MacBook Air : coup de bluff ou coup de génie ?

28 février 2008 à 11h20
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Un an après avoir annoncé l'iPhone, Steve Jobs remonte sur la scène du Moscone Center de San Francisco pour présenter à quelque 3.000 amateurs et journalistes le dernier né d'Apple : le MacBook Air, qu'il affirme être l'ordinateur portable le plus fin du monde. Quelques semaines après cette apparition ô combien médiatisée, l'objet en question débarque au sein de la rédaction de Clubic.com. Le MacBook Air est-il vraiment la machine dont rêve tout travailleur nomade, ou sa finesse et son look ravageurs dissimulent-ils d'irréparables lacunes ? Réponse, en images et en vidéo, dans les pages qui suivent.

La firme de Cupertino n'en est pas à son coup d'essai en matière d'ultraportables, et certains nostalgiques considèrent toujours le Powerbook 12 pouces comme une référence incontournable en la matière. Aujourd'hui, Apple a toutefois fort à faire pour conserver cette excellente réputation dans un domaine où excellent maintenant les Sony, Toshiba et autres Asus, avec des séries de machines comme les Vaio TZ, Portégé R500 et autres U2, sans parler de Lenovo et du très attendu X300... Nous allons donc passer en revue les forces et les faiblesses du MacBook Air, avant d'en comparer les performances générales avec les autres ordinateurs portables Apple que sont les MacBook et MacBook Pro. Nous nous concentrerons principalement ici sur les nouvelles fonctionnalités introduites avec le MacBook Air, ainsi que sur les impressions que nous a laissé la machine, plutôt que sur le système d'exploitation Mac OS X dont la dernière version, Leopard, fait déjà l'objet d'un article dédié.

Présentation

Tout comme l'iPhone en son temps, le MacBook Air aura fait l'objet de rumeurs effrénées dont certaines se seront finalement révélées vraies, à commencer par la présence d'un large pavé de contrôle tactile reprenant à son compte le caractère multipoints de contact du premier téléphone mobile d'Apple. D'autres, comme la présence d'un écran tactile, ou l'intégration en standard d'un disque dur à mémoire Flash sur une machine à moins de 1000 dollars (sic !) sont sans surprise restées lettre morte. Maintenant que les premiers exemplaires du MacBook Air sont distribués par Apple, il est temps d'abandonner les spéculations pour étudier de près cette machine avec laquelle la firme de Cupertino ouvre un nouveau segment de son offre en matière de portables.



Avec une diagonale d'écran de 13,3 pouces, le MacBook Air présente des dimensions similaires à celle du MacBook, à ceci près que son épaisseur ne dépasse pas 1,94 cm en son point le moins fin, à l'arrière. Tout comme son prédécesseur, il présente un large clavier aux touches espacées, une webcam intégrée au capot supérieur et la dernière mouture en date du système d'exploitation maison, Mac OS X « Leopard ». Sur le plan esthétique, c'est à peu près là que s'arrêtent les points communs entre le MacBook et le MacBook Air puisque ce dernier abandonne le blanc (ou le noirest commercialisé à partir de 1000 euros.) au profit d'un revêtement anodisé de couleur métallique, similaire à celui que l'on retrouve sur les MacBook Pro. Dans sa version de base, avec un processeur Core 2 Duo signé Intel et cadencé à 1,6 GHz, le MacBook Air est équipé de 2 Go de mémoire vive sous la forme de barrettes soudées à la carte mère, de contrôleurs Bluetooth et WiFi 802.11n, et d'un disque dur 80 Go au format 1,8 pouce affichant une vitesse de rotation de 4200 tours par minute, pour un prix d'environ 1600 euros. En option, on se verra proposer un processeur cadencé à 1,8 GHz, ou un disque dur de type SSD (Solid State Disk) d'une capacité de 64 Go. A titre de comparaison, le premier modèle de MacBook, avec son Core 2 Duo à 2 GHz, est commercialisé à partir de 1000 euros.

