Acer, Canon, Olympus: 3 compacts « petit prix »

18 janvier 2006 à 08h18
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Trois compacts « petit prix »

Bien souvent, à côté d'un, deux ou plus encore de compacts aux caractéristiques alléchantes et promis à un beau succès public, les constructeurs proposent quelques modèles entrée de gamme. Ce sont des modèles « discrets », conçus pour les budgets serrés, mais dont on peut parfois se demander ce qui les distingue des autres modèles plus médiatiques. On peut également se demander ce que « valent » ces appareils proposés à moins de 200 euros et où sont réalisées les économies par rapport aux modèles supérieurs. Dernière question enfin, en dehors de leur prix, ces appareils ont-ils des arguments pour séduire ?

Ce comparatif met ainsi face à face trois des modèles « petit prix » parmi les plus récents annoncés par les constructeurs. Ce ne sont donc ni les plus design, ni les plus performants, ni les plus novateurs des appareils 2005, juste les moins chers. Du boîtier et de son ergonomie en passant par les modes et les menus, nous allons tâcher de vous montrer ce qu'on peut attendre en termes de performances et de qualité d'image de chacun de ces appareils, à savoir les Acer CI-6330, Canon PowerShot A410 et Olympus Camedia FE-120.

 Acer CI-6330 Canon PowerShot A410 Olympus Camedia FE-120
 

CapteurCCD de 6,2 MPCCD 1/3,2 de 3,2 MPCCD 1/2,5" de 6 MP
Objectif3 x eq. 36 - 108 mm f/2,8 - f/4,83,2 x eq. 41 ? 131 mm f/2,8 - f/5,13 x eq. 38 - 114 mm f/2,8 - f/4,9
Ecran / viseur2''- 130 000 pixels / Oui1,5''- 120 000 pixels / Oui1,8''- 85 000 pixels / Non
Alimentation2 piles alcalines AA2 piles alcalines AA2 piles alcalines AA
CartesSD / MMCSD / MMCxD
Vitesse1 - 1/1 000 sec1 ? 1/2 000 sec4 -1/2 000 sec
SensibilitéAuto, 64-200Auto, 50-200Auto, 50-320
Dimensions91 x 61 x 31,5 mm / 160 g103 x 51,8 x 40,3 mm / 150 g106 x 56 x 36 mm / 140 g

Acer CI-6330

Le CI-6330 est un appareil simple et a priori classique, mais dont la face supérieure est un peu atypique ; l'interrupteur n'est pas une commande indépendante : on le trouve au centre de la molette de sélection des modes. On remarquera en regardant cette molette qu'Acer reprend la terminologie de Canon (« Av » pour Aperture value et « Tv » pour Time value) ou lieu des « A » (Aperture) et « S » (pour « Speed ») qui désignent plus classiquement les modes priorité ouverture et vitesse.

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L'arrière est plus classique, avec un zoom qui prend la forme d'un double-curseur et une commande quadri-directionnelle avec touche pour la validation en son centre, et quatre des réglages les plus utiles sur son pourtour : macro, réglages du flash, retardateur et correction d'exposition. Les trois commandes restantes sont celles de lecture, menu et suppression d'images / paramètres d'affichage. La signalétique est simple et efficace... au point que la commenter serait superflu !

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Le CI-6630 est un appareil que l'on peut utiliser sitôt pris en main. Acer apporte peu d'attention au confort d'utilisation : six point antidérapants sous le pouce, et c'est tout ! Pour le reste, le CI-6330 est un appareil très sobre, ramassé, plutôt carré et, comme les deux autres modèles, plutôt profond.

Naviguons dans les menus

Les menus auraient gagnés en lisibilité en s'affichant sur un fond uni ; venant comme ici en surimpression sur l'écran, on a souvent du mal à les distinguer. Ceci dit, c'est presque le seul reproche que l'on pourra leur faire. Les réglages sont limités à quatre par onglet, ce qui leur permet de s'afficher intégralement lors de la navigation pour un plus grand confort. Les menus sont ensuite tout à fait explicites avec une icône, un intitulé pour représenter les réglages, et des options très claires. Il ne manquerait plus qu'ils soient jolis (mais les goûts et les couleurs...) pour être dignes d'éloges.


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Les menus du CI-6330

Il n'y a guère qu'un réglage qui appelle des explications :
  • Mode capture (Individuel / Continu / AEB) : Lorsque « continu » est sélectionné, trois photos sont prises consécutivement après une simple pression sur l'obturateur. La position AEB (Exposition automatique par plages) correspond quant à elle au Bracketing, mode dans lequel l'appareil prend trois prises de vue consécutives en modifiant sensiblement l'exposition sur chacun des clichés. Le mode CI-6330 étant un peu singulier, on y reviendra dans la partie « Quid des performances ? ».

La touche Menu n'est pas le seule à abriter des réglages : tous ceux de type utilisateur s'affichent lorsque l'on positionne la molette sur Setup.

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Les réglages de type utilisateur sont accessibles depuis la molette de sélection des modes


En mode prise de vue
Une simple pression sur l'une des quatre touches du pad affiche les options disponibles pour chacun des réglages : on n'a pas à quitter l'espace de travail pour modifier les réglages, ce qui est là encore un vrai confort.

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Quelques options sont disponibles directement depuis l'espace de travail

Les valeurs de vitesse et d'ouverture ne sont indiquées que dans le cas des modes manuel et priorité. C'est bien, mais ça aurait été beaucoup mieux si elles avaient été visibles également dans les autres modes (P par exemple). Surtout, il aurait été bon de les retrouver en mode lecture pour aider à répondre à quelques questions élémentaires comme : ce flou est-il du à une vitesse trop basse ? L'autre indication fantôme, en lecture, est celle de la sensibilité. Quel que soit le mode, et qu'on la fixe manuellement ou qu'on laisse l'appareil la faire varier automatiquement, cette valeur est la grande inconnue.

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Les icônes se répartissent de part et d'autre de l'écran


En mode lecture
Le CI-6330 ne propose que peu d'options après la prise de vue, à savoir principalement un mode diaporama avec intervalle d'affichage de 3, 5 ou 10 secondes, et une option « Rognage » qui ne permet pas de recadrer les photos mais bien de les redimensionner (en 4, 2 ou 0,3 millions de pixels).

