Près de cinq ans après sa sortie, la PlayStation 5 a officiellement dépassé les 80 millions d'unités expédiées dans le monde, un chiffre colossal. Malgré ce succès commercial indéniable, la console de nouvelle génération peine toujours à égaler le rythme de vente effréné de son illustre aînée, la PlayStation 4, à la même période de sa vie.

Lancée en novembre 2020 en pleine pandémie mondiale, la PS5 a connu des débuts marqués par des pénuries historiques qui ont frustré de nombreux joueurs. Aujourd'hui, alors que les stocks sont revenus à la normale, l'heure est au bilan chiffré. La comparaison avec la PS4, véritable phénomène de sa génération avec 117 millions d'unités vendues au total, est inévitable pour mesurer la trajectoire actuelle de la machine de Sony.

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Une course-poursuite contre une légende
La vie de la PlayStation 5 est celle d'une éternelle course contre le fantôme de son aînée. Avec 77,41 millions d'unités écoulées en 56 mois, elle reste légèrement en retrait de la PlayStation 4, qui affichait à ce même stade un compteur à 80,62 millions. Cet écart de 3 millions de machines n'est pas anodin ; il raconte l'histoire d'une naissance tumultueuse, freinée par une crise des composants et des blocages logistiques qui l'ont privée d'un départ canon.
Cette rivalité est aussi celle de deux époques et de deux stratégies. Là où la PS4 devenait une machine très accessible après quelques années, la PS5 a conservé un positionnement tarifaire élevé, assumant son statut de produit premium. Ce choix stratégique de Sony, visant à préserver la valeur de sa machine, rend la comparaison des volumes de vente bruts plus complexe et souligne un héritage que la PS5 doit gérer autant qu'elle doit s'en affranchir.
La dernière née domine sur un autre tableau
Si elle court après le record de ventes de hardware, la PS5 a déjà remporté une bataille plus stratégique : celle de l'engagement. La console a su tisser un lien plus fort avec ses joueurs, qui y passent plus de temps et y dépensent plus d'argent que sur la PS4 à époque comparable.
Le destin de la PS5 semble pourtant s'écrire sur une temporalité plus contrainte que celui de son aînée. Alors que la console compte sur ses futures exclusivités et sa version Pro pour maintenir la cadence, une autre variable vient complexifier l'équation : les rumeurs insistantes d'une PlayStation 6 pointant vers une sortie dès 2026. Une telle arrivée écourterait drastiquement le cycle de vie de la PS5, la privant des années cruciales où les ventes, portées par des baisses de prix, permettent habituellement de gonfler les chiffres. Dans ce scénario, l'objectif d'aller chercher les 117,2 millions de la PS4 deviendrait alors quasiment inaccessible, redéfinissant la trajectoire de la PS5 non pas comme un marathon, mais comme un sprint intense et peut-être plus court que prévu.
Source : Tech Radar