10 Go, 20 Go et maintentant 30 Go, la capacité de stockage des disques durs traditionnels semble ne pas avoir de limite alors que le coût exhorbitant des SSD de grand volume les rend inaccessibles.

Longtemps considéré comme l'alpha et l'oméga de nos données, les disques durs ont semblé en perte de vitesse avec l'avènement des SSD. Ils conservent cependant un avantage majeur : un coût au gigaoctet largement inférieur qui les rend indispensables dans les centres de données, les serveurs d'archivage.
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50 millions de fois plus denses qu'à leurs débuts
Après une plongée dans le monde des CPU puis dans celui des GPU, nous nous touchons cette semaine à celui – hautement sensible – du stockage des données personnelles et, pour cela, nous nous penchons sur le disque dur.
Pièce centrale des ordinateurs autant que des centres de données, le disque dur « traditionnel » est de moins en moins présent au cœur des premiers : il a été remplacé par le SSD (Solid-State Drive) plus compact, moins fragile et, surtout, bien plus réactif. Dans les centres de données où sa relative fragilité est moins un problème, il conserve une place de choix grâce, nous l'avons dit en préambule, à un coût au gigaoctet sans équivalent : sur un SSD, il est de 70 €/To alors que l'on parle de 15€/To pour un HDD. Imaginez la différence sur milliers de To !
Comme à leur habitude, les pédagogues de la chaîne Youtube Branch Education se sont donc penchés sur le cas de ces disques durs afin d'en expliquer tout du fonctionnement au travers d'une vidéo d'un peu plus de 15 minutes.
Histoire de ne pas mettre la charrue avant les bœufs, Branc Education débute donc pas ouvrir un disque dur afin d'en expliquer tous les éléments aussi bien électroniques que mécaniques car, à la différence d'un SSD, le disque dur n'est pas qu'un ensemble de semi-conducteurs soudés au PCB.
Un PCB, il y en a dans le disque dur avec, dessus, un processeur, une puce de DRAM et un contrôleur pour gérer le fonctionnement de la bête et les échanges de données (lecture/écriture). Un disque dur dispose toutefois d'éléments tels que le moteur, l'actuateur, les têtes de lecture/écriture et les plateaux. Autant de points que Branch Education détaille de manière très claire afin de comprendre comme tout ce petit monde, quels sont les liens entre eux.
La question de la proximité entre les têtes de lecteur/écriture et les plateaux (à peine 15 nm) alors que ces derniers tournent à 7 200 tours par minute, est bien sûr abordée : cela impose des contraintes dans la fabrication des disques durs et l'importance d'une fermeture hermétique du produit. Branch Eduction évoque ensuite la densité des pistes sur un plateau (plus de 500 000) avant de détailler coment exactement les données sont lues/écrites.
Une fois encore, une vidéo aussi passionnante qu'elle est très claire dans sa façon d'aborder les choses avec, peut-être, un peu moins d'analogies que sur les précédentes. Avec ça, vous serez malgré tout incollables sur tout ce qui a trait à l'activité d'un disque dur.
Source : Branch Education (Youtube)