Xiaomi a lancé il y a quelques jours son premier SUV familial, le YU7. Un modèle qui pourrait être vendu à des prix extrêmement compétitifs.

Le Xiaomi YU7 devrait être particulièrement compétitif © Xiaomi
Le Xiaomi YU7 devrait être particulièrement compétitif © Xiaomi

Aujourd'hui, tout le monde connaît la marque Xiaomi. Le fabricant chinois s'est imposé au niveau mondial avec ses smartphones à prix plus accessibles que ceux des géants traditionnels, ainsi que pour ses montres connectées. Mais le groupe s'est aussi lancé dans le secteur des véhicules électriques. Il y a deux mois, le constructeur lançait ainsi sa première berline électrique SU7. Et il y a quelques jours, c'était au tour de son premier SUV familial Xiaomi YU7 d'être présenté au public. Un véhicule qui pourrait bénéficier de tarifs très attractifs.

Des prix plus bas que la Model Y… en Chine

Lors du lancement du Xiaomi YU7, le patron du groupe, Lei Jun, mettait fin à la rumeur selon laquelle le véhicule serait vendu au prix de 199 000 yuans (environ 24 360 euros). Mais si ce tarif fou ne sera pas atteint, selon de nouvelles estimations nous venant de Car News China, le modèle serait tout de même vendu à des prix extrêmement intéressants.

Car le Xiaomi YU7 sera commercialisé à un tarif plus bas que la Model Y, accessible à partir de 263 500 yuans (environ 32 260 euros) en Chine. La version standard pourrait ainsi être vendue à 245 900 yuans (près de 30 100 euros), la version Pro elle à 275 900 yuans (33 775 euros) quand la déclinaison Ultra devrait être affichée à 329 900 yuans (40 380 euros).

La France ne pourrait pas en profiter ?

Avec ce genre de tarification, Xiaomi va chercher à tailler des croupières à Tesla, qui continue, malgré la concurrence toujours plus intense des fabricants locaux, à afficher de bons chiffres de ventes en Chine. Mais si l'empire du Milieu va pouvoir bénéficier de ces véhicules à prix compétitif, en France, les tarifs éventuels de ce véhicule devraient être plus élevés.

En effet, si Xiaomi décidait un jour de tenter de vendre ses voitures sur le Vieux Continent, elle devrait faire face à de forts droits de douane, mis en place par Bruxelles pour contrer une filière qu'elle considère comme trop subventionnée par Pékin. À moins que les discussions actuelles menées entre la Chine et l'Union européenne puissent à moment changer la donne ?

Source : CarNewsChina