme un disque dur externe, ce qui s'avère très pratique). Sans jouer dans la cours des grands, le C-200 est un appareil classique avec un prix et une simplicité qui font de lui un outil idéal pour les photographes amateurs.

Olympus C-700

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Résolution Max. (Megapixels) : 2.1
Zoom Max. : Optique 2.7x / Numérique 10x
Mémoire 8Mo sur Smart Media
Batteries : 4 piles de type AA
Prix : 820 €

L'Olympus C-700 surprend tout d'abord par sa taille et ses performances. Tenant dans la paume d'une main, il est pourtant capable d'opérer un zoom optique de 10x auquel peut s'adjoindre un zoom numérique de 2,7x. Impressionnant ! L'appareil dispose d'un écran TFT de 3.8 cm pour visualiser les photos. Notre appareil offre également une grande facilité de cadrage, permettant au photographe de prendre rapidement une photo. L'ambiance d'une scène est parfaitement reconstituée grâce à la technologie "Digital ESP" qui rend les couleurs très fidèles à celles du sujet original. De près ou de loin, les clichés mémorisés sur la carte SmartMedia de 8 Mo fournie sont d'excellente facture, et ce de près ou de loin, grâce à son capteur CCD haute résolution de 2,1 méga pixels permettant la prise de photo en 1600x1200. Notons en outre que le C-700 permet d'enregistrer des clips vidéos. L'interface de l'appareil est bien conçue et donne accès à une multitude d'options. Simple, la navigation parmi les paramètres de l'appareil s'effectue de manière logique. L'utilisateur pourra choisir divers modes spéciaux (manuel, portrait, mouvement...). Il est de même possible de paramétrer la vitesse d'obturation (qui peut être réglée jusqu'à 16 secondes !).

Le verdict

Le C-700 s'avère assez lourd (plus de 400 g avec les quatre piles) ce qui lui procure une bonne prise en main et permet une certaine stabilité lors de la prise de vue. Voilà finalement un appareil qui pourra convenir aux photographes exigeants ainsi qu'à un public plus néophyte mais néanmoins fortuné qui trouvera là un photoscope de qualité et simple d'utilisation.

Olympus E-10

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Résolution Max. (Megapixels) : 4
Zoom Max. : Optique 4x / Numérique 3x
Mémoire 32 Mb Sdram intégré, Double lecteur Smartmedia/CF type II (compat Microdrive)+ 16Mo SmartMedia
Batteries : 2 Piles Cr-V3
Prix : 1900 €

De prime abord l'E-10 surprend de par son boîtier métallique arborant une peinture noire mate et un poids supérieur au kilogramme en ordre de marche. Ainsi il respire le professionnalisme ce que ne démentira certainement pas l'analyse de sa fiche technique.

Des caractéristiques de rêve...

En effet, muni d'un zoom continu 9-36 mm équivalent à un 35-140 mm d'un appareil traditionnel, l'E-10 arbore fièrement un capteur assurant des prises de vues de 4 méga pixels. Pour stocker des images qui peuvent s'avérer fort encombrantes lorsque l'on sait qu'une résolution de 2240 pixels sur 1680 peut être atteinte, le fabricant mettra tout le monde d'accord. Il a dissimulé derrière deux slots pour carte mémoire au format SmartMedia (un exemplaire de 16 Mo est d'ailleurs fourni) et Compact Flash type II.

...pour des résultats époustouflants

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Après une phase d'apprentissage imposée par la somme de fonctionnalités représentées dans cet appareil -synchro du flash lente au 1er ou 2e rideau, trois mesures différentes de mesure de la lumière, mesure des blancs...-, l'usage de celui-ci ravira l'utilisateur avancé. L'option aboutissant à la multiplication des boutons est certes déroutante dans un premier temps mais une fois vos repères établis l'ergonomie de l'E-10 est excellente tout comme la simplicité des menus du non moins excellent écran. Les prises de vue réalisées démontrent la qualité de la retranscription des couleurs ainsi que la vélocité et la qualité de la mise au point. Quelques bémols viennent cependant ternir ce tableau. Tout d'abord le poids de cet Olympus deviendra vite une contrainte malgré l'utilisation de la dragonne fournie, en outre la vitesse d'obturation en s'établissant à 1/640s peut se révéler insuffisante pour des photographies d'objets en mouvements.

