Rétro-gaming : Interview avec Fabrice, community manager chez Recalbox

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Recalbox DragonBlaze

Vous le savez probablement, mais chez Clubic on adore les jeux vidéo ! Et nous apprécions tout particulièrement de pouvoir retrouver et passer de bons moments avec les perles qui ont bercé notre jeunesse sur des consoles comme les Atari et Amiga, Sega et NES, Commodore et Neo Geo, ou encore, pour les plus jeunes d'entre nous, la PlayStation ou la Dreamcast.

C'est pourquoi nous sommes heureux aujourd'hui de vous présenter l'interview rétrogaming de Fabrice, community manager parmi la petite équipe de passionnés de Recalbox, le système qui rend possible une émulation simple et efficace, que ce soit sur Raspberry Pi, Odroid, PC, ou autres.

Fraîchement débarquée dans sa version 6.0 DragonBlaze, cette mise à jour de Recalbox était attendue avec beaucoup d'impatience dans la communauté rétrogaming. L'occasion pour nous de revenir avec Fabrice sur ce projet et sa philosophie, ainsi que sur les nombreuses nouveautés dont se pare Recalbox DragonBlaze.

L'interview rétro-gaming avec Fabrice de Recalbox

Clubic - Recalbox a fait son grand retour le 12 avril avec une version 6.0 nommée DragonBlaze. Peux-tu nous en dire un peu plus sur l'historique de ce projet et sur l'équipe qui en est à l'origine ?

Fabrice - Historiquement, derrière Recalbox, il y a un homme. Jeune. Beau. Barbu, et surtout chauve, mais là n'est probablement pas la question... Il s'agit de « DigitalLumberjack » !

Pour en revenir à la genèse, tout commence il y a 5-6 ans par le projet fou de la fondation Raspberry : proposer aux marchés émergents un nano-ordinateur compact, tout-en un, pour un budget ultra-restreint à l'époque de 30$. Une idée folle, utopiste, géniale, que la communauté des Makers s'est vite appropriée.

Ces bidouilleurs 2.0 qui ont vu dans le Raspberry Pi la possibilité de faire à moindre coût des trucs, des bidules, des serveurs, de la domotique, de la robotique... et de l'émulation. C'est comme ça que sont nés les premiers projet rétrogaming pour Raspberry. Projets que DigitalLumberjack a testés mais qu'il n'a pas trouvés à son goût, notamment au niveau accessibilité et ergonomie, ces derniers s'adressant à l'époque clairement à un public de technophiles connaisseur, linuxiens et adeptes des lignes de commande.

Partant de ce constat, il s'est dit qu'il y avait vraiment quelque chose à faire : simplifier à l'extrême cette bonne idée pour la rendre quasi plug & play... voilà comment Recalbox est né !

Il faut bien comprendre que contrairement aux autres solutions, Recalbox a quand même une architecture et une philosophie radicalement différentes : elle ne se base pas sur une distribution pré-compilée de Linux (Raspbian). Recalbox part d'une page blanche, en s'appuyant sur Buildroot, qui permet de construire un système totalement sur-mesures en y ajustant plus finement son contenu, puisqu'on n'y ajoute que ce qui est strictement nécessaire au fonctionnement de Recalbox.

Recalbox... d'où vient ce nom justement ? Un lien avec Total Recall ?

Au moment de lancer un tel projet, il fallait bien évidemment un nom, évocateur. Qui fédère les trentenaires et quadragénaires, en quête de leurs souvenirs d'enfance, et tout ça grâce à une petite boite. Une boîte à souvenirs en somme... Recalbox était une évidence ! Un nom qui forcément résonne dans le cœur de beaucoup de personnes, puisqu'il est aussi un énorme clin d'œil au chef d'œuvre de Paul Verhoeven « Total Recall », qui a, je pense, bercé la jeunesse de beaucoup de personnes de notre génération.

