Le scooter électrique imprime sa marque en France comme une solution de mobilité propre efficace et pratique au quotidien. Voici tout ce qu'il faut savoir sur ce mode de déplacement parfait en milieu urbain.

En France, 10 % des 206 955 motos et scooters vendus en 2021 étaient déjà électriques, un chiffre en forte hausse par rapport à 2018. Rechargeables et dotés d'une bonne autonomie, les scooters électriques s'imposent comme une alternative propre aux vélos électriques, avec pour avantage un meilleur confort au quotidien.
Comme les vélos, ils se faufilent partout en ville, leur terrain de jeu idéal. Mais pas seulement : car ils sont loin d'être pénalisés en termes de performances. Des marques comme Easy-Watts proposent en effet l'une des gammes de scooters électriques les plus complètes du marché, avec des motorisations équivalentes à des cylindrées thermiques de 50 cm³ ou 125 cm³.
L'entreprise, fondée par deux passionnés à Minihy-Tréguier dans les Côtes-d'Armor, se réjouit de cette tendance qui bénéficie en particulier aux ventes de deux de ses modèles baptisés e-opai (50 cc) et e-trax (125 cc).
Des scooters électriques à la pointe de la technologie
Après des décennies de stagnation, la technologie des batteries électriques lithium-ion au coeur des voitures et des scooters électriques connaît depuis quelques années des évolutions rapides. Leur prix a considérablement diminué, alors même que ces dernières sont dotées de toujours plus de capacités, et deviennent toujours plus durables.
Un véritable progrès qui tire enfin un trait sur la technologie des batteries au plomb, dont la présence sur le marché diminue désormais très vite. Ces dernières avaient en effet une série d'inconvénients majeurs. D'abord, leur impact environnemental, en raison de la toxicité du plomb. Mais aussi de leur durée de vie plutôt faible.
Les batteries au plomb voient en effet leur capacité diminuer significativement autour d'un an d'utilisation intensive. Alors que les dernières générations de batteries Lithium-ion retiennent au moins 80% de leur capacité initiale au bout de 50 000 km. Autre inconvénient : leur poids, qui a un énorme impact sur l'autonomie possible avec un scooter électrique basé sur une batterie au plomb.

Sans parler des temps de charge, particulièrement longs avec cette technologie relativement ancienne. Plus légères, les batteries électriques utilisées aujourd'hui dans de nombreux scooters dont ceux de Easy-Watts délivrent plus de puissance.
Ce qui permet d'utiliser des moteurs plus performants, réduisant l'écart avec ce que délivrent les scooter thermiques classiques. Par exemple, le moteur brushless de l'e‑opai de la marque, équivalent 50 cm³, délivre 3 000 W en crête et 2 400 W en nominal et offre trois modes de conduite (25, 35 et 45 km/h).
La configuration est modulaire, ce qui lui permet de recevoir une ou deux batteries amovibles de 72 V 20 Ah. Sachant que chaque batterie lui donne 65 km d’autonomie. Plus puissant, le modèle e-trax peut atteindre jusqu'à 100 km d’autonomie pour une vitesse de pointe pouvant atteindre 110 km/h.
Des avantages, mais aussi quelques inconvénients à prendre en compte
Au-delà de la technologie sur laquelle ils reposent, les scooters électriques sont truffés d'avantages sur d'autres modes de transport. Ils permettent d'éviter plus facilement les embouteillages, par rapport à la voiture. Et sont généralement plus simples à garer au pied de votre destination.
Outre leur bonne autonomie et leurs performances supérieures, ils apportent plus de confort que les vélos électriques au quotidien, grâce à leur meilleure assise, leur petit coffre de transport juste au-dessous, et bien sûr par l'absence de pédalier. Mais il faut aussi compter avec quelques petits inconvénients.
En hiver, et par temps de pluie, ils restent relativement désagréables à conduire en comparaison d'une voiture, et ne permettent pas de transporter plus d'un passager. Il faut également prendre en compte la réglementation en France, qui implique de respecter plusieurs obligations. Dont un permis AM (anciennement BSR) en cas d'absence de permis B.
Mais aussi le port d'un casque homologué, entre autres mesures de sécurité, la souscription à une police d'assurance, et un entretien régulier pour rester en règle.
Les scooters électriques sont promis à un bel avenir
Entre le nombre croissant de villes qui déploient des flottes de scooters électriques en libre service, et la volonté des pouvoirs publics de désengorger les axes routiers, ce type de deux roues sera sans le moindre doute l'un des modes de transports urbains individuels les plus prévalants dans un avenir proche.
Véritables pierre angulaire de stratégies locales pour diminuer la pollution de l'air, les scooters électriques voient leur technologie évoluer très rapidement. Avec à la clé toujours plus de sécurité, et de confort, notamment du côté des temps de charge et de l'autonomie.
Comment bien choisir un scooter électrique en 2025 ?
Les critères de choix dépendent surtout du type de déplacements que vous comptez effectuer au quotidien. Inutile de choisir une autonomie exagérée pour des déplacements domicile-travail assez proche, puisque vous pouvez détacher les batteries pour les charger chez vous lorsque vous rentrez du travail.
Au-delà, les fonctionnalités connectées sont aussi un critère de choix qui peut faire la différence, en vous offrant plus d'options pour suivre la capacité du véhicule, ou son état général. Ces fonctionnalités sont par ailleurs un critère de choix central pour les collectivités qui souhaitent se lancer dans la mise à disposition de scooters en libre-service.