Sur la technologie, rien de bien spectaculaire : deux services seront lancés au début. Le premier, dédié à la musique en streaming, s'apparente à un Spotify ou à un Deezer disponible sur les appareils Sony. Le second est son pendant vidéo, et délivrera des contenus de Sony Entertainment. Les deux services seront en premier lieu disponibles sur les téléviseurs Bravia connectés à Internet, sur les ordinateurs personnels et sur PS3, pour se déployer plus tard « sur tous les appareils nomades de Sony, » selon le Président de Sony Europe, Fujio Nishida. Y compris donc les téléphones Sony-Ericsson.
Principal avantage selon Sony : la taille du catalogue. Le Japonais promet de déverser des millions de titres musicaux, et des contenus à la pelle. Le géant a d'ailleurs annoncé qu'il collaborerait « avec les meilleurs studios locaux » dans les pays où il se lancerait, pour proposer leurs films dans son catalogue. La liste de pays n'est pas encore très longue en Europe, mais la France est concernée, et verra le service dès cette automne, avec l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Italie.
Côté conditions, on n'en saura évidemment pas beaucoup plus avant le lancement officiel. Du cloud, du streaming, mais à part ça... Aucun prix n'a par exemple été annoncé - ce qui aurait de toute façon été compliqué vu le caractère européen de l'IFA, et les annonces seront reportées dans les différents pays concernés. On sait tout de même que les films loués pourront être regardés dans les 14 jours après leur téléchargement, et autant de fois que l'utilisateur le souhaite dans les 48h qui suivent le premier visionnage. Sony promet pour l'automne « une utilisation instantanée et facile » à destination des mélomanes et cinéphiles.