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Esthétique, clavier, touchpad

Mauvaises langues et trolls en tout genre affirment souvent que le look, l'apparence des produits Apple, est la principale raison pour laquelle le consommateur lambda les choisira. Loin de nous l'idée de tenter de répondre à cette question, mais force est de constater qu'au premier regard, le MacBook Air est immédiatement séduisant. Bien sûr, c'est tout d'abord sa finesse qui marque les esprits, et les personnes à qui on le présente pour la première fois n'ont généralement qu'une seule idée en tête : le prendre en main, afin de jauger son poids.

Rompant avec le design des MacBook et MacBook Pro, qui présentent des lignes relativement rectilignes, Apple a choisi de concevoir un châssis dont la surface est très légèrement arrondie sur les bords, ce qui contribue à renforcer cette impression de finesse. C'est également dans cette optique que la firme a amenuisé au maximum l'épaisseur de l'avant du MacBook Air, afin tout d'abord de pouvoir revendiquer le titre de « portable le plus fin du monde » mais aussi et surtout pour renforcer l'aspect élancé de la ligne générale. Les dimensions générales s'établissent à 325 par 227 mm sur les côtés, soit une surface identique à celle du MacBook, lui aussi en 13,3 pouces, légèrement supérieure à celle d'une feuille de papier A4 (210 x 297 mm). L'épaisseur varie quant à elle de 4 mm en son point le plus fin à environ 19,4 mm à l'arrière de la machine.

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Sur la balance, le MacBook Air accuse un peu moins de 1,4 Kg, ce qui le fait a priori entrer dans la catégorie des ultraportables. Certains objecteront qu'avec ses 13,3 pouces de diagonale, la surface du MacBook Air l'exclut de cette catégorie où l'on range généralement des machines de 12 pouces et moins, mais force est de constater qu'on le transporte sans le moindre désagrément. Sacoche ou sac à dos s'accommodent parfaitement d'un MacBook Air rangé dans une housse de protection, et l'on pourra aisément caser son ordinateur dans le coffre d'un scooter, voire dans la boite à gants d'une voiture, même si ces deux opérations ne sont pas particulièrement recommandées à qui souhaite garder une machine en parfait état...

L'ensemble de la coque du MacBook Air adopte un revêtement anodisé de couleur grise, légèrement brillant, semblable à ce que l'on retrouve sur le MacBook Pro ou sur la face arrière de l'iPhone. Assez rigide, cette coque fait bonne impression dans la mesure où le MacBook Air parait nettement moins fragile qu'on aurait pu le penser au premier abord. Toutefois, ce revêtement doux au toucher marque assez facilement, et nous avons ainsi découvert, sur notre exemplaire de test, diverses marques et griffures laissées par le précédent utilisateur de la machine, qui n'a pourtant pas dû utiliser celle-ci plus d'une semaine. Les vrais nomades ne pourront donc pas faire l'impasse sur une housse de protection.

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A droite, récepteur infrarouge pour télécommande... non fournie


Le châssis est donc uniformément gris, à l'exception du logo Apple, qui vient frapper le capot supérieur, et luit légèrement grâce au rétroéclairage de l'écran, et du clavier. Similaire au clavier des MacBook, et assez proche dans la conception de ce que propose maintenant Sony sur ses Vaio, le clavier embarque en effet des touches noires, pour un effet à deux tons inédit chez Apple. Comme sur les MacBook Pro, ce clavier profite d'un léger rétroéclairage, assez agréable lorsqu'on utilise la machine dans l'obscurité, dont l'intensité peut être réglée indépendamment de celle de l'écran. Après plusieurs jours d'utilisation, et les nécessaires moments d'adaptation, le clavier du MacBook Air se révèle très agréable, et se prête bien à la frappe soutenue d'un rédacteur Web carburant au café. Lisses et plates, les touches n'offrent qu'un très léger débattement mais se montrent toutefois assez fermes. Effleurer les touches ne sera donc pas suffisant.

