0
En premier lieu, Lorne Lanning revient évidemment sur la fermeture de son studio de développement. La décision est bel et bien prise, mais contrairement à ce que pouvait laisser sous-entendre la précédente entrevue, ce ne sont pas les ventes de La Fureur De L'Etranger qui ont conduit à cela. Lorne Lanning voit effectivement sa société comme la créatrice d'un univers, Oddworld, pas forcément attaché au jeu vidéo. Il ne regrette pas ce qui a été fait et en est même fier, mais alors que les coûts de développement du jeu vidéo suivent une progression à l'exact opposé de l'imagerie de synthèse, il envisage simplement d'autres moyens d'expression.
Lorne Lanning insiste bien sur le fait que si le studio de développement situé à San Luis Obispo ferme ses portes, la société Oddworld Corp. ne disparaît pas pour autant. Bien qu'il reste particulièrement vague lorsque GameSpot lui pose directement la question, Lorne Lanning précise que l'univers mis au point au cours des dernières années continuera de vivre. Il pourrait ainsi faire l'objet de courts / longs métrages pour la télévision par exemple et la possibilité qu'un jeu soit développé à l'avenir n'est pas non plus écartée, même si elle ne semble clairement pas à l'ordre du jour.
Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.
Lire d'autres articles