Pentax EI-200

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Résolution Max. (Megapixels) : 2.11
Zoom Max. : Optique 3x / Numérique 2x
Mémoire 8Mo sur CompactFlash
Batteries : 4 piles AA lithium
Prix : 610 €

Une fois encore, Pentax et nous jouent la carte du clonage. En effet, le Pentax EI-200 et le HP Photosmart c618 (testé page 33 de ce magazine) sont en tous points identiques, tant au niveau de l'aspect que des caractéristiques techniques. Le EI-200 possède donc un capteur de 2,1 Mpixels ainsi qu'un zoom optique 3x. Nous avons apprécié la présence d'une correction dioptrique sur le viseur ainsi qu'une navigation très facile à l'intérieur des menus de configuration. A ce sujet, les paramètres affluent. Le Pentax propose une compensation d'exposition réglable (Auto, 100, et 200 ISO plus ou moins 2EV par pas de 0,5). La Balance des blancs peut s'effectuer manuellement en sélectionnant l'un des 4 modes proposés. Enfin, l'appareil est capable de produire des images de résolutions 800x600 et 1600x1200 pixels, enregistrés en Jpeg (3 niveaux de compression) et en Tiff non compressé sur la carte CF 8 Mo fournie. Notez que, même si le port CF est de type II, il nous a été impossible d'utiliser un Microdrive , dommage...

A l'essai

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En intérieur, les photos produites sont d'assez bonne qualité. On notera tout de même une légère coloration bleutée des clichés. En revanche, l'utilisation du flash donne d'assez mauvais résultats, une saturation excessive des zones lumineuses apparaissant dans bien des cas. Le mode macro, capable d'immortaliser un sujet situé à moins de 20 cm de distance focale s'avère lui aussi satisfaisant. Cependant, un des reproches majeurs que l'on peut adresser à cet EI-200 est sa tendance à ajouter du "bruit" sur les clichés, ce qui, en plus de la dominante bleue présente sur bon nombre des images, peut se révéler gênant. Au final, les conclusions sont évidemment les mêmes que pour le Photosmart 618 : le EI-200, sans être médiocre, souffre de quelques compromis trop affirmés.

Pentax EI-2000

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Résolution Max. (Megapixels) : 2.24
Zoom Max. : Optique 3x / Numérique 2x
Mémoire 8Mo sur CompactFlash
Batteries : Batterie Lithium-Ion rechargeable, 4 piles lithium, Ni-MH ou alcalines AA
Prix : 1140 €

Fruit d'accords de développement entre les sociétés et Pentax, l'EI-2000, identique au Photosmart 912, se voit paré de nombreuses qualités, mais aussi de défauts majeurs. Le design de l'EI-2000 s'apparente trait pour trait à celui du HP Photosmart 912. Les nombreux tests réalisés sur cet appareil nous ont en effet permis de constater, sans étonnement de notre part, les même résultats qu'avec son clone. D'ailleurs, afin de prendre connaissance des options de base du Pentax, n'hésitez pas à vous reporter à l'article consacré au Photosmart. Outre une multitude de fonctionnalités propres aux systèmes numériques, certaines s'inspirent de celles des Reflex. La correction d'exposition permet ainsi de modifier l'intensité de la lumière captée pour éviter des problèmes de sur ou de sous-exposition. Prendre un coucher de soleil vous demandera, par exemple, d'augmenter ce facteur, tandis que photographier un sujet devant une façade noire nécessitera la manipulation inverse (cf. notre article pratique sur le sujet, page 62). Afin de ne pas vous tromper, vous pourrez employer la fonction de "bracketing", qui vous donne trois clichés consécutifs avec des expositions différentes. Parfois, l'emploi du flash intégré se montrera indispensable, mais les résultats obtenus par son intermédiaire se révèleront médiocres, surtout en scène d'intérieur. La mise au point se réalise, quant à elle, de manière très simple grâce à l'utilisation de deux modes Auto-Focus.

Notre avis

D'un point de vue global, l'EI-2000 possède sans conteste des options alléchantes, notamment grâce à une possibilité d'utilisation totalement manuelle, mais ses résultats, comme précisé pour le Photosmart 912, décevront le photographe aguerri...