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Avant de nous intéresser au touchpad, ou pavé tactile, arrêtons-nous une seconde sur l'écran du MacBook Air. Surmonté d'une webcam (640 x 480) de piètre qualité ainsi que d'un microphone, il dispose d'un capteur de luminosité qui lui permet donc d'automatiquement limiter l'intensité du rétroéclairage LED lorsque l'on se trouve dans la pénombre. Dans ce cas, l'intensité de l'éclairage du clavier diminue selon les mêmes critères. Pour s'en rendre compte, il suffit de poser son doigt sur le capteur : celui-ci détecte instantanément l'obscurité, et l'intensité de l'écran diminue. Avec une résolution de 1280 x 800 pixels, l'écran du MacBook Air offre une surface de travail moins importante que celle de certains modèles 11 pouces, avec lesquels la résolution monte à 1366 x 768 pixels, mais Apple garantit ainsi un certain confort visuel, avec une définition qui conviendra tout à fait à la plupart des utilisateurs. De type brillant, la dalle LCD est lumineuse, et restitue des couleurs chaudes, assez fidèles. En augmentant la luminosité, on pourra tout à fait envisager une utilisation en extérieur.

Le MacBook Air inaugure une nouvelle génération de touchpad, inspirée de l'iPhone, le premier téléphone mobile d'Apple. Plus large, mais aussi plus haut qu'un touchpad traditionnel (104 x 62 mm, hors bouton, contre 100 x 48 mm sur un MacBook Pro), il se contente comme toujours chez Apple d'un unique clic courant sur toute sa longueur. Comme le pavé tactile d'un MacBook ou d'un MacBook Pro, celui-ci permet de retrouver l'équivalent d'un clic droit, en posant deux doigts puis en pressant le bouton, ou de faire défiler verticalement et horizontalement ses pages en maintenant deux doigts appuyés, puis en les laissant glisser. A ces fonctionnalités déjà connues des possesseurs de portables Mac s'ajoute la possibilité de redimensionner ses photos à deux doigts, selon le mouvement consacré grâce à l'iPhone, mais également de les faire pivoter, en effectuant un mouvement circulaire à deux doigts.

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Tous ces comportements sont présentés en image dans le manuel papier qui accompagne le MacBook Air, mais aussi dans l'utilitaire de configuration intégré à Mac OS X. Avec trois doigts, on pourra enfin défiler de page en page avec le navigateur Safari... mais pas avec Firefox. La plupart de ces petites fonctionnalités ne sont en effet prises en charge que par les logiciels maison. Au final, elles ne transforment pas radicalement l'expérience utilisateur, mais sont de ces petits plus qui font le charme des produits Apple.

Connectique, absence de lecteur optique ?

A défaut de s'arroger le titre de portable le plus fin au monde, le MacBook Air remportera sans doute la palme de la connectique la plus chiche. Jugez plutôt : un port USB, une sortie au format mini DVI et une sortie audio composent l'essentiel des prises proposées par le dernier né d'Apple ! L'utilisateur devra donc faire l'impasse sur le FireWire - un comble chez Apple ? - l'Ethernet, le RJ11 d'un éventuel modem intégré (certes, celui-ci ne manquera guère), le VGA, le DVI sans adaptateur, le HDMI mais également les cartes mémoire, les cartes PMCIA ou les périphériques Express Card, à moins d'opter pour les adaptateurs et autres hubs proposés en option par Apple.

Les trois connecteurs proposés par le MacBook Air sont rangés sur côté gauche, abrités par une petite trappe qui, une fois ouverte, ne laisse que peu d'espace pour accéder aux prises. Concrètement, si vos écouteurs adoptent un embout épais, ou si vous utilisez une clé USB un tant soit peu large, vous ne pourrez même pas les brancher directement. Afin de remédier au problème, Apple suggère dans les deux cas l'utilisation d'une rallonge. Rien de bien problématique, puisqu'une telle rallonge se trouve pour quelques euros dans le commerce, mais l'on se voit obligé de multiplier les câbles, ce qui vient quelque peu gâcher le caractère ultraportable de la machine.