Total recall

On nous pose souvent la question « Pourquoi Total Recall avec deux L et Recalbox avec un seul ? ». La réponse va peut-être décevoir de pragmatisme... mais c'est simplement parce que « Recallbox » avec deux L était un nom de domaine déjà pris à l'époque ! Au final, c'est peut-être pas plus mal, « Recalbox » est plus esthétique avec un seul L.

Cette nouvelle version de Recalbox était attendue depuis de nombreux mois par les amateurs de rétrogaming. Certains se sont demandé pourquoi l'attente a été si longue...

Malgré toute l'aura et la notoriété du projet Recalbox, il ne faut pas oublier que derrière, ce sont des hommes, des femmes, totalement bénévoles, qui ont des emplois, des vies de familles... et que le temps que nous pouvons consacrer au projet est, de fait, limité. De plus, Recalbox 6.0 se devait d'être compatible avec la dernière Raspberry Pi 3 B+. Or, cela nécessitait de « bumper » le kernel pour la faire tourner. Bref, de faire une mise à jour, mais dont les conséquences nous ont poussés à remettre à plat une énorme partie du code source de Recalbox.

Un mal pour un bien, car nous en avons profité pour tout mettre à jour, faire un énorme ménage, et partir à la chasse aux fuites de mémoire et aux divers désagréments qu'on traînait depuis quelques versions !

Recalbox est gratuit, open source et développé bénévolement par une équipe de passionnés. Existe-t-il des moyens pour ceux qui aimeraient contribuer au projet ou vous soutenir ?

On pourrait dire financiers, mais en réalité, nous n'avons pas envie de mêler des considérations financières au projet Recalbox.

Par contre, s'il y a bien une manière d'aider Recalbox et qui pourrait faire énormément avancer le projet, ça serait de nous consacrer un peu de temps et de savoir-faire. Oui, Recalbox recherche plein de nouveaux talents en ce moment ! Donc si vous êtes passionnés par le rétrogaming, que vous adhérez aux valeurs de Recalbox, que vous avez un peu de temps et d'énergie à nous offrir et que vous avez des connaissances solides et un certain savoir-faire, vous nous intéressez énormément !

Recalbox cherche de nouveaux talents !

Pareil si vous avez des idées d'optimisation de toutes sortes et que vous seriez à même de pouvoir les développer ! N'hésitez pas à entrer en contact avec nous sur notre Discord ou notre forum pour vous faire connaître.

Recalbox DragonBlaze est arrivé avec pas mal de surprises. Quelles sont les grandes nouveautés tant attendues par la communauté ?

Parmi les nouveautés les plus attendues, il y a bien sur la compatibilité avec le Raspberry Pi 3 B+, la mise à jour interne de tous les émulateurs avec leur dernière version en date, le passage à Kodi 17.6 et toutes les améliorations et optimisations (Wi-Fi, Bluetooth, gestion des manettes...). Sans oublier les premiers prémices du portage de Recalbox en version Alpha sur les nouvelles cartes surpuissantes de chez Pine64 : les Rockpi4, Rock64, RockBox et Rock64Pro.

Recalbox 6 - manettes

Petit plus : nous avons ajouté une nouvelle fonctionnalité sympa, notamment pour ceux qui ont un bartop ou une borne d'arcade : un mode démo.

Il se comporte comme un économiseur d'écran : ne touchez pas à votre Recalbox, et celle ci va passer en « mode veille  »en lançant aléatoirement un jeu de votre gamelist. Détail supplémentaire : si vous appuyez sur un bouton, vous quittez le mode démo et vous revenez à l'écran précédent. Par contre, si vous appuyez sur Start, le « mode démo » s'arrête et vous prenez la main sur le jeu. Idéal pour découvrir des jeux aléatoirement et tomber sur quelques pépites qu'on ne connaissait pas !

80 systèmes sont maintenant supportés par Recalbox, des « ordinosaures » aux consoles de salon comme l'Intellivision, MGT Sam Coupé, ou encore la NeoGeo CD et l'Atari Jaguar. Des systèmes qui ne sont donc pas destinés à être oubliés dans les vitrines et cartons de collectionneurs ?

La vocation première de Recalbox, c'est l'accessibilité. Mais impossible pour nous de parler accessibilité sans parler préservation et sauvegarde du patrimoine.