Sony DSC-P1

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Résolution Max. (Megapixels) : 3.3
Zoom Max. : Optique 3x / Numérique 6x
Mémoire 8Mo sur Memorystick
Batteries : Batterie lithium-ion
Prix : 980 €

Le DSC-P1 figure le parfait milieu de gamme dans le catalogue des Appareils photo numériques de Sony. Il sait faire l'essentiel et le fait plutôt bien. Fort d'une sensibilité de 3,34 Mégapixels, le DSC-P1 produit des clichés avec une définition suffisamment correcte (jusqu'à 2048 x 1536 pixels) pour en tirer des épreuves papier. Cependant, ses couleurs se révèlent particulièrement ternes et manquent franchement de contraste. Il n'en reste pas moins que l'appareil demeure constant quelque soit la luminosité ambiante. Même dans la pénombre, on ne note qu'une faible apparition de bruit, faite de pixels plus ou moins gris (et non verts et rouges, comme on le voit parfois). Par ailleurs, sa batterie au lithium, associée à une électronique particulièrement peu consommatrice, lui assure une autonomie de une à deux heures en fonctionnement, ce qui s'avère tout à fait honnête par rapport à la concurrence. Sa petite taille (comparable à celle d'un GSM) et son faible poids (250 g) permettent une manipulation aisée en toute circonstance. Revers de la médaille, l'ergonomie des commandes du système informatique relève de l'aléatoire (un seul bouton en croix sert à la fois à naviguer dans les menus et à les sélectionner) et l'oeilleton de visée optique ne cadre pas du tout de la même façon que l'objectif (pour les plans rapprochés, il faudra cibler son sujet à partir de l'écran à cristaux liquides, mais l'utilisation prolongée de celui-ci influe, hélas, directement sur l'autonomie de la batterie). On appréciera enfin l'extrême facilité d'utilisation du DSC-P1 à partir d'un PC : connecté via le port USB, l'appareil apparaît automatiquement sur le bureau de Windows et l'on peut consulter les fichiers que contient son Memory Stick comme s'il s'agissait d'un disque

Sony DSC-P50

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Résolution Max. (Megapixels) : 2.1
Zoom Max. : Optique 3x / Numérique 6x
Mémoire 4Mo sur Memorystick
Batteries : 2 piles AA
Prix : 610 €

Présentés comme des appareils d'entrée de gamme bons à tout faire, les DSC-P30 et DSC-P50 de Sony permettront surtout de prendre des photos d'extérieur destinées à une publication sur un site Web. Avec ses toutes petites dimensions, son aspect chromé et sa gamme de fonctions "en veux-tu en voilà", le DSC-P50 de Sony représente le gadget Hi-tech de toutes les poches : une batterie de filtres artistiques pour retoucher ses images par-ci, un mode "Movie" pour filmer des animations Mpeg ou Gif par-là... on en oublierait presque que la fonction première de cet appareil reste la prise de vue. Hélas, le constructeur semble également avoir fait passer cet usage au second plan. Dans la pratique, les images obtenues, médiocres, se satisferont de quelques retouches pour habiller un site Web mais ne peuvent décemment pas s'envisager pour un tirage papier. Car au-delà de la très convenable sensibilité de 2,1 Megapixels, on note des couleurs trop vives (diantre, une pelouse vert fluo ?), des contours qui bavent, des volumes qui s'aplatissent et, pire que tout, l'apparition très anarchique de "bruit" (pixels verts et rouge) dès lors que le sujet manque un peu de lumière (notamment en ce qui concerne les intérieurs). Ajoutons à cela que, pour 4000 francs environ, le DSC-P50 se trouve livré avec le strict minimum : le Memory Stick de 4 Mo ne permettra pas de stocker plus de cinq photos en haute résolution et les deux piles alcalines standard n'offriront qu'une autonomie d'une demi-heure maximum si vous oubliez de lever le pied sur le zoom et le flash.

Sony DSC-S85

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Résolution Max. (Megapixels) : 4.1
Zoom Max. : Optique 3x / Numérique 2x
Mémoire 8Mo sur Memorystick
Batteries : rechargeable Lithium Ion
Prix : 1060 €

Sous le discret habillage d'un appareil professionnel, ce haut de gamme signé Sony a tous les atouts pour faire de l'ombre aux traditionnelles solutions argentiques ! A l'inverse des autres appareils numériques de Sony, le DSC-S85 mise avant tout sur la qualité de l'optique. Ici, l'objectif maison laisse la place à un fort respectable modèle Carl Zeiss et l'électronique embarquée privilégie le traitement temps réel de l'image avec un tout nouveau processeur 14 bits. Le résultat force le respect : les plus petits détails apparaissent même dans la pénombre, les reliefs semblent sauter au visage, les couleurs ne débordent pas et la qualité des différentes focales reste constante. Ce dernier détail a de quoi étonner, le zoom 6x (entendez par là six fois 35mm environ) révélant en réalité une simulation logicielle d'un zoom 210 mm à partir d'un zoom réel d'environ 105mm. Contre toute attente, on ne s'aperçoit pas que l'appareil a inventé lui-même des pixels en agrandissant une zone de l'image. Alléluia, piqué rime enfin avec numérique !

