Certains abonnés de Free Mobile constatent depuis le début de l'après midi des difficultés sur le réseau. Le quatrième opérateur confirme sur sa hotline qu'une « perte généralisée de signal » touche actuellement toute la France.
Les syndicats CFE-CGC et Unsa d'Orange, SFR et Bouygues Telecom considèrent que les mesures du réseau de Free Mobile menées par l'Arcep ne sont pas fiables. L'organisation regrette que le régulateur ait mené son étude avec « un simple téléphone mobile ».
Free a modifié mercredi l'interface qui permet aux clients Free Mobile de se connecter à leur compte client. Celle-ci fait désormais appel à un clavier virtuel comme on en trouve sur les sites de banque. Peu accessible, le dispositif handicape également les applications de suivi conso non officielles... au moins temporairement.
Free Mobile vient finalement de lancer l'« option data » du forfait à 2 euros, attendue depuis le lancement de l'offre, suite à une polémique concernant la méthode détournée qui pouvait entrainer une activation involontaire.
Un développeur indépendant s'est mis en tête de mettre au point une application iPhone / iPad dédiée aux abonnés Free Mobile. En échange de 1,59 euro, elle leur permettra d'accéder aux données émanant de leur compte client, à commencer par le « suivi conso ».
Pour Stéphane Richard, les problèmes liés à l'arrivée des abonnés Free Mobile sur son réseau pourraient venir du fait que le nouvel opérateur se comporte de façon trop laxiste avec ses abonnés sur la question de l'accès à Internet illimité. Le phénomène serait amplifié par le nombre de ces abonnés : aux alentours de 1,5 million.
Après l'achat direct des smartphones pour ses abonnés, Free Mobile propose désormais le paiement en plusieurs fois. Les tarifs sont sans surprise et reflète bien l'offre « sans frais » vantée par l'opérateur.
Orange fait monter la pression autour de l'accord d'itinérance qui permet à Free Mobile d'exploiter son réseau. Il soupçonne ce dernier d'être à l'origine d'un « très grave incident » survenu le 7 février dernier, consécutif à une utilisation abusive de ses ressources réseau. Les deux opérateurs doivent se rencontrer mardi pour en discuter.
Mise à jour : Univers Freebox a mené son enquête concernant ce souci présumé de carte SIM et, citant des « experts en cartes à puce », indique que les deux modèles de cartes SIM expédiés par Free Mobile émaneraient en fait de deux fournisseurs différents mais ne différeraient pas au niveau des spécifications. « toute société voulant assurer une pérennité d'approvisionnement sélectionnera 2 sources de fournisseurs. Ceci permet également un meilleur contrôle sur le prix des SIM » explique une source du site. Une autre source précise que la technologie NFC n'entre pas en ligne de compte non plus, et que même si elle est potentiellement intégrée dans les deux modèles de cartes qui circulent, elle n'est de toute façon pas activée.
Free Mobile a présenté hier ses offres tarifaires à destination des MVNO, mais les propositions du nouvel opérateur n'ont, de toute évidence, pas convaincu les opérateurs virtuels eux-mêmes : certains d'entre eux, rassemblés au sein d'Alternative Mobile, dénoncent une « mascarade ».
La Freebox RévolutionLe tribunal correctionnel de Paris a condamné, hier, le FAI Free à 100 000 euros d'amende et 40 000 euros de dommages et intérêts, pour « pratiques commerciales trompeuses ». Une condamnation qui fait suite à une plainte déposée en 2007 par l'UFC-Que Choisir, et à une enquête menée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
La saga des réseaux mobiles continue : SFR a mené sa propre enquête concernant le taux de couverture de la population par Free Mobile, et a constaté que ce dernier serait loin d'être aussi étendu que le trublion du Net le laisse entendre. SFR demande donc à l'ARCEP d'enquêter sur la question.
En marge du lancement des ventes de téléphones, Free Mobile a également mis en place le système de suivi de la consommation à destination de ses clients. Le service affiche, pour l'heure un bug sans gravité.
Mise à jour 1er février : Une partie des téléphones proposés par Free Mobile sont désormais accessibles à la commande, à condition de payer à l'achat. Le service proposant d'étaler le paiement sur 12 ou 24 mois n'est pas encore disponible, et certains terminaux ne sont pas encore vendus : c'est le cas du Galaxy SII, du BlackBerry Curve 3G et de l'iPhone 4S, qui seront « disponibles prochainement ».