Nous sommes peut-être de doux rêveurs, mais pour nous, on élève le jeu vidéo au rang d'art majeur, au même titre que le cinéma ou la littérature. On tient donc par dessus tout à préserver cette mémoire vidéoludique de l'oubli ou de l'obsolescence technique, aussi exotique et rare que soit le système !

Nouveaux systèmes Recalbox 6.0 FR.jpg

Que penses-tu du secteur du jeu vidéo à l'heure actuelle? Pourquoi devrions-nous redécouvrir aussi les jeux d'antan, et pas seulement nous cantonner aux nouveaux titres phares sur nos consoles modernes et ordinateurs ?

C'est simple : le rétrogaming, c'est la base. Pas de next-gen sans origines, sans racines. Ce sont véritablement les fondations du jeu vidéo moderne.

Les mecs qui ont créé ces jeux à l'époque étaient de véritables pionniers. En plus d'être de purs génies. Ils ont tout inventé, tout créé, avec seulement 2 bouts de ficelles et 3 morceaux de scotch. Parce qu'à défaut de pouvoir s'appuyer sur des possibilités techniques démentielles, ils ont été obligés de créer des gameplays et des univers originaux, novateurs...

Ils avaient des contraintes financières et techniques absolument folles. Et pourtant, certaines œuvres de l'époque sont encore considérées aujourd'hui comme indétrônables.

Qui se souvient que la saga Metal Gear a en réalité débuté en 1987 sur MSX2, et que la dimension « infiltration » du jeu avait en fait été choisie faute de puissance suffisante pour faire des affrontements directs avec plusieurs ennemis ? Que les buissons de Super Mario Bros 1 sont en réalité les nuages recolorés ? Sans parler de l'incroyable exploit des musiques si mélodiques de Zelda : Link's Awakening qui a fait cracher tout le potentiel de la Gameboy classique, ou encore le clipping de la NES pour afficher 2 fois plus de sprites ?

Metal Gear - 1987 - MSX2
Metal Gear en 1987 sur MSX2

Aujourd'hui, nous n'avons plus de limites techniques, et beaucoup de jeux prennent parfois un peu trop facilement le chemin de « l'effet Wahou » pour se vendre, au détriment de tout le reste.

Alors oui, ils cherchent toujours à en mettre plein les yeux des joueurs. Plus de scénario. Plus de vitesse. Plus de graphismes démentiels... mais parfois, sans jamais réinventer le gameplay, identique depuis des années et des années... Il suffit de voir les Assassin's Creed ou Mario Odissey, certes excellents, mais avec les quêtes secondaires aussi longues que tristement rébarbatives. Mais heureusement, on trouve quand même de véritables bombes comme God of War ou Red Dead Redemtion 2 qui surpassent toutes les limites du jeu vidéo...

Celeste platformer
Celeste : que trouverez-vous au sommet de la montagne Madeline ?

Néanmoins je trouve qu'il faut de plus en plus se tourner vers la scène indépendante pour trouver les vraies pépites du jeu vidéo, celles qui nous scotchent littéralement, comme (fans de pixels oblige, forcément...) Celeste, dont le proto a été développé en 4 jours (ce qui montre que ce qui fait un bon jeu, c'est avant tout la bonne idée), Evoland 1&2, des RPG qui font évoluer les mécaniques du jeu au lieu de faire évoluer votre personnage, ou encore Dead Cells, un jeu qui bouffe tout notre temps libre depuis sa sortie sur consoles. Un chef d'œuvre qui rend le plus bel hommage aux jeux du genre en transcendant tout ce qui avait été fait jusqu'alors, en se payant le luxe de remporter le trophée du meilleur jeu d'action de 2018 au nez et à la barbe de mastodontes comme Call of Duty, Far Cry ou encore Destiny... Des productions 100% françaises pour les 2 dernières... à l'image de Recalbox. Cocorico !

La compatibilité avec le Raspberry Pi 3 B+ apporte-t-elle un réel gain de performances ? Peux-tu nous en dire un peu plus sur les nouvelles cartes compatibles (Pine 64) ?