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Les réglages en mode lecture


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L'interface en mode lecture


Du côté des modes

Le CI-6330 est le seul des trois appareils testés à disposer de modes manuel et priorité.

En mode manuel et priorité
Que ce soit en mode manuel ou priorité, le CI-6330 a pour nous une délicate attention, celle d'indiquer par un message succinct la commande à utiliser pour faire varier l'ouverture et la vitesse. Il s'agit de la touche OK située au centre du pad. La vitesse varie entre 1 et 1/1 000 seconde et l'ouverture entre f/2,8 et f/6,7.



En mode automatique
Il n'y a qu'en mode automatique que les menus subissent une cure d'amaigrissement, pour ne plus afficher que les réglages de taille, qualité et cadence d'acquisition d'image.

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En mode auto, les menus sont limités au strict minimum


En mode programme
On garde le bénéfice des automatismes, tout en retrouvant l'accès aux réglages et options.

En modes scène
Là encore, c'est la touche OK qui sert à afficher les modes et à valider sa sélection une fois le choix effectué entre nocturne, paysage, portrait et sport. Le CI-6330 s'en tient donc au strict minimum en ce qui concerne les modes scènes, se limitant aux quatre plus utiles, ce qui est plutôt une bonne chose. Ces modes ne sont pas accompagnés d'un commentaire du style « Sport : pour disposer d'une vitesse élevée capable de figer les sujets en mouvement », et ça manquera sans doute à certains.

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Le CI-6330 propose seulement 4 modes scènes, les plus courants et les plus utiles


Quid des performances ?

Est-ce la volonté de présenter des menus concis qui a conduit Acer à faire l'impasse sur quelques réglages pourtant bien utiles ? On déplore ainsi l'absence de Balance des blancs manuelle, d'une commande pour la mise au point manuelle ainsi que la possibilité de décentrer le collimateur AF... Pour un boîtier qui se veut un peu avancé comme en témoigne la présence des modes manuel et priorité, c'est surprenant, car cela manque vraiment, et surtout, cela fait beaucoup de lacunes pour un seul appareil !

L'absence d'un mode de mesure multizones aux côtés de ceux de « centrale pondérée » et « spot » est ainsi difficile à expliquer : comment Acer a-t-il pu faire l'impasse sur un mode qui est à la fois le plus utilisé et le plus adapté à la majorité des situations ? Les autres oublis sont comparativement moins gênants, quoique... Il y a tant de situations comportant un éclairage « mixte » (mélange de lumière du jour et d'intérieur) : comment les reproduire fidèlement si l'on ne peut pas régler manuellement la balance des blancs ? Revenons également sur le réglage de bracketing mentionné un peu plus haut. Par défaut, la sélection du réglage AEB donne pour résultats trois vues avec les valeurs d'exposition suivantes : - 0,7 / 0 / + 0,7 IL. Cet intervalle de 0,7 IL est trop conséquent pour la plupart des situations. Que se passe-t-il alors lorsque l'on entre manuellement une correction d'exposition plus adaptée comme celle de + 0,3 IL ? L'appareil effectue trois prises de vue avec les valeurs suivantes : - 0,3 / + 0,3 / + 1 IL. Pourquoi ne pas proposer d'exposition nominale, et pourquoi aller jusqu'à une surexposition d'1 IL ? C'est trop. Bref, ce réglage bracketing d'habitude si simple et si utile est ici un peu mal pensé. Et s'il fallait continuer la liste déjà conséquente des manques et des erreurs, on pourrait mentionner l'absence de flash synchro lente ou 2e rideau.

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Certains réglages (mode de mesure d'exposition, bracketing) sont peu convaincants

En ce qui concerne la réactivité et l'endurance, le CI-6330 est dans la moyenne des appareils de ce petit comparatif. Assez lent à l'allumage, il affiche des temps moyens (respectivement 1 et 2 secondes) pour la mise au point en forte et basse lumière. Ses capacités en acquisition rapide d'image sont en revanche plutôt décevantes : les rafales sont peu nerveuses, et limitées à trois prises de vue consécutives.

Le CI-6330 a un viseur optique avec réglage dioptrique. Cela aurait pu être une très bonne nouvelle, mais il est malheureusement trop inconfortable pour être vraiment utilisable. Ce n'est pas son seul handicap : ainsi, contrairement au PowerShot A410 qui fera clignoter ses deux diodes pour signaler une mise au point défaillante, ici rien ne vient dire à l'utilisateur que la netteté n'a pas été obtenue. Enfin, il affiche (mais c'est le lot des viseurs sur ce type d'appareil) une vue souvent en décalage avec celle de l'écran. On ne l'utilisera guère que lorsque l'on n'a pas besoin d'un cadrage précis. L'écran quant à lui se rafraîchit assez lentement, et sa résolution est parfois insuffisante pour se faire une idée du rendu des détails. On remarque également une tendance à la rémanence à l'affichage et à l'extinction de l'appareil.

« Enfin », le CI-6330 n'est pas exempt de « bugs » qui, même s'ils sont légers, viennent ternir son image. Ainsi, l'appareil affiche 50 Iso tandis que les photos prises avec cette sensibilité affichent 64 à la lecture des exifs. Qui croire ? Le manuel et la fiche technique nous laissent également pantois : la fiche technique n'affiche pas les vitesses maximales et minimales, et le manuel est coutumier des fautes d'orthographe et des phrases mal construites, mal traduites comme (p. 43) : « Utilisation de l'appareil photo numérique comme un ordinateur ».