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Jugez plutôt. Pour connecter un moniteur externe, il vous faudra utiliser les adaptateurs mini DVI vers DVI ou mini DVI vers VGA fournis par Apple. Pour profiter d'un port Ethernet, il vous faudra un convertisseur USB Ethernet, vendu en option, qui condamne le seul port USB de la machine. Pour brancher, disons, une clé USB tout en utilisant sa souris en USB, un hub USB 2.0 se révèlera indispensable. Ajoutez à cela le cordon de l'adaptateur secteur, vos accessoires et le MacBook Air lui-même... pour un encombrement global qui peut au final se révéler important. Apple ne manque toutefois pas d'arguments. Le premier d'entre eux pourrait se résumer à cette formule : « des compromis sont nécessaires pour réaliser une machine aussi fine que le MacBook Air ». Le second tient quant à lui à un positionnement bien particulier, plutôt élitiste. Comprenez, pour faire simple : « le MacBook Air répond à des besoins bien particuliers, et ne s'adresse pas forcément au quidam moyen ». Pour certains, cette connectique inexistante est tout simplement rédhibitoire. D'autres conçoivent très bien la nécessité de sacrifier quelques ports USB sur l'autel de la légèreté et de la finesse. Ici, chacun devra jauger son utilisation d'un ordinateur portable, pour déterminer si ce facteur doit être pris en compte.

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MacBook Air contre MacBook Pro. Plus épais, le second est en mesure d'accueillir bon nombre de périphériques...


L'unique port USB du MacBook Air est en théorie capable de délivrer une intensité de plus de 1 ampère, qui servira à l'alimentation de périphériques tels qu'un disque dur externe 2,5 pouces, une souris, ou le lecteur optique optionnel vendu par Apple, le SuperDrive. Bien que Leopard indique que ce dernier ne consomme pas plus de 500 mA, il est en pratique quasiment impossible d'utiliser le SuperDrive aux côtés d'un disque dur externe autoalimenté, faute d'un apport suffisant en électricité. Il ne faudra donc pas compter enchaîner en cascade les hubs USB, à moins d'utiliser des appareils qui disposent de leur propre alimentation ou d'opter pour des périphériques sans fil Bluetooth.

Le WiFi plus tendance qu'un lecteur optique ?

L'absence de lecteur optique s'inscrit dans la même veine. Apple fait d'ailleurs jouer ici le ressort du marketing, en essayant de ringardiser ce type de périphérique. A l'heure du sans fil, est-il encore nécessaire de s'embarrasser du fameux tiroir, ou dans le cas des ordinateurs frappés d'une pomme, du slot-in ? Ne pouvant décemment pas imposer l'utilisation du lecteur externe que nous venons d'évoquer, Apple joue la carte du réseau, avec une application baptisée « Partage de lecteur CD ou DVD », compatible avec les ordinateurs Mac ainsi qu'avec les environnements Windows XP et Windows Vista. Logé sur le DVD de restauration de Leopard, ce logiciel doit tout d'abord être installé sur la machine dont on souhaite utiliser le lecteur, avant que ce dernier soit accessible depuis le MacBook Air. Il suffira ensuite, via le Panneau de configuration si l'on est sous Windows, d'autoriser un ordinateur tiers à profiter du lecteur optique, pour pouvoir en profiter à distance.

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Le lecteur de votre machine principale pourra donc vous servir pour installer des applications, transférer des contenus vers le MacBook Air et même réinstaller votre système d'exploitation, mais attention : si l'Ethernet garantit des taux de transfert supportables, il n'en va pas de même avec le WiFi, même à partir d'un point d'accès compatible 802.11n. L'opération qui ne prend que quelques minutes depuis le lecteur d'un MacBook monte à dix, voire vingt minutes avec la fonctionnalité « Partage de lecteur CD ou DVD ». Nous n'avons eu aucun problème pour lire, en streaming et à distance, un DivX sur notre MacBook Air, mais n'avons pas pu ouvrir certains CD audio ni visionner à distance un DVD vidéo commercial.