Toujours compliqué de répondre clairement à cette question, car l'utilisation et les attentes ne sont pas les mêmes d'un joueur à un autre. Pour faire simple : le Pi 3B+ apporte un énorme gain au niveau de la gestion des températures, des réseaux sans fils, du réseau RJ45. Pour la puissance, couplée aux nombreuses optimisations de Recalbox 6.0, on progresse chaque jour un peu plus ! Donc pour nous, le Pi 3B+ est l'achat incontournable si vous n'êtes pas équipé, et très très tentant, même si vous êtes déjà équipé d'un Pi 3 premier du nom.

Recalbox Raspeberry Pi 3B+

Pour le prix, un Pi 3B+ va répondre aux attentes de 90 % des joueurs, surtout les plus anciens, adepte des systèmes plus datés. Pour les plus jeunes, pour qui l'émulation N64, Dreamcast et PSP est primordiale, on continue de préconiser le Odroid XU4Q.

Enfin, on commence à jeter un œil sur la gamme des cartes Pine64 en version alpha. Pour le moment, le portage de Recalbox y est assuré par « mrfixit2001 », l'un de nos contributeurs, mais on reste très attentif à la tournure que ça prend : ça pourrait être une solution bodybuildée très intéressante ! Cependant, l'accessibilité étant la première de nos préoccupations chez Recalbox, l'effort de développement est fait en priorité sur les cartes de chez Raspberry.

Quel est selon toi la meilleure config' pour faire tourner Recalbox ?

Tout est avant tout une question de budget. Des simples Raspberry à une trentaine d'euros aux puissants Odroid à près de 150€ tout compris, il y en a pour tous les goûts... et surtout toutes les bourses ! Par contre, et ça, c'est important (pour ne pas dire primordial) : ne lésinez pas sur la qualité des accessoires. Une mauvaise alimentation ou une carte SD noname... et ce sont des lags et des ralentissements garantis !

C'est pour ça qu'on recommande fortement certains modèles et certaines marques plus que d'autres sur notre site officiel, pour éviter la douche froide et les mauvaises expériences.

Si vous émulez le rétro 8, 16 et 32 bit : le Pi 3B+ est tout simplement fait pour vous ! Si vous ne jurez que par la Dreamcast la PSP ou au-dessus, il faudra probablement vous retourner vers un PC ou un Odroid, bien plus puissant qu'un Raspberry Pi.

Concernant la manette, impossible de ne pas faire une réponse de normand, car il est ici principalement question d'ergonomie et de confort. Certains vont adorer les manettes Sony, d'autres les Xbox, et d'autres les manettes plus typées rétro. Ca tombe bien, il y en a pour tous les goûts, et on essaye chaque jour d'en rendre compatible le plus possible.

Avec le nouveau mode démo, Recalbox s'avance-t-il comme étant la solution de référence pour les bornes d'arcades ?

Loin de nous cette prétention ! Mais il faut avouer que cette nouvelle fonction proposée et développée par « Bkg2k », l'un de nos développeurs est juste géniale, surtout si vous avez la chance d'avoir une borne ou un bartop. Ça fait son petit effet lorsqu'on fait un apéro avec des amis, et surtout il y a un côté « découverte » de nouveaux jeux ou redécouverte de jeux oubliés qui est très vite addictif !

Recalbox Mode démo

Recalbox fait preuve de polyvalence en embarquant le célèbre lecteur multimédia Kodi dans sa version 17.6. Est-ce qu'une prochaine mise à jour embarquant Kodi 18 « Leïa » est envisagée ?

Bien sûr ! On cherche toujours à être à jour au niveau des version disponibles. D'ailleurs, à l'heure où nous écrivons ces lignes, Kodi 18.1 est sur le point d'être disponible sur Buildroot, l'outil qui nous sert à créer le système Recalbox. Sauf surprise technique, nos utilisateurs peuvent donc s'attendre à son intégration prochaine dans les mises à jour qui arrivent !