Conclusion

Le CI-6330 est un appareil qui peut déconcerter. Avec ses modes manuel et priorité pour les utilisateurs avertis, et son interface plutôt bien pensée, il aurait pu être un bon compromis simplicité d'utilisation / réglages avancés. Mais pour cela, il aurait fallu qu'il ne fasse pas l'impasse sur quelques réglages essentiels. Un appareil sans mesure d'exposition multizones par exemple, est-ce pensable ? On peut ainsi, sans chipoter, faire nombre de reproches sérieux au CI-6330, tels l'absence de balance des blancs personnalisée et de mise au point manuelle... Malgré une apparence d'appareil avancé, le CI-6330 est bien moins riche en fonctions qu'un Canon A410 qui revendique avant tout la simplicité. Il est également bien moins ludique que cet appareil ou que celui d'Olympus. Il n'offre pas de mode panorama, assemblage ou « scène » un peu particulier susceptible de nous faire sortir des sentiers battus.

Même si Acer n'est pas un « constructeur » attendu, nous étions curieux de tester un de ces appareils qui sur le papier tout au moins, affichent des caractéristiques « hautes » (compacité, haute définition et modes manuel et priorité). Le CI-6330 n'est pas le plus « bijou » (entendez « mince ») des appareils du constructeur, mais il a un capteur richement doté en pixels (on trouve ainsi plusieurs 6 MP chez Acer, qui a été par ailleurs l'un des premiers a proposer un compact doté d'un capteur 8 millions de pixels). C'est surtout l'un des plus récents et des moins chers d'un constructeur qui essaie de s'imposer sur le marché au moyen d'une politique de prix très agressive, deux conditions qui lui ouvraient grand les portes de ce face-à-face. Il était donc intéressant de voir à travers un de ces modèles à quel rapport qualité / prix on pouvait s'attendre. Et malgré quelques variations de couleurs remarquées parfois entre deux prises de vues consécutives, le résultat en terme de qualité d'image est satisfaisant, voire franchement bon dans le cas de photos de nuit qui sont pourtant souvent une épreuve à risques.

Acer CI-6330

4

Les plus

  • Modes manuel et priorité
  • Simple / Interface claire

Les moins

  • Manque plusieurs réglages manuels
  • Ni ludique, ni avancé
  • Rafales limitées et peu nerveuses
  • Rendu variable des couleurs

0

Ergonomie6

Fonctions7

Qualité d'image6



Galerie


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Canon PowerShot A410

L'ergonomie du boîtier a été bien pensée : les deux pouces viennent par exemple se loger naturellement, l'un à gauche dans le renfoncement de l'écran, l'autre sur la butée prévue dans le coin supérieur droit du boîtier. La construction est soignée, et l'apparence du A410 est des plus originales avec sa façade en « nid d'abeille » d'une jolie teinte mauve. Le boîtier est construit dans un plastique doux et d'aspect mat, agréable au toucher.

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De la même façon, les différentes commandes ont un relief bien prononcé ; on passe simplement de l'une à l'autre en laissant courir le pouce le long de la commande quadri-directionnelle. Enfin, la commande centrale est large et permet de zoomer confortablement ainsi que d'accéder aux réglages du flash ou de l'autofocus. La carte et les Batteries se trouvent dans le même emplacement, sur le coté droit du boîtier. On s'étonnerait presque de trouver, tant c'est devenu rare, un viseur optique en plus de l'écran LCD.

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Le A410 a beau être profond, il n'en est pas moins compact, même si les petites dimensions de l'écran contribuent certainement à nous le faire percevoir comme plus petit qu'il n'est.

La signalétique de l'appareil repose sur le code couleur suivant :
  • Rouge pour les modes de prise de vue.
  • Noir pour les fonctions et réglages.
  • Bleu pour les commandes actives en mode lecture.
Les quelques touches qui pourraient ne pas être explicites d'entrée de jeu sont les quatre qui entourent la commande quadri-directionnelle, soit dans l'ordre : Disp qui commande l'affichage, Menu qui permet comme son nom l'indique d'accéder aux menus et Func. / Set qui abrite les réglages les plus courants et sert à la validation. La quatrième enfin est utile lorsque l'appareil est relié directement à une imprimante : elle permet alors de lancer l'impression.

Naviguons dans les menus

Les réglages du A410 ne sont pas accessibles depuis la seule touche Menu ; les plus courants bénéficient d'un accès rapide au moyen de la touche Func / Set. Les menus sont aisément navigables et très lisibles. Seul le mode M donne accès à l'intégralité des réglages qu'ils proposent.

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Les menus sont répartis en deux onglets


La touche Func / Set abrite de nombreux réglages utiles tels que la correction d'exposition, la sensibilité, la balance des blancs avec un mode personnalisé, la cadence d'acquisition d'image, les effets de couleur ainsi que les réglages de taille et qualité de l'image.

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Le A410 permet de personnaliser la balance des blancs de façon très simple


En mode prise de vue
Le A410 dit quels sont les réglages actifs, mais ne donne pas d'indications concernant l'ouverture et la vitesse, même lors d'une demie pression sur le déclencheur.

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Les icônes signalant les réglages actifs s'affichent à gauche, les unes sous les autres. On peut aussi supprimer tout affichage

Aussitôt après la prise de vue il est possible de supprimer l'image sans passer en mode lecture. Il suffit pour cela d'utiliser la touche inférieure de la commande quadri-directionnelle.

En mode lecture
Le A410 ne permet pas de faire de grandes fantaisies une fois la photo prise. On peut tout au plus modifier leur orientation et les afficher sous forme de diaporama. Contrairement à beaucoup de compacts qui proposent de redimensionner les photos directement depuis l'appareil, ici il faudra passer par l'intermédiaire d'un logiciel de retouche pour disposer d'images « légères », susceptibles d'être envoyées par mail.

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Les réglages accessibles en mode lecture


Du côté des modes

Le A410 est un appareil tout auto qui règle automatiquement la vitesse et l'ouverture.

Le mode M
Il serait dommage d'ignorer le mode M. D'abord parce qu'il n'est pas plus compliqué qu'un autre (vos photos seront réussies comme en auto si vous ne voulez toucher à aucun réglage), mais surtout parce que ce mode abrite les fonctions les plus ludiques de l'appareil, telles que « Mes couleurs » et « Assemblage ».

Mes couleurs
Permet de changer les couleurs d'une image déjà prise en modifiant la balance, en transformant une peau hâlée ou pâle, ou en remplaçant une couleur spécifiée par une autre couleur. L'appareil peut enregistrer à la fois l'image en mode Couleur et l'original non modifié.

