A en croire le Wall Street Journal, la Commission européenne aurait exprimé son inquiétude lors de l'examen préliminaire du rachat. L'institution souhaite notamment en savoir plus sur la stratégie d'Intel d'introduire la sécurité au sein même des microprocesseurs.
Comme nous l'expliquions, Dave De Walt, le p-dg de l'éditeur de sécurité avait fait un point sur les activités futures de la firme. Après le récent rachat par Intel, McAfee s'est donné de nouveaux objectifs, notamment en matière de sécurisation des environnements virtualisés.
Lors d'une conférence, McAfee expliquait comment il souhaitait ajouter une dose de sécurité dans l'hyperviseur (plate-forme qui permet à plusieurs OS d'être « synchronisés » dans un environnement virtualisé). Pour confirmer cette position, Paul Otellini, le p-dg d'Intel, avait alors pris pour exemple l'AMT (Active Management Technology) utilisée dans les puces vPro d'Intel.
La Commission européenne va donc devoir se positionner sur cette intention de porter la sécurité à d'autres niveaux. Concrètement, elle s'inquiète que les deux firmes aient un accès privilégié aux technologies, ce qui pourrait nuire à la concurrence. Pour rappel, cette procédure d'étude a débuté en novembre.