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Lancement de l'installation de Leopard depuis un PC Windows XP


Outre l'installation complète de Mac OS X qui, dans la pratique, relève de l'épreuve d'endurance puisque qu'environ sept heures étaient nécessaires chez nous en WiFi, il est possible d'utiliser cette fonctionnalité pour importer le profil d'un autre ordinateur Mac. Là encore, armez vous de patience, puisque le transfert risque de durer des heures et des heures... Dernier point : l'installation de Windows, XP ou Vista, via Bootcamp, n'est pas possible avec le partage de lecteur. Si vous tenez à teinter votre Mac d'un brin de Microsoft, il vous faudra donc débourser 89 euros pour acquérir le lecteur graveur optionnel proposé par Apple. Ce dernier point confirme une nouvelle fois, s'il était encore nécessaire de le faire, à quel point le MacBook Air s'inscrit dans une démarche bien particulière, qui est celle de s'équiper d'une machine secondaire dédiée à la mobilité, aux côtés d'une machine principale bien mieux équipée mais plus encombrante.

Composants et caractéristiques techniques

Apple MacBook Air
ProcesseurréférenceCore 2 Duo P7500
fréquence / cache1,60 GHz, 4 Mo
Mémoirelivrée / maximale2048 Mo / 2048 Mo
slot occupé / libre0 / 0
fréquence667 MHz
GraphismecontrôleurIntel GMA X3100
mémoire vidéo256 Mo
écran / format13,3" 16/10
résolution native1280x800
Disque durcapacité80 Go (1,8 pouces)
vitesse de rotation4200 tr/mn
modèleSamsung HS082HB (8 Mo cache)
GraveurformatsAucun
lecture / écritureAucun
modèleAucun
Lecteur cartes mémoiresAucun
Lecteur PCMCIA / Express CardAucun
Batterielivrée / baie1 / 1
puissance37 W/h
SonRealtek ALC885
RéseauAucun
Réseau sans-fil / modem802.11 b/g/n - pas de modem
USB / FireWire / Bluetooth1 / 0 / Bluetooth 2.1+
Sortie VGA / S-Video / HDMI1 / 0 / 0
Prise casque / micro / S/PDIF1 / 0 / 0
Dimensions (LxPxH)325 x 227 x 04 - 19,4 mm
Poids1,36 Kg
Garantie1 an
Prix indicatif1700 euros
Animé par un processeur Core 2 Duo cadencé à 1,6 GHz, gravé en 65 nanomètres et doté de 4 Mo de mémoire cache, le MacBook Air n'a rien d'une bête de course, et cède le pas aux autres ordinateurs portables d'Apple sur le plan des performances comme nous le verrons succinctement par la suite. Toutefois, Apple a pris le parti d'équiper sa machine d'un processeur plus véloce que les modèles de type ULV, ou Ultra Low Voltage, généralement sélectionnés dans les ultraportables haut de gamme 11 et 12 pouces de fabricants comme Sony, Asus ou Toshiba.

Le choix d'Apple est donc censé garantir un niveau de performances acceptable, d'autant que ce Core 2 Duo est systématiquement accompagné de 2 Go de mémoire vive. Ici, et c'est une première, les puces de mémoire sont soudées à la carte mère, et l'utilisateur ne dispose d'aucun emplacement pour ajouter ou échanger une barrette, ce qui signifie que l'on ne pourra pas augmenter cette capacité. Profitant du dual channel, ces puces de mémoire fonctionnent à la fréquence attendue de 667 MHz et présentent, selon l'utilitaire CPU-Z, des temps de latence de 5 - 5 - 5 - 15.

Basé sur la plateforme Santa Rosa d'Intel, la minuscule carte mère du MacBook Air profite d'une liaison en IDE avec le disque dur embarqué. Dans la version de base, celui-ci se présente comme un modèle Samsung affichant une capacité de 80 Go dans un châssis de 1,8 pouces, et doté d'une vitesse de rotation de 4200 tours par minute. Les amateurs auront reconnu le disque dur employé dans l'iPod, ce qui n'augure rien de particulièrement positif sur le plan des performances.

Les plus fortunés pourront toutefois se tourner vers un modèle équipé d'un processeur légèrement plus musclé, puisqu'affichant une fréquence de 1,8 GHz, mais aussi et surtout d'un disque dur à mémoire Flash de type SSD de 64 Go, similaire à celui qu'intègre en standard Lenovo dans son Thinkpad X300. Pour profiter de ces deux améliorations, il faudra toutefois débourser un supplément de quelque 1.200 euros, ce qui portera le prix final du MacBook Air à environ 2.900 euros, une addition relativement salée. Le seul disque dur SSD est quant à lui proposé seul, au prix de 899 euros.

