Bruxelles travaille actuellement sur un nouveau texte qui pourrait mettre fin au pop-up le plus détesté du web. Et les premiers résultats pourraient arriver très vite.

L'Union européenne est à la pointe quand il s'agit de réguler les excès du monde du numérique. Le Vieux Continent est notamment à l'origine du règlement général sur la protection des données (RGPD) qui a fait des émules partout dans le monde. Mais d'autres régulations ont eu des effets beaucoup moins appréciés, au point même que Bruxelles compte revenir dessus. À l'image de sa législation sur les cookies !
L'Union européenne veut défaire un phénomène… qu'elle a créé !
C'est un pop-up qu'on connaît malheureusement tous. À chaque fois que l'on arrive sur un nouveau site web, une fenêtre apparaît pour nous demander si l'on consent à l'utilisation de cookies. Une fenêtre qui est née de la directive européenne ePrivacy en date de 2009, et qui a changé notre façon depuis de naviguer sur le web.
Le problème, c'est que cette demande s'affichant constamment, il est devenu habituel pour la plupart des internautes d'accepter sans regarder, tant à la longue le processus est un poil fastidieux. Autant dire que qu'après une quinzaine d'années, l'Union européenne ne peut que constater son échec. Mais selon une information de Politico, cette dernière travaillerait sur un nouveau système.

Vers un paramétrage directement dans le navigateur ?
Toujours d'après la même source, des responsables de l'UE ont organisé une réunion en début de semaine avec des géants de la tech pour discuter de ce problème. Un texte omnibus est par ailleurs déjà en préparation, et devrait être présenté en décembre prochain afin de proposer un nouveau cadre pour les cookies.
L'Union européenne réfléchit à des alternatives comme le fait de faire moins souvent apparaître cette fenêtre. Bruxelles pourrait aussi demander la création d'un système grâce auquel l'internaute établit ses préférences sur la question une fois, ce qui devra ensuite être pris en compte par chaque site web, sans action supplémentaire de la part de l'internaute. Une solution intéressante, qui pourrait par exemple passer par le navigateur.
Source : Politico