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Selon les conditions générales de vente de SFR et Orange, la voix sur IP est interdite à leurs abonnés 3G utilisant un PC portable et une carte PCMCIA
Les utilisateurs de Skype ne vont certainement pas apprécier. Selon les conditions générales de vente de SFR et Orange, la voix sur IP (tout comme le streaming ou le peer-to-peer) est interdite à leurs abonnés 3G utilisant un PC portable et une carte PCMCIA.
"Le réseau radio est une ressource rare. Il est donc nécessaire d'éviter les connexions permanentes pour ne pas monopoliser le réseau. Ces usages sont par conséquent proscrits afin de garantir la meilleure qualité de service aux clients de SFR Entreprises. " explique SFR, qui précise également se réserver le droit de résilier la ou les lignes concernées en cas d'usage répété.
Derrière cette explication effectivement justifiée pour le Peer-to-peer ou le streaming, semble en fait se cacher une forme de protectionnisme contre des solutions de voix sur IP 100% logicielles comme Skype, Wengo ou encore MSN Messenger, susceptibles de cannibaliser les offres de téléphonie traditionnelles.
Interrogés par NetEconomie.com sur la légalité de ces clauses, des autorités comme l'AFOM ou l'ART se déclarent non compétentes et renvoient vers les opérateurs. Reste à expliquer aux utilisateurs de Skype sur un PC portable qu'ils ont droit de téléphoner sur une ligne ADSL mais que c'est interdit sur une ligne UMTS...
Les utilisateurs de Skype ne vont certainement pas apprécier. Selon les conditions générales de vente de SFR et Orange, la voix sur IP (tout comme le streaming ou le peer-to-peer) est interdite à leurs abonnés 3G utilisant un PC portable et une carte PCMCIA.
"Le réseau radio est une ressource rare. Il est donc nécessaire d'éviter les connexions permanentes pour ne pas monopoliser le réseau. Ces usages sont par conséquent proscrits afin de garantir la meilleure qualité de service aux clients de SFR Entreprises. " explique SFR, qui précise également se réserver le droit de résilier la ou les lignes concernées en cas d'usage répété.
Derrière cette explication effectivement justifiée pour le Peer-to-peer ou le streaming, semble en fait se cacher une forme de protectionnisme contre des solutions de voix sur IP 100% logicielles comme Skype, Wengo ou encore MSN Messenger, susceptibles de cannibaliser les offres de téléphonie traditionnelles.
Interrogés par NetEconomie.com sur la légalité de ces clauses, des autorités comme l'AFOM ou l'ART se déclarent non compétentes et renvoient vers les opérateurs. Reste à expliquer aux utilisateurs de Skype sur un PC portable qu'ils ont droit de téléphoner sur une ligne ADSL mais que c'est interdit sur une ligne UMTS...