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Bien que nous n'ayons pu tester directement le MacBook Air dans une version équipée d'un disque SSD, il apparait que ce dernier confère un certain gain de réactivité à la machine, sans pour autant la transcender sur le plan des performances. Au niveau de l'autonomie, le SSD n'apporterait que de cinq à quinze minutes de fonctionnement supplémentaire : rien qui ne justifie un tel tarif !

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Diagramme de la plateforme Santa Rosa du MacBook Air


Sur notre exemplaire de test, la connectivité sans fil est assurée par un contrôleur WiFi 802.11n signé Broadcom, qui offre une excellente sensibilité, supérieure à celle que nous avons constatée avec un portable équipé de la puce 802.11n d'Intel puisque quatre réseaux supplémentaires ont fait leur apparition dans l'écran de détection de Leopard. Les débits sont quant à eux dans la moyenne de ce que l'on est en droit d'attendre d'un tel contrôleur, avec des taux de transfert de l'ordre de 4 à 6 Mo par seconde à partir d'un ordinateur relié en Ethernet à un point d'accès 802.11n.

Le MacBook Air est également équipé d'un contrôleur Bluetooth, avec lequel Apple inaugure la prise en charge de la spécification 2.1. Celle-ci présente sur le papier quelques améliorations par rapport à la version 2.0, puisqu'il est question de taux de transferts légèrement plus rapides, d'un appairage facilité, et d'une sécurité améliorée. D'autre part, le Bluetooth 2.1 présente l'intérêt de minimiser quelque peu la consommation énergétique, puisqu'il n'est plus nécessaire d'émettre un signal à intervalles réguliers pour maintenir la connexion entre deux appareils. Seul problème : les périphériques compatibles avec le Bluetooth 2.1 sont encore fort peu nombreux, et ces améliorations ne seront pas sensibles avec un casque, un clavier ou une souris qui se contentent de la version 2.0.

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Les entrailles du MacBook Air - disque dur et contrôleur WiFi


Une fois ouvert, le MacBook Air révèle un agencement soigné, où rien n'a été laissé au hasard pour optimiser au maximum l'occupation de l'espace laissé par le châssis. La coque arrière parait nettement moins solide une fois qu'elle est désolidarisée du reste de la machine tant elle est légère. La carte mère occupe une surface limitée, à l'arrière du châssis dont la majeure partie est occupée par la batterie. Très fine, celle-ci couvre en effet plus de 50% de la surface intérieure du MacBook Air. Bien que celle-ci soit somme toute assez accessible, si l'on a pas peur de jouer du tournevis, son remplacement ne doit pas être effectué par l'utilisateur mais par un technicien agréé Apple, sous peine de perdre la garantie associée à la machine.

Quid des performances ?

Ne pouvant guère déroger à la tradition qui veut qu'un test matériel soit accompagné de benchmarks, ou mesures de performances comparées entre différentes machines, nous avons cherché à situer le MacBook Air par rapport à ses deux grands frères que sont le MacBook et le MacBook Pro. Les performances brutes n'étant peut-être pas la principale attente de l'acheteur de MacBook Air, nous verrons ensuite ce que donne cette machine dans le cadre d'une utilisation courante, avant de nous intéresser à son autonomie.

MacBook

  • Intel Core 2 Duo 2,0 GHz,
  • 2 Go DDR2 à 667 MHz,
  • Intel GMA X3100,
  • Disque dur 5400 tours par minute


MacBook Pro

  • Intel Core 2 Duo 2,4 GHz,
  • 2 Go DDR2 à 667 MHz,
  • NVIDIA GeForce 8600 256 Mo,
  • Disque dur 7200 tours par minute


Xbench 1.3

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Xbench, que vous pouvez retrouver dans notre logithèque, est un utilitaire de test synthétique pour ordinateurs Mac. Appliqué à nos trois ordinateurs, il démontre assez clairement les lacunes du MacBook Air, ici handicapé aussi bien par son processeur que par son disque dur à 4200 tours par minute. Le MacBook, lui aussi équipé d'un GMA X3100, fait mieux que le MacBook Air dans toutes les situations, même si dans certains cas, l'écart n'est pas flagrant. Le MacBook Pro, avantagé qu'il est par sa carte graphique dédiée et son processeur plus rapide, affiche de son côté des performances supérieures en tout point.