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L'art et la manière de transformer le quoditien


Assemblage
Pouvoir réaliser un panorama sans se compliquer la vie le moins du monde est quelque chose dont nous rêvons tous. Et bien nous pourrions presque aller jusqu'à dire : « Vous en rêviez, Canon l'a fait ». Tous leurs compacts (ou presque ?) sont équipés de ce mode qui permet d'assembler jusqu'à 26 images, prises soit de la gauche vers la droite, soit de la droite vers la gauche, voire de haut en bas ou inversement si vous orientez l'appareil en mode portrait.

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On enregistre jusqu'à 26 images horizontalement, de la droite vers la gauche ou inversement


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Et voilà le résultat ! Quatre images ont été assemblées ici grâce à PhotoStitch


Mais sur l'A410 il faut toutefois tempérer un peu nos louanges initiales parce que l'appareil ne permet pas de fixer manuellement les paramètres d'exposition et de balance des blancs : ce sont ceux de l'image de départ qui s'appliquent à toute la série. Même si les écarts sont bien équilibrés lors de l'assemblage sous PhotoStitch, il faudra faire attention à ne pas photographier une scène comportant de grosses différences de luminosité.

Cartes postales
Le mode « Cartes postales » n'est pas l'équivalent d'un format « Web », puisqu'il ne se contente pas de réduire la taille de l'image pour faciliter son envoi éventuel. Il compose en plus les images au rapport 2:3 pour faciliter leur impression (c'est le format classique des albums, et le seul que connaissent les imprimantes photo). Pour permettre de composer selon le format 2:3, l'appareil affiche deux bandes grisées signalant les zones qui ne seront pas imprimées.

Les modes scène
Les modes scène effectuent les réglages à la place de l'utilisateur, pour les adapter aux conditions de prise de vue. Ils sont au nombre de huit sur le A410 : portrait, mode nuit, enfants et animaux, intérieur, feuillages, neige, plage et feu d'artifice. On les identifie assez simplement au moyen de l'icône qui les représente, tandis que leur intitulé s'affiche au-dessus.



Quid des performances ?

Malgré sa simplicité revendiquée, le A410 surprend par une caractéristique rare, celle de pouvoir être couplé à un flash externe (HF-DC1), tous deux étant alors montés côte à côte sur un support. On peut également l'alimenter sur le secteur grâce à un adaptateur secteur disponible en option.

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Les viseurs optiques deviennent rares !
Le rafraîchissement de l'écran n'est pas immédiat, mais il se fait sous des délais tout à fait corrects. Quant à au viseur optique, il n'affiche comme il se doit aucune information sur la prise de vue. Pour savoir si la mise au point s'est bien effectuée, il faut s'appuyer sur les informations délivrées par les diodes situées à sa droite :
  • Rouge clignotant : mise au point effectuée.
  • Rouge et orange clignotant de pair : pas de mise au point.
Comme c'est généralement le cas avec ces viseurs, le champ qu'il affiche est souvent en décalage avec celui de l'écran. Attention à ne l'utiliser que lorsque l'on cadre large.

Le mode rafale illimité est vraiment convaincant : le A410 enchaîne infatigablement les clichés tant que le déclencheur est maintenu enfoncé et jusqu'à remplissage de la carte au besoin. C'est impressionnant. Le retardateur peut être personnalisé, en choisissant le retard au déclenchement (0 à 10, 15, 20 ou 30 secondes) ainsi que le nombre de prises (de 1 à 10) prises consécutivement après le déclenchement.

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Le mode rafale illimité est vraiment convaincant, de même que le retardateur personnalisable


Conclusion

Le PowerShot A410 a été annoncé en août, en même temps que huit autres appareils par un Canon qui montrait ainsi sa volonté de rafraîchir largement sa gamme de compacts. Même s'il apportait quelques évolutions par rapport au A400 qu'il était appelé à remplacer, un nouveau processeur (le Digic II) et un zoom plus conséquent (3,2 x contre 2,2 x) il restait le plus humble de cette nouvelle vague. Il se distingue des compacts plus haut de gamme par sa résolution, un petit capteur 1/3,2'' de 3,2 millions de pixels, un écran de seulement 1,5'', moins d'accessoires, et un zoom nettement moins grand angle. Pour des besoins courants, rien de rédhibitoire donc. Le A410 est plutôt rapide, simple sans être simpliste et surtout très confortable à utiliser. Par ailleurs, la qualité des images imprimées sur papier photo A4 est très correcte.

Pourquoi vouloir, le cas échéant, monter en gamme ? La réponse peut varier en fonction des constructeurs et des modèles. Ici, ce serait avant tout pour bénéficier d'un meilleur confort de visée, avec un écran plus grand et pourquoi pas orientable. Ce serait également pour trouver un appareil qui supporte mieux la montée en sensibilité. Ici, dès que l'on quitte la sensibilité nominale de 50 Iso, l'image se dégrade.

Le A410 séduit par son ergonomie et les attentions qu'il déploie pour se mettre à la portée de l'utilisateur débutant, comme un « Guide en bref » d'à peine 20 pages pour une prise en main rapide, et un mode « cartes postales » au format 2:3 utile pour l'envoi par mail mais surtout pensé pour l'impression. Il propose en plus le si sympathique mode panorama que même les plus récalcitrants à la photo autre que « tout auto » devraient adopter.

Canon PowerShot A410

6

Les plus

  • Excellent mode panorama
  • Balance des blancs perso
  • Retardateur sur trois images
  • Ludique

Les moins

  • Sensibilité limitée à 200 Iso
  • Tout auto
  • Petit écran

0

Ergonomie8

Fonctions7

Qualité d'image6



Galerie


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Olympus Camedia FE-120

Le FE-120 est comme les autres un appareil plutôt corpulent, qui rompt quelque peu avec l'idéal « ultra compact » des appareils d'aujourd'hui. Le FE-120 est également un appareil tout plastique, mais moins bien construit que le A410. Certains détails pêchent comme la molette de sélection trop crantée ou encore les touches prise de vue et lecture trop enfoncées. La commande quadri-directionnelle n'est pas non plus des plus confortables : les touches sont un peu étroites, et l'on ne passe pas de l'une à l'autre de façon fluide. Dommage.

