0
Malmené par la concurrence asiatique, le constructeur français de micro-ordinateurs a été placé en redressement judiciaire le 3 juillet dernier.
Malmené par la concurrence 'PC' asiatique et américaine, Unika jette l'éponge.
Le dernier des grands assembleurs français de micro-ordinateurs a été placé en redressement judiciaire le 3 juillet dernier par le tribunal de commerce de Meaux (Seine-et-Marne), ont indiqué Les Echos dans leur édition du 22 août 2006.
Interrogé par 01Net, Cheikh Mbaye, responsable marketing d'Unika, a indiqué qu'une "période d'observation de six mois" a été décidée. Si la justice n'est pas convaincue par le plan présenté par la direction de la société, la liquidation judiciaire pourrait être prononcée dès septembre.
Comment en est-on arrivés là ? Ces cinq dernières années, l'assembleur francilien a vu sa part de marché fondre comme neige au soleil au niveau national, pour atteindre 3% en 2005, contre 9% auparavant.
Quant à son chiffre d'affaires, il a chuté de plus de 30%, à 96,7 millions d'euros l'an dernier, contre 140 millions d'euros sur l'exercice 2004.
Unika dispose d'une unité industrielle en Seine-et-Marne, à Croissy Beaubourg, où travaillent une centaine de personnes sur un effectif total de 143 salariés. En 2005, la société n'a fabriqué que 80.000 unités, contre 140.000 l'année précédente.
Sur son réseau de distribution de référence, les grandes surfaces, la guerre des prix fait rage. Dans ce secteur longtemps dominé par des assembleurs locaux proposant des PC 'sans marque', les multinationales comme l'américain HP et le taïwanais Acer ont fait leur apparition avec des machines proposées à des prix très attractifs.
Résultat, la part de marché des assembleurs du secteur est passée de 24% à 21% en moins d'un an. Unika, comme d'autres, en fait les frais.
Si les composants qui équipent les PC du constructeur français sont d'origine asiatique, comme pour tous les ordinateurs personnels à l'heure actuelle, l'assemblage et la commercialisation de ses produits sont réalisés en France exclusivement.
Comment, dans ces conditions, "rivaliser avec des groupes qui fabriquent leurs machines dans les pays asiatiques ou dans ceux d'Europe de l'Est" où les coûts sont inférieurs ?
Malmené par la concurrence 'PC' asiatique et américaine, Unika jette l'éponge.
Le dernier des grands assembleurs français de micro-ordinateurs a été placé en redressement judiciaire le 3 juillet dernier par le tribunal de commerce de Meaux (Seine-et-Marne), ont indiqué Les Echos dans leur édition du 22 août 2006.
Interrogé par 01Net, Cheikh Mbaye, responsable marketing d'Unika, a indiqué qu'une "période d'observation de six mois" a été décidée. Si la justice n'est pas convaincue par le plan présenté par la direction de la société, la liquidation judiciaire pourrait être prononcée dès septembre.
Comment en est-on arrivés là ? Ces cinq dernières années, l'assembleur francilien a vu sa part de marché fondre comme neige au soleil au niveau national, pour atteindre 3% en 2005, contre 9% auparavant.
Quant à son chiffre d'affaires, il a chuté de plus de 30%, à 96,7 millions d'euros l'an dernier, contre 140 millions d'euros sur l'exercice 2004.
Unika dispose d'une unité industrielle en Seine-et-Marne, à Croissy Beaubourg, où travaillent une centaine de personnes sur un effectif total de 143 salariés. En 2005, la société n'a fabriqué que 80.000 unités, contre 140.000 l'année précédente.
Sur son réseau de distribution de référence, les grandes surfaces, la guerre des prix fait rage. Dans ce secteur longtemps dominé par des assembleurs locaux proposant des PC 'sans marque', les multinationales comme l'américain HP et le taïwanais Acer ont fait leur apparition avec des machines proposées à des prix très attractifs.
Résultat, la part de marché des assembleurs du secteur est passée de 24% à 21% en moins d'un an. Unika, comme d'autres, en fait les frais.
Si les composants qui équipent les PC du constructeur français sont d'origine asiatique, comme pour tous les ordinateurs personnels à l'heure actuelle, l'assemblage et la commercialisation de ses produits sont réalisés en France exclusivement.
Comment, dans ces conditions, "rivaliser avec des groupes qui fabriquent leurs machines dans les pays asiatiques ou dans ceux d'Europe de l'Est" où les coûts sont inférieurs ?
