Destiné à prendre place dans un IT center, NVIDIA Iray VCA (Visual Computing Appliance) a pour but de proposer un rendu photoréaliste de designs professionnels créés depuis les logiciels CATIA ou 3ds Max par exemple et utilisant le rendu NVIDIA Iray. Capable de monter en puissance en ajoutant d'autres unités qui seront liées, Iray VCA promet aux designers d'interagir avec leurs modèles en temps réel sans passer par la case couteuse et longue du prototypage.
En proposant une puissance de calcul monstre, la solution Iray VCA promet d'évoluer avec fluidité au coeur d'une scène photoréaliste ou chaque interaction est rendu quasiment en temps réel sans période interminable de calcul et sans rendu bruité. Afin d'illustrer cette promesse, NVIDIA présentait une démonstration automobile où un écorché d'un véhicule apparaissait avec la possibilité de tourner autour et de découvrir tout aussi bien la carrosserie que la mécanique de la voiture.
On retrouve dans une baie NVIDIA Iray VCA un total de 8 GPU NVIDIA chacun doté de 12 Go de mémoire vidéo. Au total ce sont donc 23 040 coeurs CUDA qui peuvent travailler sur des rendus en ray-tracing. La partie processeur est confiée à une puce x86 avec 20 coeurs qui pourra s'appuyer sur 256 Go de mémoire système. La partie stockage est à l'avenant avec un SSD de 2 To.
Destiné au monde de l'entreprise, NVIDIA Iray VCA est annoncé au prix public conseillé de 50 000 dollars et il faudra attendre l'été pour vous équiper.
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
Lire d'autres articles