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Mis à part l'interrupteur et le déclencheur qui se situent sur le dessus du boîtier, toutes les commandes sont regroupées à l'arrière. La molette de sélection des modes tranche par son côté « bien achalandé », face aux autres commandes plus sobres et en petit nombre. La distribution des réglages est classique : chacune des quatre touches du pad accueille une fonction, tandis que la commande centrale sert à la validation. Olympus semble s'être quelque peu fourvoyé dans la signalétique, en attribuant la même couleur à la touche prise de vue qu'à celle de suppression, pourtant uniquement accessible en mode lecture.

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L'écran est placé contre le bord gauche. À peine plus large que celui du A410, c'est nécessairement par son intermédiaire que se fera la visée, puisque le FE-120 est dépourvu de viseur optique.

Naviguons dans les menus

Il est bien difficile de décrire l'organisation des menus ! Les onglets (Configuration, carte, photo et caméra) se chevauchent, on ne sait pas toujours bien quels sont les réglages actifs..., bref, on serait presque tentés de laisser parler les images.

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Les différents onglets du menu Image


L'onglet principal appelé « Menu mode » regroupe les réglages de type utilisateur, ceux de formatage, de Balance des blancs ainsi que quelques autres qui varient en fonction du mode sélectionné. Les onglets haut et gauche sont en revanche immuables quel que soit le mode choisi : on règle grâce à eux la cadence d'acquisition d'une part, la taille de l'image et la compression de l'autre. Le dernier est beaucoup plus contextuel ; il n'est actif qu'en modes auto, vidéo et scène.

Même si la navigation dans les menus demande, en exagérant quelque peu, un sens de l'orientation développée, on remarque qu'aucun réglage ou presque ne pose question. Le seul un tant soit peu énigmatique est celui de Pixel Mapping. Renseignements pris dans le manuel, il s'agit d'une fonction de vérification des réglages du CCD et des fonctions du circuit de traitement des images. On ne l'utilisera au mieux qu'une fois par an, donc oubliez-le en attendant !

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Les menus comportent des raccourcis vers les réglages de taille et de cadence d'acquisition d'image


En mode prise de vue
Le FE-120 est plutôt laconique, mais ce serait trop en faire que de le lui reprocher. Il se destine avant tout à un public débutant qui souhaite être tenu à l'écart des « complications ». Il affiche le mode utilisé, le nombre d'images pouvant être stockées, le type de mémoire, la taille et la résolution de l'image. Ce sera suffisant pour le plus grand nombre. Il y a toutefois un regret que l'on peut légitimement formuler : le fait que le FE-120 ne dispose pas de touche de suppression rapide. Il faut nécessairement basculer en mode lecture pour éliminer les photos ratées.

En mode lecture
Que l'on souhaite ou non obtenir les informations sur l'image, le FE-120 n'est pas des plus pratiques. Il les affiche d'emblée en mode lecture, sans donner la possibilité de les masquer. Mais lesdites informations ne restent que quelques secondes à l'écran pour disparaître ensuite. Pour les faire apparaître à nouveau, il faudra en quelque sorte « rafraîchir l'image ». Cet affichage sera jugé parasite par celui qui n'a que faire des informations qu'il délivre, malcommode et surtout trop succinct par ceux qui les utilise : ceux-là devront passer par les menus (Menu > Info) pour trouver les informations qui leur manque (ouverture / vitesse / balance des blancs).

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Les informations, plutôt succinctes, ne s'affichent que quelques secondes


Le mode lecture recèle néanmoins quelques fonctions agréables à utiliser à l'occasion : diaporama (avec effets diapo, fondu et zoom), ajout de cadre, passage en noir et blanc ou en sépia. Autre fonction utile, lorsque l'on souhaite envoyer des images par mail sans saturer la boîte du destinataire, et que l'on n'a pas la possibilité de réduire la taille des images, celle qui permet de redimensionner directement depuis l'appareil en 640 × 480 ou 320 × 240.

Du côté des modes

Le FE-120 est un appareil « tout auto » qui propose des modes scène et quelques modes ludiques.

Le mode auto
Peu de chose à dire de ce mode auto vraiment élémentaire. Il ne laisse pour seul choix à l'utilisateur que la cadence d'acquisition et la taille / résolution de l'image.

Les modes scène
Les modes scène sont répartis en deux endroits sur le boîtier ; les plus courants sont placés directement sur la molette de sélection des modes, pour un accès plus rapide. Les autres sont accessibles via le sous-menu « Sélection de scène ». Les voici : Autoportrait, feux d'artifice, vitrine, intérieur, coucher de soleil, naturel, plage, cuisine, neige et bougie.

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Une photo vient en illustration de chacun des modes scène

Le manuel et l'appareil sont en revanche assez peu bavards en ce qui concerne les conditions d'utilisation des modes. On notera que pour certains, les modes Panoramiques et Deux-en-un sont disponibles.

Mode Programme
Le mode Programme est plus complet (même si c'est beaucoup dire étant donné le caractère tout auto de l'appareil) que le mode auto. Il abrite notamment deux réglages disponibles également dans le cas des modes scène, mais que nous allons présenter ici : le mode deux-en-un et le mode panoramique.

Panorama
L'assemblage des photos se fait soit horizontalement, de la gauche vers la droite ou inversement, soit verticalement, du haut vers le bas ou inversement. La mise au point, l'exposition, la balance des blancs et le zoom sont réglés par la première photo. Disons-le d'emblée, ce mode panoramique n'est pas des plus convaincants. Les repères affichés à l'écran ne sont presque d'aucun secours pour ce qui est de faire se chevaucher les images. Il faudra uniquement compter sur les repères visuels que l'on prendra soi-même pour faire concorder les images.