Recalbox c'est aussi une philosophie, celle de l'accessibilité financière et technique, puisqu'il fonctionne sur des cartes peu onéreuses, avec un caractère « plug & play », son installation et son utilisation relativement simples. Mais avec DragonBlaze, Recalbox est désormais accessible à tous grâce à la compatibilité de la manette Adaptive de Microsoft (XAC) qui ouvre le monde du jeu vidéo aux personnes touchées par le handicap. Peux-tu nous en dire davantage sur cette nouveauté ?

C'est quelque chose qui nous tenait à cœur depuis l'annonce de la sortie de cette manette par Microsoft. Pour nous ça a eu l'effet d'une claque. Une prise de conscience. On fait notre mea culpa, mais c'est vrai, quand on n'est pas directement concernés par le handicap, on pense pas forcément à toutes ces questions d'accessibilité.

On s'est rendu compte avec l'engagement de Microsoft sur cette thématique que ça faisait 40 ans que les personnes touchées de près ou de loin par le handicap sont tout simplement laissées sur le bord de la route, sans jamais avoir eu accès à tout un pan de l'histoire du jeu vidéo. C'est scandaleux. Vous vous rendez compte qu'autour de nous, des milliers de personnes n'ont jamais eu l'occasion de péter des manettes et de ragequit sur Tortues Ninja sur NES ?! On se devait de rétablir cette injustice !

Recalbox 6 Manette Adaptative Microsoft.jpg

Plus sérieusement, la compatibilité de Recalbox avec la manette Adaptive de Microsoft (XAC) permet à toute personne ne pouvant pas se servir d'une manette conventionnelle de passer par cet adaptateur pour se créer une manette ou un stick arcade totalement personnalisé en fonction des besoins, attentes et possibilités. Pour ceux qui veulent se faire une idée de ce qui est possible de faire, on vous invite à découvrir les incroyables réalisations de David Combarieu de chez Handigamer. On peut même envisager de ne garder que les boutons, et diriger son personnage avec les pieds, grâce au 3dRudder !

3drudder-controls.jpg
Le contrôleur de déplacement aux pieds 3dRudder

Vous l'aurez compris : les possibilités sont infinies, et on est très heureux de l'incroyable accueil que nos utilisateurs ont porté à cette nouvelle fonctionnalité. On espère maintenant qu'elle va trouver son public et surtout que ça donnera plein d'idées à des makers pour se l'approprier, et proposer eux aussi à leur tour des accessoires et des améliorations en open source pour rendre le rétrogaming encore plus accessible !

À télécharger :
Recalbox 6.0 - DragonBlaze
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Commentaires (6)

renard38
super taff,super equipe de dev,un grand merci a eux!
pitou-01
Je pense de plus en plus a me faire une petite recalbox mais j’hésite toujours entre un odroid et un raspberry Pi 3 B+. Ou attendre le Raspberry Pi 4…
Matthieu_Legouge
ça fonctionne à merveille sur le Pi 3B+ ! Le Pi 4 risque pas d’être officialisé avant une bonne année …
KlingonBrain
Vu que t’as pas l’air d’être un habitué de ces bidules, je te conseille un PI 3B+. C’est le plus connu, donc le mieux supporté par tout ce qu’on peut trouver.<br /> Pour le PI 4, tout dépends à quel point tu est pressé.
pitou-01
Je pense effectivement à partir sur le 3B+, histoire de me faire la main dessus. Et quand le 4 sortira, je ferais le changement.
KlingonBrain
Par contre, petit conseil, prends d’emblée une alim officielle avec. Contrairement à ce que le connecteur d’alimentation peut laisser penser, n’importe quel port USB ne suffira pas à l’alimenter correctement.
Matthieu_Legouge
Oui, comme le dit Fabrice : “ne lésinez pas sur les accessoires” <br /> Pour ma part en boitier je vous conseille fortement l’excellent Argon One qui est esthétique et dissipe très bien la chaleur (même si on déconnecte son mini ventilo), ce qui n’est pas le cas de tous les boitiers pour Raspberry Pi !
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