Nos impressions

Les épreuves papier que nous avons effectuées rivalisent avec celles d'un appareil argentique, même si un oeil expérimenté remarquera, à juste titre, que les ombres ont un peu trop tendance à se colorer (les plis d'un tissu blanc apparaissent bleus et ceux d'un tissu jaune deviennent rouges). Outre les anecdotiques fonctions de retouche et de caméscope (jusqu'à 90 minutes de vidéo Mpeg en 320x240), on appréciera l'autonomie du DSC-S85, lequel peut rester vaillant durant deux bonnes heures et demie avant qu'il ne faille recharger sa batterie au lithium. Le seul défaut notable de cet appareil (et de tous ceux de marque Sony d'ailleurs) réside dans son temps de latence : comptez une bonne seconde entre le moment où vous appuyez sur le déclencheur et celui où la prise de vue s'effectue, plus encore une autre pour que la photo s'enregistre sur le Memory Stick.

Toshiba PDR-M60

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Résolution Max. (Megapixels) : 2.3
Zoom Max. : Optique 2,3x / Numérique 2x
Mémoire 4Mo sur SmartMedia
Batteries : 4 piles alcalines AA
Prix : 400 €

Le M60 se présente bien, plus imposant que l'Ixus de Canon, il est cependant beaucoup plus évident de le tenir en main grâce à sa forme bien pensée. L'ergonomie générale du produit est très correcte, même si l'on peut noter quelques défauts comme les boutons de zoom assez difficiles d'accès. Toutefois, cela n'est rien face à la présence de l'objectif dans le viseur, qui empêche de voir une partie de la scène à photographier. Mis à part ces quelques « failles », le M60 reste un appareil agréable à manipuler.

Des performances classiques

Le M60 propose, à l'instar de nombreux modèles disponibles sur le marché, un CCD de 2,3 Mpixels, ce qui permettra d'obtenir des images dans deux résolutions possibles (1792x1200 et 896x600 pixels) au format JPEG dont le taux de compression (et donc la taille ainsi que la qualité de l'image) est réglable par l'intermédiaire d'un menu très bien conçu. Le zoom optique, un "humble" 2,3x est secondé par un zoom numérique 2x. Un mode macro permet de prendre des photos à environ 5cm du sujet, mais pour un bon résultat, il faudra plutôt compter 8 à 10 cm). Le flash est puissant et peut se régler sur 5 modes, il reste cependant faible sur la correction des yeux rouges. Un mode rafale nous offre la possibilité de prendre 16 photographies en l'espace de 4 secondes.

Au final

Le M60 se destine donc plutôt aux familles souhaitant passer de l'appareil classique au numérique avec des performances correctes (les photos sont d'assez bonne qualité ) pour un prix raisonnable. Cependant, on éprouve un peu d'amertume lorsqu'on découvre que la carte SmartMedia fournie avec l'appareil n'a qu'une capacité de 4 Mo...

Toshiba PDR M65

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Résolution Max. (Megapixels) : 3.34
Zoom Max. : Optique 3x / Numérique 2x
Mémoire 8Mo sur SmartMedia
Batteries : 4 piles AA
Prix : 600 €

Le PDR M65 reprend le design et une bonne partie des caractéristiques techniques du M60, l'ergonomie est identique et la seule façon de les différencier sont les inscriptions se trouvant sur les appareils.

Le M65 justifie son existence par deux principales évolutions (pas de réelle nouveauté sur cet appareil). Il s'agit tout d'abord du CCD qui passe à 3,3 Mégapixels, ce qui permet d'obtenir des images en haute résolution (2048x1536 et 1024x768 pixels). La seconde évolution se situe au niveau du zoom optique qui atteint le 3x (le zoom numérique reste à 2x). La longueur focale du M60 est de 8-18 mm alors que le M65 propose désormais un 8-23 mm.