Un nombre d'images réduit (plus de moitié moins que le A410) et l'absence de repères ne sont pas les seuls travers de ce mode panorama... qu'il faut avant tout réussir à activer. Et cela, seuls les possesseurs d'une carte Olympus en auront le privilège. Les utilisateurs de la seule mémoire interne ou d'une carte xD d'un autre constructeur apprendront quant à eux à se passer de ce mode, qui compte pourtant parmi les plus ludiques. Ainsi, avec la seule carte de 32 Mo fournie avec l'appareil, nous n'avons pu capturer « que » sept images au lieu de la dizaine que permet ce mode. C'est un peu dommage.

Deux-en-un
Cette fonction vous permet de combiner deux photos prises successivement et de les sauvegarder sous une seule et même photo.

Quid des performances ?

Ce qui chagrine surtout sur le FE-120, ce n'est pas tant l'absence des modes manuel et priorité ou de réglages « experts » (on se passe sans peine des uns et des autres), que l'absence d'une commande pour régler la sensibilité. La montée en Iso, de 50 à 320, est ainsi laissée à la discrétion de l'appareil. Et c'est dommage, car comme souvent avec ces compacts qui donnent le meilleur d'eux-mêmes à la sensibilité la plus basse, les variations automatiques font des dégâts. Une commande aurait pu permettre de régler sa valeur sur 50 pour bénéficier de la meilleure qualité d'image, et de ne plus en déroger.

Le zoom est réactif et précis, mais l'affichage à l'écran suit avec un léger temps de retard. Le FE-120 n'est pas le plus performant pour la mise au point, avec des temps supérieurs à ceux des autres appareils, que ce soit en forte ou basse lumière. Il est également moins convaincant qu'eux lorsqu'il s'agit « d'enchaîner » les clichés, avec un temps d'attente d'environ quatre secondes entre deux prises de vue. Il est moins convaincant que le PowerShot A410 lorsqu'il est question d'acquérir des images à une cadence élévée. Sur cet appareil, le nombre d'images est limité à 14 photos au rythme de 1,2 images par seconde en mode HQ. C'est moins donc que le A410 et ses rafales illimitées, mais mieux que le CI-6330 avec ses rafales de seulement trois images.

Le FE-120 laisse le choix au niveau de l'alimentation : on peut ainsi le faire fonctionner au choix avec deux piles alcalines AA (comme nous pour cet article) ou une batterie Lithium Ion rechargeable. L'autonomie, calculée l'appareil étant allumé, est de 150 mn.

Conclusion

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Le Camedia FE-120 est un compact dont la simplicité est presque désarmante. Il n'y a vraiment presque rien d'autre à faire sur cet appareil que de cadrer puis d'appuyer sur le déclencheur. Tous les réglages sont accessibles depuis le boîtier. C'en est à se demander ce qu'Olympus a bien pu cacher dans les menus, et la réponse s'impose presque d'elle-même : presque rien, à l'exception de la balance des blancs que la plupart des utilisateurs ignoreront, aux deux sens du terme. D'abord parce qu'il faut la trouver, ensuite parce que lorsque l'on achète un appareil « Fun and Easy » (la signification du FE de FE-120), c'est bien pour ne pas avoir à s'occuper de ce genre de réglages. Comme les autres, le FE-120 supporte mal la montée en sensibilité, mais contrairement à eux, il ne permet pas de l'éviter. En effet, l'appareil est dépourvu de réglage de sensibilité, nous interdisant ainsi de le « caler » à sa sensibilité nominale pour bénéficier en permanence de la meilleure qualité d'image, et c'est dommage !

Le FE-120 est donc simple ; est-il également ludique ? Oui. En témoignent son mode « Deux-en-un » qui permet d'assembler deux images consécutives sur une même photo ainsi que son mode panorama. On peut, avec ce second mode, prendre jusqu'à dix images et les assembler ensuite au moyen du logiciel Olympus Master. Le mode panorama est l'un des plus plaisants à découvrir sur un appareil, parce qu'il permet très simplement de faire des photos qui sortent de l'ordinaire. Pour autant, celui d'Olympus fait bien pâle figure face à celui de Canon : il ne permet pas de visualiser le chevauchement des images, il permet d'en assembler « seulement » dix contre 26 pour le A410, et surtout, surtout, il privilégie les utilisateurs de cartes xD Olympus ; en effet, l'enregistrement des images en mode panorama n'est possible que sur ce seul support. Fort heureusement pour ceux qui comme nous ont une carte « no name » ou autre, celle de 32 Mo fournie avec l'appareil permet toutefois d'en enregistrer sept et donc de profiter malgré tout de ce mode, même si c'est sans faire le plein d'images.

Avec son écran 1,8'', son capteur de 6 millions de pixels et son zoom 3 x, le FE-120 est le plus « ambitieux » des compacts de la série « FE ». Ainsi, même si l'on peut lui reprocher un écran un peu petit, il faudra s'en satisfaire puisque les autres modèles de la série ne font pas mieux ! Quant aux modèles supérieurs, il est peu vraisemblable qu'ils corrigent les autres petits défauts du FE-120, comme des menus confus ou l'absence de touche de suppression rapide. Si l'on doit « monter en gamme » chez le constructeur, ce sera donc avant tout pour bénéficier d'un supplément de réglages manuels.

Olympus Camedia FE-120

4

Les plus

  • Mode Super macro
  • Simple

Les moins

  • Petit écran
  • Menus confus
  • Pas de réglage de la sensibilité !
  • Mode panorama décevant
  • Pas de touche suppression rapide

0

Ergonomie6

Fonctions6

Qualité d'image6



Galerie


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Le face à face en images

On tourne !

Voici les principales caractéristiques du mode vidéo, suivies d'une courte séquence destinée à vous permettre d'apprécier le rendu de chacun des appareils.

 Acer CI-6330Canon A410Olympus FE-120
Prise de photosNonNonNon
Résolution320 x 240 à 20 i/s640 x 480 à 10 i/s, 320 x 240 à 20 i/s ou 160 x 120 à 15 i/s320 x 240 à 30 ou 15 i/s
Son NonNon
CapacitéJusqu'à remplissage de la carteJusqu'à remplissage de la carteJusqu'à remplissage de la carte
FormatAVIAVIMOV
Zoom Numérique
Numérique jusqu'à 2 x
Actif


Acer CI-6330
Le CI-6330 permet de filmer en mode noir ou sépia et on peut, pourquoi pas, être tentés d'utiliser ces réglages. Le zoom numérique est disponible dans ce mode, mais il vaut mieux choisir de le désactiver, car l'image est par trop crénelée lorsqu'on l'utilise.

