Après quelques ajustements au niveau de son offre estampillée Bouygues Telecom, l'opérateur revoit cette fois sa copie pour sa filiale low cost B&You. Avec de bonnes idées, mais aussi quelques augmentations mal venues.
L'Arcep, l'autorité en charge de réguler le marché des télécoms redit sa volonté de voir les opérateurs limiter le recours aux contrats d'itinérance. A date, chaque société a recours à ce type d'accord permettant à des concurrents d'utiliser le réseau d'antennes-relais d'un tiers. Free Mobile et Orange ont par exemple signé ce type d'accord pour acheminer les données des clients de la filiale du groupe Iliad. Le contrat doit trouver son terme à la fin 2017. SFR et Bouygues Telecom sont également liés par ce type de partenariat.
Free Mobile considère que les obligations appliquées par certains propriétaires de stades de football sont trop lourdes. Selon Le Figaro, l'opérateur vient de remettre en question cet accord, en particulier pour le stade de Matmut-Atlantique de Bordeaux. Ce dernier doit accueillir cinq rencontres de l'Euro 2016.
L'ascension du nombre de clients se poursuit pour Free, et pour le 17e trimestre consécutif. L'opérateur a séduit 215 000 nouveaux abonnés au premier trimestre 2016, et 78 000 sur le haut débit fixe. Free est l'acteur le plus actif en termes de recrutements nets sur le mobile. Free compte désormais 11,9 millions de clients sur mobile, contre 12,1 millions pour Bouygues Telecom. Free Mobile va-t-il quitter son statut de « quatrième acteur » ?
Free va-t-il racheter l'opérateur britannique O2 ? C'est le scénario qu'imagine le Sunday Times, selon qui la Commission européenne s'apprête à mettre son veto au rapprochement entre O2 et Three, ouvrant la porte à Free. En janvier déjà, Xavier Niel avait approché le régulateur des télécoms du Royaume-Uni (Ofcom), auprès duquel il avait exprimé son « intérêt préliminaire » pour effectuer son entrée sur le marché britannique.
Free a été débouté de sa procédure à l'encontre de Nicolas Chatin, directeur de la communication de SFR. Un tweet avait suffi. Le 27 novembre 2013, celui-ci avait raillé Free qui déplorait ne pas être partie prenante dans la mutualisation des réseaux mobiles entre Bouygues Telecom et SFR. « Quand le coucou se pose en calimero », avait-il écrit, en faisant référence à Xavier Niel qui en 2012 disait ne pas être « du tout un opérateur coucou ».
Le remaniement de la diffusion de la télévision en France a monopolisé l'attention jusqu'à son entrée en vigueur. L'Agence nationale des fréquences elle-même avait intitulé l'opération « Tous à la TNT HD ». Mais il faut rappeler que la (quasi) généralisation de la haute définition est un effet secondaire de la généralisation du MPEG-4 (et plus précisément du H.264), qui découle elle-même de la volonté de développer la téléphonie mobile 4G.
L'UFC-Que Choisir en avait donné un premier aperçu en février, l'Association française des utilisateurs de télécommunications (Afutt) le confirme au travers de son dernier observatoire : les clients SFR sont de plus en plus insatisfaits. Depuis le rachat de l'opérateur par Altice à la fin de 2014, les problèmes se sont multipliés, tant sur la qualité de service, le réseau, la facturation que sur le service après-vente, devenu plus que central.
Free devrait profiter du mariage imminent entre Orange et Bouygues pour récupérer les 550 boutiques de ce dernier. Cela constituerait une petite révolution pour l'entreprise de Xavier Niel.
Comme Free, RED ou Virgin, Bouygues propose aussi un forfait tout illimité avec une quantité substantielle de data pour 3,99 euros. Mais là où Free compte aller chercher les abonnés de ses concurrents, Bouygues préfère parfaire sa base clients. Pour mieux se vendre ?
La justice épingle plusieurs pratiques commerciales et contractuelles prêtées à Free ainsi qu'à sa filiale Alice. Le Tribunal de grande instance a donc demandé au fournisseur d'accès à Internet de faire supprimer plusieurs mentions figurant dans ses contrats. Si l'opérateur va faire appel de cette décision (il juge que certaines clauses ont déjà été supprimées), la condamnation demeure lourde.
