Nokia et RIM brevètent deux nouvelles méthodes de saisie pour mobiles

Les mobiles et smartphones avec un clavier AZERTY intégré, c'est déjà dépassé ! Les leaders du monde de la téléphonie mobile cherchent désormais à améliorer la saisie de texte au doigt sans avoir à utiliser de stylet associé (pour les terminaux tactiles). Et à cette occasion, Nokia et Research In Motion (RIM) ont déposé deux brevets allant dans ce sens.

Pour RIM, c'est un brevet qui a été déposé le 11 janvier 2007 et rendu public le 24 janvier 2008 qui laisse apparaître une nouvelle méthode de saisie sur les smartphones Blackberry de la marque. Plutôt que d'utiliser un clavier complet AZERTY ou un clavier de type SureType avec deux lettres par touche, l'idée est ici d'utiliser un clavier... incurvé.

Comme sur certains claviers de PC, il s'agit d'utiliser en effet un clavier angulaire qui permet de positionner les doigts de sa main plus naturellement sur le smartphone dépourvu d'écran tactile. A noter que Nokia avait déjà utilisé une technologie similaire pour certains de ses mobiles dont les Nokia 3600 et Nokia 3650.



Pour sa part, Nokia a justement breveté récemment une nouvelle technologie encore plus innovante permettant d'utiliser un clavier virtuel sur un mobile qui peut être doté ou non d'un écran tactile. L'idée consiste cette fois à utiliser un capteur de mouvement, voire un simple appareil photo numérique en façade, pour détecter la pression virtuelle des doigts d'un mobinaute sur un clavier.

L'APN détecte ainsi en temps réel les mouvements et la position des doigts. Le tout fonctionne alors avec un système de projection d'un clavier numérique virtuel à l'écran. Mais ce n'est pas tout. Le mobile est également équipé de technologies permettant d'enregistrer sons et vibrations générées par la saisie virtuelle des lettres à l'écran pour les convertir en données numériques. La technologie est capable en outre de détecter l'utilisation d'un mobile d'une main (une main pour taper et l'autre pour tenir le mobile) ou à deux mains (le téléphone étant alors posé sur un socle de bureau).