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Canon PowerShot A410
Le mode vidéo du A410 est loin d'être sommaire. Il se décline en plusieurs modes et inclut des fonctions d'édition. Dans les modes Standard et Mes couleurs, la résolution est de 640 x 480 à 10 i/s ou 320 x 240 à 20 i/s. Le troisième mode, baptisé Compact, n'enregistre qu'en 160 x 120 à 15 i/s, mais il est ainsi optimisé pour l'envoi des vidéos par courrier électronique. Le A410 n'enregistre pas le son, mais le zoom numérique est actif : il permet de zoomer jusqu'à deux fois dans l'image.

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L'A410 comporte des fonctions d'édition. Il affiche le temps restant et la durée de la séquence

Lorsque l'on enregistre une séquence, il est fréquent que le début ou la fin soient ratés : on croit avoir appuyé sur le déclencheur pour terminer la vidéo mais ce n'est finalement pas le cas. Au moyen des fonctions d'édition intégrées, il est possible de couper le début ou la fin de la séquence, et de préciser des points de coupe. La durée n'est limitée que par la capacité de la carte. En standard, en 640 x 480 à 10 i/s, nous avons pu prendre jusqu'à 25 mn de vidéo sur notre carte de 1 Go.

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Olympus Camedia FE-120
La capture de séquences vidéo se fait en 320 x 240 à 30 ou 15 images par seconde. Bons points, le zoom est actif, et le temps restant s'affiche en minutes et secondes en bas de l'écran. Le FE-120 fait partie de ces appareils qui proposent quelques fonctions d'édition directes lorsque l'on bascule en mode lecture. On a ainsi la possibilité d'extraire neuf images pour créer un index. Comme sur le Canon, il est possible de supprimer l'une et / ou l'autre des extrémités d'une vidéo. Le FE-120 dispose en plus des options « de confort », telles que le choix de la vitesse de lecture, une fonction pause / lecture image par image, et enfin lecture à l'envers. L'appareil active par ailleurs automatiquement une fonction de réduction du bruit lorsque l'on filme des sujets sombres.

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On peut supprimer une extrémité ou l'autre d'une vidéo


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En mode macro

Cette page a été photographiée d'aussi près que chacun des deux appareils le permettait.

Acer CI-6330Canon PowerShot A410Olympus Camedia FE-120
  

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Acer CI-6330
Le CI-6330 dispose d'un mode macro simple, qui permet de s'approcher jusqu'à 15 cm environ du sujet.

Canon PowerShot A410
Le mode macro est plutôt convaincant. En macro simple, la prise de vue est possible de 5 à 25 cm du sujet. En mode Super macro, les possibilités de rapprochement sont encore supérieures : de 1,5 à 5 cm.

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Le mode macro est accessible depuis le boîtier, le mode super macro depuis la touche Func / Set en mode M.


Olympus Camedia FE-120
Le FE-120, comme le Canon, propose deux modes macro (Macro et Super macro). Ils sont côte à côte, disponibles depuis la touche supérieure de la commande quadri-directionnelle. En mode macro, la mise au point se fait jusqu'à 20 cm du sujet. Le passage en mode Super macro permet de réduire cette distance à deux cm du sujet. Dans ce mode, le zoom est verrouillé en position grand-angle.

Sensibilité

Ces photos mettent en évidence la présence du bruit numérique lorsque l'on monte en sensibilité, notamment pour bénéficier de meilleures conditions de prise de vue lorsque l'on manque de lumière.

Acer CI-6330Canon PowerShot A410Olympus Camedia FE-120
 
64 Iso 50 Iso 
100 Iso 100 Iso 160 Iso
 
200 Iso 200 Iso 

Ces appareils ont pour point commun de proposer une sensibilité limitée à 200 Iso. C'est peu au regard du gain en vitesse d'obturation que l'on peut en attendre, mais c'est déjà beaucoup (trop ?) lorsque l'on considère la qualité de l'image à cette sensibilité maximale. Même si le bruit qu'occasionne cette montée en Iso est assez peu coloré, ce qui le rend presque acceptable dans les zones claires, il est incontestablement présent ! Le PowerShot A410 est peut-être celui qui le supporte le plus mal ; il faudra penser à caler la sensibilité à son niveau minimal, et à ne pas s'en éloigner. La remarque vaut également pour le CI-6330, même si le bruit est dans son cas plus discret. En définitive, l'appareil le plus « problématique » sous cet aspect est le Camedia FE-120 qui ne dispose pas de réglage de sensibilité. L'appareil se charge de le faire varier automatiquement, et de l'amener bien souvent au-delà de son niveau minimal. C'est dommage, car ça empêche de disposer d'une qualité d'image constante et fiable.

Nuit

Pour cette prise de vue de nuit, nous avons utilisé les modes scènes de type « nuit » ou « paysage » de nuit proposés par chacun des appareils.

Acer CI-6330Canon PowerShot A410Olympus Camedia FE-120
2 sec. - f/4 - 64 Iso 1/8 sec. - f/3,5 - Iso auto1 sec. - f/3,8 - 80 Iso
Détail 2 à 100%Détail 2 à 100%Détail 1 à 100%
Détail 2 à 100%Détail 2 à 100%Détail 2 à 100%

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On remarque rapidement qu'ils se sortent de façon très inégale de l'exercice. Le PowerShot A410 déçoit avec une image très bruitée et sombre, tandis que le CI-6330 impressionne avec une photo presque exempte de bruit et bien lumineuse grâce à un temps de pose élevé, qui a de plus permis de transformer la matière du fleuve. Le résultat est plus que coinvancant. Quant au FE-120, il restitue une image satisfaisante, assez peu bruitée et plus lumineuse que celle du A410.

Paysage

Pour cette vue d'extérieur, deux images ont été prises avec chacun des appareils, l'une en position grand-angle, l'autre en position téléobjectif ce qui nous a permis de zoomer pour aller chercher le détail. La Balance des blancs était laissée sur sa position automatique.