Free relance une nouvelle vente privée qui concerne cette fois son forfait mobile à 19,99 euros. Ce dernier est bradé à 3,99 mensuels, et ce jusqu'à samedi matin. L'opérateur répond ainsi à une offre similaire du RED de SFR.
Il y a quelques jours, Virgin Mobile proposait un forfait voix, SMS et MMS illimités doté de 1 Go de data pour 6 euros « à vie », c'est-à-dire sans promotion à durée limitée. Depuis ce week-end, le MVNO va encore plus loin avec un forfait identique, mais cette fois pourvu de 20 Go de data en 4 G, le tout pour 3,99 euros.
En 2012, Iliad, la maison-mère de Free, avait jeté son dévolu sur SFR. Le groupe reprochait à son concurrent sa politique en matière de subvention de mobiles. Cette dernière permet à un opérateur de vendre un smartphone avec un abonnement (de 12 ou 24 mois). Pendant cette période, le client va payer son terminal par mensualités.
Iliad peut remercier Free Mobile. L'activité de téléphonie du quatrième opérateur se porte bien et signe une nette progression sur la fin d'année dernière. Sur ce segment, les revenus de la société augmentent de 13,3% pour un chiffre d'affaires de 1,8 milliard d'euros. A terme, l'objectif de l'entité est d'atteindre une part de marché de 25%, contre 17% actuellement.
Les opérateurs redoublent actuellement de promotions apportant à leurs forfaits toujours plus de data. Entre les offensives de RED by SFR (voir RED : un forfait illimité 15 Go pour 15€ par mois) ou celles de Sosh (voir Sosh : 2 Go de data en plus pour 1€ par mois) ou encore récemment celles de Bouygues, la valse des forfaits et surtout des quantités de data bat son plein.
Virgin Mobile propose son forfait 24/24 + 1 Go pour 6 euros/mois « à vie ».
Après le forfait illimité avec 15 Go de data pour 15 euros par mois, voici le forfait 500 Mo de data pour un centime d'euro.
Pour contrer les promotions agressives et régulières de RED (SFR) et B&You (Bouygues Telecom), la marque Web d'Orange choisit de faire évoluer de façon plus durable ses deux principaux forfaits mobiles. Sosh vient d'annoncer qu'à compter du 3 mars prochain, ceux-ci verraient une augmentation de leur enveloppe de trafic Internet proposée sans augmentation de prix.
Sosh propose, depuis la fin de semaine dernière et jusqu'au 6 avril prochain, d'ajouter 2 Go de data pour 1 euro de plus, au lieu des huit habituellement demandées. Attention toutefois : seuls les forfaits à 19,99 euros et 24,99 euros sont concernés.
Quand Free s'improvise bloqueur de publicité, il ne se fait pas que des amis. Cette fois, il se voit contraint par la justice d'autoriser la société d'emailing Buzzee à toucher les adresses @free.fr
Après l'échec du rachat de T-Mobile US en 2014, Free Mobile serait en train de repartir à l'attaque sur un autre front, le Royaume-Uni, avec en toile de fond la fusion d'O2 et Three.
C'est une première : le régulateur des télécoms a proposé un calendrier sur l'extinction de l'itinérance entre Orange et Free Mobile. Sur la 3G, il souhaite que cela aille vite.
Virgin Mobile propose plus ou moins 10 euros de réduction « à vie » sur certains de ses forfaits sans engagement.
Nouvelle opération recrutement pour Free Mobile : l'opérateur casse le prix de son abonnement principal, proposé à 3,99 euros par mois pendant un an via une vente privée.
Pour avoir abusé de sa position dominante sur le marché des entreprises à La Réunion et à Mayotte, la filiale locale de SFR s'est vue infliger une amende de 10,7 millions d'euros.
Les enchères pour obtenir le droit d'utiliser de nouvelles fréquences pour la 4G sont terminées. L'Arcep confirme qu'Orange et Free Mobile ont déboursé plus de 930 millions d'euros chacun.
Free affiche des résultats en croissance pour le troisième trimestre de l'année. L'opérateur indique notamment avoir recruté 390 000 nouveaux abonnés mobiles sur la période.
L'opérateur le plus dynamique dans le déploiement des sites 4G (pouvant contenir plusieurs antennes relais) reste Free. C'est aussi celui qui a le plus de retard en termes de couverture.