Free Mobile respecte-t-il ses engagements en matière de couverture réseau ? Une question que se posent activement deux organisations syndicales d'Orange, SFR et Bouygues Telecom, qui saisissent aujourd'hui l'Arcep pour avoir une réponse.
Dans un entretien accordé aujourd'hui au Monde, Franck Esser, le PDG de SFR, revient pour la première fois sur le lancement de Free Mobile et les déclarations de Xavier Niel, qui sont selon lui à l'origine d'une vague de violence dans les boutiques des opérateurs concurrents. Franck Esser a également profité de l'occasion pour affirmer que SFR ne s'alignerait pas sur les prix de Free.
Le dirigeant de Free était invité par la Commission affaires économiques de l'Assemblée nationale. Xavier Niel a profité de ce rendez-vous pour donner plus d'informations sur la stratégie de l'opérateur, en particulier sur le marché mobile.
Stéphane Richard, patron de France Télécom, prend une nouvelle fois le mors aux dents. Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, il dénonce le « show indigne » orchestré par Xavier Niel autour du lancement de Free Mobile et dénonce le risque que ferait peser sur le secteur des télécoms le passage au tout low-cost.
L'opérateur avait déjà formulé de nouvelles offres à destination de ses propres clients en réaction à Free Mobile. Cette fois, Virgin Mobile annonce le lancement de sa gamme Extaz, une série d'abonnements incluant un smartphone.
Richard Viel, directeur général délégué de Bouygues Télécom, a déclaré ce matin à l'AFP que l'opérateur avait perdu un peu plus de 25 000 abonnés qui ont décidé de porter leur numéro vers Free Mobile. Bouygues n'a cependant pas validé la rumeur indiquant que 300 000 de ses abonnés auraient, en tout, quitté l'opérateur depuis le 10 janvier.
Une semaine après le lancement de son offre mobile, Free a déjà effectué certaines modifications dans sa grille tarifaire : le site Capital a repassé au crible les 40 pages du fichier proposé en téléchargement chez l'opérateur, et a constaté quelques différences, le plus souvent à la baisse pour ce qui est des appels passés vers l'étranger.
Après Auchan Telecom ce matin, c'est au tour de Coriolis, autre opérateur virtuel du réseau SFR, d'annoncer un forfait illimité sans engagement. Mais cette offre apporte-t-elle quelque chose de nouveau par rapport aux autres forfaits du même type ? Cela reste à démontrer.
L'UFC-Que Choisir a relevé des défauts d'information dans les conditions générales des offres Free Mobile. L'association reproche à l'opérateur de ne pas suffisamment chiffrer ce qu'il qualifie d'utilisation abusive.
L'arrivée de Free sur le marché de la téléphonie mobile le 10 janvier dernier n'a pas perturbé que la concurrence : les services qui gèrent la portabilité des numéros de téléphones sont à l'heure actuelle saturés par les demandes de transferts des opérateurs vers Free Mobile. Un problème conséquent qui entraine des retards de livraison.
Selon Le Figaro, des opérateurs concurrents de Free Mobile auraient envoyé des huissiers dans les rues pour faire constater les dysfonctionnements du réseau, qui ne serait, selon certains, « pas allumé ». Un constat qu'a rapidement démenti Xavier Niel.
En attendant les premiers chiffres, on peut d'ores et déjà affirmer qu'Iliad a réussi le lancement de Free Mobile, au moins sur le plan médiatique. Selon GFK, 97% des Français auraient en effet entendu parler de l'arrivée du quatrième opérateur. 78% d'entre eux envisageraient même de recourir à ses services à court ou moyen terme.
L'association UFC-Que Choisir s'est penché sur les petites lignes des offres Free Mobile, et publie aujourd'hui un rapport qui pointe du doigt « les mêmes défauts que ches les autres opérateurs de téléphonie mobile ». Au programme, clauses abusives, restrictions d'usages et tarifs loin d'être avantageux dans certains cas. De quoi relativiser le buzz qui dure depuis le début de la semaine.
Comme on pouvait s'y attendre, l'engouement autour de Free Mobile et les difficultés pour s'inscrire lors des premières heures d'accès au site ont donné des idées aux escrocs du Net, qui ont vu là un bon potentiel pour se lancer dans l'hameçonnage d'internautes.
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