Cependant de nombreuses choses n'ont pas évoluées, et parmi elles cet atroce viseur dont une partie est toujours obstruée par le barillet de l'objectif. Le système de batterie n'a pas changé et est toujours aussi difficile à manipuler, de plus, l'autonomie demeure réduite. Cependant, de bons points ont aussi été conservés notamment les sensibilités disponibles qui sont toujours de 100/200/400 ISO et la prise de vue en noir et blanc. Le transfert des photographies se fait par lien USB grâce aux logiciels et Drivers se trouvant sur le CD-Rom fournit avec l'appareil. Finalement, le Toshiba PDR M65 n'apporte pas grand-chose par rapport au M60 si ce n'est sa résolution accrue et le zoom optique légèrement amplifié. Cela justifie-t-il vraiment l'écart de 2 000 francs avec le M60 ?

HP Photosmart 315

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Résolution Max. (Megapixels) : 2.3
Zoom Max. : Numérique 2x
Mémoire 8Mo sur CompactFlash
Batteries : 4 piles AA
Prix : 280 €

Ne le cachons pas : le Photosmart c315 est un appareil très moyen et les photographes voulant réaliser des photos de grande qualité avec un appareil possédant un grand nombre de fonctionnalités pourront passer leur chemin. Ce produit se destine avant tout aux "débutants" et leur offre un appareil extrêmement simple d'emploi, peu cher, mais disposant toutefois d'un nombre limité d'options. Comme à l'accoutumée avec HP, l'appareil est fourni avec une abondante documentation et son interface se révèle très ergonomique (on accède aux options via un menu animé très bien conçu). Le c315 permet via son capteur haute résolution de 2,1 méga pixels, des formats allant de 640x480 à 1600x1200 en Jpeg 30 bits. Le zoom de 2.5x est de nature numérique et variable avec un libre choix de cadrage. L'appareil se voit en outre livré avec une carte CompactFlash de 8 Mo. L'écran LCD est d'assez bonne qualité et affiche bien la scène. Bien entendu, à courte distance, le viseur n'affichera pas la même scène que l'écran...

A l'épreuve

Les images sont d'une qualité relativement acceptable sauf dans les zones sombres en extérieur ou l'image peut s'avérer catastrophique (énormément de "bruit optique" et d'irisations). Les scènes en mouvement sont de même très mal restituées par l'appareil... On conseillera donc ce Photosmart 315 aux grands débutants tout en soulignant le prix très incisif qui permet au grand public d'accéder à la photo numérique pour 2500 francs.

Kodak MC3

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Résolution Max. (Megapixels) : 0.3
Zoom Max. : Pas de zoom
Mémoire 8Mo sur CompactFlash
Batteries : 3 piles alcalines AAA
Prix : 200 €

Le MC3 constitue davantage un "tout en un" multimédia qu'un appareil photonumérique stricto sensu. Combinant les fonctions de photoscope, camescope et baladeur Mp3, il est évident au regard de son prix très agressif que toute ses caractéristiques s'articulent autour de nombreux compromis. En effet, CCD de 0,3 Mpixels oblige, le MC3 enregistre des clichés de piètre qualité en 640x480. N'espérez pas mieux, l'absence de flash, zoom, et autre mode macro est de mise et les paramètres s'avèrent réduits à leur plus simple expression : le diaphragme ouvre à 2.8-8 automatiquement, la sensibilité est bloquée sur 120 ISO, un retardateur de 10 s est disponible... Sous son rôle de "camescope", le MC3 enregistre des séquences vidéo au format QuickTime (Pal ou NTSC) avec le son dans une résolution de 320x240 à 10 ou 20 FPS (50 à 100 Ko par seconde de clip). Signalons la présence d'un haut-parleur incorporé à l'appareil, ce qui vous permettra de visionner vos clips directement sur l'écran reflectif de 1,8" intégré. Enfin, en baladeur, ce petit Kodak offre un son relativement correct, acceptant des fichiers Mp3 à bitrate fixe ou variable et permettant une égalisation du spectre par l'entremise de cinq préselections. Précisons pour terminer que toutes les données sont enregistrées sur une CF 16 Mo fournie.

Pour qui ?

Vous l'aurez compris, ce produit s'adresse donc à un public assez jeune qui trouvera ici un gadget "hi-tech" assez amusant à utiliser, le but n'étant évidemment pas ici de rivaliser les produits phares de chacun des domaines abordés. Hélas, les 16 Mo de la carte mémoire sont bien insuffisants pour une utilisation réelle et un investissement dans une seconde carte de capacité plus importante ne sera pas superflu.
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