Acer CI-6330Canon PowerShot A410Olympus Camedia FE-120
1/116 sec. - f/2,9- Iso 641/500 sec. - f/2,8 - Iso 501/320 sec. - f/4 - Iso 80
1/62 sec. - f/2,9- Iso 641/320 sec. - f/5,1 - Iso 501/320 sec. - f/4,9 - Iso 80
Détail 1 à 100%Détail 1 à 100%Détail 1 à 100%
Détail 2 à 100%Détail 2 à 100%Détail 2 à 100%

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Le rendu des différents appareils est plutôt homogène, notamment en ce qui concerne l'exposition et le rendu des couleurs. Le FE-120 est néanmoins peut-être ici le moins convaincant, lorsque l'on observe les zones d'ombre des arches, marquées par du bruit, ainsi que les pylônes dont les contours sont trop accentués.

Performances

Nous avons ici réalisé une série de mesures successives pour tester :
  • l'automonie des appareils,
  • la mise sous tension,
  • la mise au point en forte et haute lumière,
  • l'attente entre deux déclenchements.
La première mesure est exprimée en minutes, les suivantes en secondes.

 Acer CI-6330Canon A410Olympus FE-120
Autonomie allumé
150 mn180 mn150 mn
Temps d'allumage4 sec1,5 sec3,5 sec
Mise au point en forte lumière
1 sec0,8 sec1,2 sec
Mise au point en faible lumière2 sec1,2 sec2,5 sec
Attente entre deux déclenchements3 sec5 sec4 sec

Des trois appareils, le Canon A410 est celui qui a la meilleure autonomie : 180 minutes allumé contre 150 pour les deux autres. Tous utilisent des piles alcalines AA. Nous avons utilisé des piles « no name » rechargeables pour tester l'autonomie des A410 et FE-120, et les piles fournies par Acer pour tester celle du CI-6330.

Le A410 est à nouveau le plus convaincant lorsqu'il s'agit de « dégaîner ». Il est disponible pour une première prise de vue environ 1,5 seconde après l'allumage, contre quatre pour le CI-6330 et à peine moins pour le FE-120. C'est aussi le plus réactif à la mise au point, que ce soit en forte ou basse lumière. Il fait en revanche moins bien que les deux autres pour ce qui est du temps d'attente entre deux clichés. Il compense néanmoins cette faiblesse lorsqu'on utilise son mode rafale, qui permet alors d'enchaîner les clichés à une cadence soutenue et sans limitations de nombre.

Que valent les appareils petit prix ?

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Discuter du rapport qualité / prix d'un appareil « bon marché » n'est pas chose simple, tous ayant de fait un rapport plutôt bon. Pour 130 euros pour le plus abordable, ou 180 euros pour le plus onéreux des trois, on a un appareil qui rend la plupart des services que l'on peut lui demander, tout en délivrant des images d'une qualité satisfaisante. De la même façon, il serait « mesquin » de reprocher aux uns et aux autres de manquer des quelques réglages que l'on apprécie d'utiliser, ou encore d'être moins « jolis » ou fins que les modèles plus avancés, car pour le prix, on a un appareil performant et qui tient dans la poche. Que demander de plus ?

Néanmoins, à défaut de les présenter comme des critiques, on peut dire toutes ces choses sous forme de constat. L'appareil « petit prix » soigne assez peu les apparences, et il est franchement large alors même que les appareils plus haut de gamme se livrent à une course à la minceur. Des trois que nous avons comparés, seul le Canon A410 témoigne d'efforts de finitions, avec une façade originale en « nid d'abeille » et quelques attentions ergonomiques. Mais leur relative corpulence a du bon : elle ajoute au confort d'utilisation, avec des appareils qui tiennent bien en main et dotés de touches plutôt larges. Canon fait ainsi partie de ces fabricants qui n'hésitent pas à proposer des modèles « plantureux », sans que ces dimensions fassent du tort à ses modèles ; pour preuve, le succès du « défunt » PowerShot A95.

Par ailleurs, le fait d'être « tout auto » n'est pas le propre des appareils entrée de gamme, car la plupart des compacts sont également dépourvus de modes manuels et priorité. Sans compter qu'ici, le CI-6330 a su se distinguer en les proposant. Là où ces appareils se font plus nettement distancer par les compacts plus haut de gamme, c'est au niveau de caractéristiques telles que l'écran - 2 pouces au mieux pour le plus large, celui de l'Acer CI-6330 -, alors que bien peu d'appareils sont actuellement proposés avec des écrans de moins de 2,5 pouces. La réactivité est également une caractéristique qui leur fait défaut. Alors qu'il est demandé d'avoir des appareils toujours plus prompts au déclenchement à et l'allumage (et c'est une demande bien légitime), nos trois compères traînent la jambe, avec une mise au point en forte lumière d'à peine moins d'une seconde pour le plus réactif, le A410. Enfin, il leur manque quelques-unes des « avancées » les plus prisées comme la stabilisation, qui commence à s'imposer sur les compacts, et qui permet d'éviter nombre de flous en compensant les mouvements parasites de l'appareil. On ne peut même pas compter, avec ces appareils, sur la stabilisation « à l'ancienne » (un niveau de sensibilité élevée pour augmenter la vitesse d'obturation), puisqu'aucun ne monte au-delà de 200 Iso. Un flash mal dosé comme généralement sur les compacts et une sensibilité qui ne veut pas grimper sont de vrais handicaps lorsque l'on doit photographier en conditions de forte luminosité. C'est peut-être sur ce point plus qu'ailleurs que se fait la différence entre les appareils entrée et haut de gamme, ces derniers devenant, au fur et à mesure que les gammes sont renouvelées, de plus en plus sensibles à la problématique « photo en intérieur ». Mais lorsque même les appareils « petits prix » seront réactifs et stabilisés, y aura-t-il encore besoin d'aller voir ailleurs ?


L'un de ces appareils vous intéresse ? Retrouvez-le dans le
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Comparer les prix du Acer CI-6330
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Comparer les prix de l'Olympus Camedia FE-120
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