Et encore une enseigne française qui tombe face aux cyberattaques. Cette fois, c'est Leroy Merlin qui tombe, avec encore des données de clients récupérées par des pirates.

Difficile de faire la liste de toutes les entités, publiques ou privées, qui ont eu à subir des cyberattaques, récupérant dans la foulée des données des Français. Des attaques qui permettent ensuite aux criminels de développer des escroqueries assez connues, comme celle de l'arnaque aux livreurs. Et les pirates ne risquent pas de manquer de nouvelles données, vu que les attaques s'enchaînent.
Une attaque qui touche des clients avec un compte de fidélité chez Leroy Merlin
Le service Presse de Leroy Merlin doit à son tour communiquer sur une cyberattaque. Le spécialiste du bricolage et de la décoration a en effet été l'objet d'une attaque, qui a touché plusieurs centaines de milliers de clients possédant un compte de fidélité chez le distributeur.
Comme souvent dans ces cas, les informations les plus importantes que sont les données bancaires et les mots de passe ne sont pas concernés. Il s'agit ici de « données de contact » qui ont été dérobées, soit les noms et prénoms, les adresses physiques et mail ainsi que le numéro de téléphone.

Les cyberattaques ont explosé en France en 2025
« Les clients concernés ont été informés dès que nous avons pris connaissance de l'attaque » explique-t-on du côté du géant appartenant au groupe Mulliez. Des vérifications sont aussi actuellement menées pour connaître précisément l'ampleur de cette cyberattaque. Mais on peut dores et déjà ajouter le nom de Leroy Merlin à la longue liste des entreprises hackées en 2025.
Il faut dire que les choses semblent aller de mal en pis quand on regarde les chiffres officiels. La CNIL a ainsi établi qu'en 2024, les violations touchant plus d'un million de personnes avaient doublé en France, ce qui correspondait au passage d'une vingtaine à une quarantaine d'attaques de ce genre en un an. On n'ose imaginer les chiffres que l'on obtiendra pour l'ensemble de 2025. Pour rappel, lundi, France Travail avait déjà communiqué sur le fait que près de 1,6 million de jeunes suivis par les missions locales pourraient avoir vu leurs informations personnelles dérobées.
Source : 20minutes