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L'achat par la diplomatie américaine de PC Lenovo, société détenue par un fonds contrôlé par l'Etat chinois, attise les tensions entre Washington et Pékin.
Lenovo, 3ème fabricant mondial de PC, réagit aux critiques de Washington.
Le fabricant chinois, qui a racheté pour 1,75 milliard de dollars l'activité PC du groupe informatique américain en 2005, déplore "un climat de guerre froide".
Aux Etats-Unis, des parlementaires se sont émus de l'achat récent, pour 13 millions de dollars, de 16.000 ordinateurs Lenovo par le Département d'Etat américain.
Afin de les rassurer, la semaine dernière, le Département a indiqué que ces PC serviraient "uniquement au traitement de données non confidentielles". En outre, il ne serait plus question de connecter du matériel Lenovo au réseau sécurisé reliant la diplomatie US à Washington DC, à des ambassades à travers le monde.
Bien que ces PC aient été assemblés en Caroline du Nord et au Mexique, avec des composants fabriqués à Taïwan, et ce dans les usines qui, auparavant, appartenaient à IBM, le Département est prêt à modifier ses méthodes d'achat.
Yang Yuanqing parle "d'injustice et de discrimination". Le président du conseil d'administration de Lenovo a réaffirmé jeudi 25 mai 2006 que les PC livrés sont dépourvus de dispositif de surveillance, matériel ou logiciel.
"Le gouvernement chinois n'est pas impliqué dans les opérations quotidiennes de la compagnie, ni dans notre positionnement stratégique, ni dans la nomination de notre CEO ou encore notre financement", a-t-il déclaré lors d'un point presse à Hong Kong.
Avant d'ajouter : "Si Legend Holdings est bien notre principal actionnaire, 48%, cela ne fait pas de Lenovo un groupe contrôlé par l'Etat chinois."
Lenovo a vendu 15 millions de PC dans le monde l'an dernier, contre respectivement 31,7 et 36,76 millions pour les américains HP et , chef de file du marché.
Lenovo, 3ème fabricant mondial de PC, réagit aux critiques de Washington.
Le fabricant chinois, qui a racheté pour 1,75 milliard de dollars l'activité PC du groupe informatique américain en 2005, déplore "un climat de guerre froide".
Aux Etats-Unis, des parlementaires se sont émus de l'achat récent, pour 13 millions de dollars, de 16.000 ordinateurs Lenovo par le Département d'Etat américain.
Afin de les rassurer, la semaine dernière, le Département a indiqué que ces PC serviraient "uniquement au traitement de données non confidentielles". En outre, il ne serait plus question de connecter du matériel Lenovo au réseau sécurisé reliant la diplomatie US à Washington DC, à des ambassades à travers le monde.
Bien que ces PC aient été assemblés en Caroline du Nord et au Mexique, avec des composants fabriqués à Taïwan, et ce dans les usines qui, auparavant, appartenaient à IBM, le Département est prêt à modifier ses méthodes d'achat.
Yang Yuanqing parle "d'injustice et de discrimination". Le président du conseil d'administration de Lenovo a réaffirmé jeudi 25 mai 2006 que les PC livrés sont dépourvus de dispositif de surveillance, matériel ou logiciel.
"Le gouvernement chinois n'est pas impliqué dans les opérations quotidiennes de la compagnie, ni dans notre positionnement stratégique, ni dans la nomination de notre CEO ou encore notre financement", a-t-il déclaré lors d'un point presse à Hong Kong.
Avant d'ajouter : "Si Legend Holdings est bien notre principal actionnaire, 48%, cela ne fait pas de Lenovo un groupe contrôlé par l'Etat chinois."
Lenovo a vendu 15 millions de PC dans le monde l'an dernier, contre respectivement 31,7 et 36,76 millions pour les américains HP et , chef de file du marché.