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Embourbé dans une affaire de propriété intellectuelle, RIM, concepteur du fameux terminal mobile Blackberry, obtient le soutien du Gouvernement du Canada.
Research in Motion (RIM), le concepteur canadien du Blackberry, "super" assistant personnel de communication sans fil, a assuré que la société irait si nécessaire devant la Cour Suprême US pour se défendre.
Dans une affaire de propriété intellectuelle qui l'oppose depuis près de 3 ans à un de ses concurrents américains, la société canadienne la plus "branchée" du moment a obtenu en ce mois de janvier 2005 le soutien de son Gouvernement. L'affaire a débuté en 2002 lorsque Research in Motion a été accusée par NTP Inc., société basée à Arlington (Virginie), d'avoir utilisé plusieurs de ses brevets sans son autorisation.
En août 2003, une cour fédérale de Virginie a donné raison à NTP, condamnant RIM à verser 54 millions de dollars de dommages au plaignant en plus d'un pourcentage conséquent sur les ventes de Blackberry aux Etats-Unis (royalties).
Arguant que les brevets déposés au "US Patent and Trademark Office" n'ont pas de validité juridique au Canada, RIM a fait appel de la décision. En décembre 2004, une cour d'appel américaine a décidé que le dossier devait être "reconsidéré" en première instance - bloquant la décision initiale. Cependant, la réévaluation du préjudice pourrait être défavorable à RIM...
Dans ce contexte, le Gouvernement du Canada a fait savoir que le bras de fer engagé risque d'avoir "d'importantes répercussions sur l'innovation" en Amérique du nord. Les avocats de NTP ont estimé cette intervention "inappropriée".
Le fabricant du Blackberry désormais compatible GSM/GPRS/UMTS/WiFi, va-t-il s'en sortir ? Véritable succès de la high-tech canadienne, RIM a réalisé un chiffre d'affaires record de 954 millions de dollars et un résultat net de 216 M$ sur les 9 premiers mois de l'année 2004.
Research in Motion (RIM), le concepteur canadien du Blackberry, "super" assistant personnel de communication sans fil, a assuré que la société irait si nécessaire devant la Cour Suprême US pour se défendre.
Dans une affaire de propriété intellectuelle qui l'oppose depuis près de 3 ans à un de ses concurrents américains, la société canadienne la plus "branchée" du moment a obtenu en ce mois de janvier 2005 le soutien de son Gouvernement. L'affaire a débuté en 2002 lorsque Research in Motion a été accusée par NTP Inc., société basée à Arlington (Virginie), d'avoir utilisé plusieurs de ses brevets sans son autorisation.
En août 2003, une cour fédérale de Virginie a donné raison à NTP, condamnant RIM à verser 54 millions de dollars de dommages au plaignant en plus d'un pourcentage conséquent sur les ventes de Blackberry aux Etats-Unis (royalties).
Arguant que les brevets déposés au "US Patent and Trademark Office" n'ont pas de validité juridique au Canada, RIM a fait appel de la décision. En décembre 2004, une cour d'appel américaine a décidé que le dossier devait être "reconsidéré" en première instance - bloquant la décision initiale. Cependant, la réévaluation du préjudice pourrait être défavorable à RIM...
Dans ce contexte, le Gouvernement du Canada a fait savoir que le bras de fer engagé risque d'avoir "d'importantes répercussions sur l'innovation" en Amérique du nord. Les avocats de NTP ont estimé cette intervention "inappropriée".
Le fabricant du Blackberry désormais compatible GSM/GPRS/UMTS/WiFi, va-t-il s'en sortir ? Véritable succès de la high-tech canadienne, RIM a réalisé un chiffre d'affaires record de 954 millions de dollars et un résultat net de 216 M$ sur les 9 premiers mois de l'année 2004.