Cinebench R10

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Constat similaire du côté de Cinebench R10, un applicatif de simulation de rendu, lancé ici dans un mode capable de tirer parti des puces à double coeur. Le MacBook Air termine ici loin derrière le MacBook, 69% plus rapide.

Compression de fichiers - exprimée en secondes

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Ici, nous mesurons le temps mis par nos trois machines à compresser un répertoire contenant un peu plus de 700 fichiers, pour un poids d'environ 120 Mo. La compression est effectuée à l'aide de l'utilitaire intégré à Leopard, pour une archive dont le poids final se situe aux alentours de 52 Mo. Les résultats sont exprimés en secondes, ce qui signifie que la barre la plus courte correspond aux meilleurs performances. Sans surprise, le MacBook Air termine derrière ses concurrents, avec un temps de compression d'environ 24 secondes, 50% supérieur à celui réalisé par le MacBook Pro.

Décompression de fichiers - exprimée en secondes

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La même opération est ici menée en sens inverse, de façon à visualiser le temps mis par chacune des machines à décompresser une archive composée de centaines de petits fichiers. Les résultats sont toujours exprimés en secondes, ce qui signifie que la barre la plus courte correspond encore aux meilleurs performances. Moins flagrante sur la décompression, qui sollicite nettement moins le processeur, la différence de performances est toujours largement en faveur du MacBook Pro.

Le MacBook Air au quotidien

Dans sa version standard, équipée d'un disque dur 4200 tours par minute, le MacBook Air accuse donc des performances en retrait par rapport à celles de ses aînés. Assez flagrant sur le papier, ce déficit de puissance porte-t-il réellement préjudice au confort de l'utilisateur dans le cadre d'une utilisation quotidienne ? Si l'on décide de le comparer à un MacBook Santa Rosa, peut-être pas. Pour résumer, on constate que les applicatifs qui sollicitent fortement le disque dur de la machine se voient pénalisés et que le chargement de suites logicielles lourdes se révèle assez long. De la même façon, certaines applications extrêmement gourmandes en ressources processeur fonctionnent nettement moins rapidement sur le MacBook Air, du fait de son processeur cadencé à 1,6 GHz. Autrement dit, la manipulation d'images de grande taille sous Photoshop ou le traitement de vidéos soumettront votre patience à une certaine épreuve.

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Boite et accessoires fournis. On note la taille modeste de l'adaptateur secteur !


A l'inverse, la manipulation « légère » de photos ou même de séquences vidéo au moyen d'iMovie se font sans difficultés, et sans entrainer de gêne notable, à moins que vous ayez vraiment l'oeil sur la montre. L'interface conserve la fluidité qui fait le charme de Leopard en dépit des piètres performances du GMA X3100 d'Intel. Quelques micro-saccades et ralentissements pourront toutefois être observés lorsque le système monte en charge. La navigation sur le Web ou le traitement de documents bureautiques ne posent fort heureusement aucun problème, tout comme l'écoute de musique ou la lecture de vidéos... tant qu'on ne cherche pas à afficher des flux haute définition ! Quant au jeu vidéo, nous préférons ne pas aborder la question, tant le GMA X3100 se révèle décevant. Inutile donc de penser afficher convenablement le moindre jeu un tant soit peu récent.

C'est bien évidemment en situation de mobilité que le MacBook Air révèlera le mieux son potentiel. Mise en veille et reprise d'activité sont immédiats grâce à Leopard, et l'on se prend, comme le font déjà bon nombre d'utilisateurs de MacBook, à n'éteindre sa machine que lorsqu'on sait qu'on ne l'utilisera pas pendant plusieurs jours. Légère, la machine peut être utilisée sur les genoux, dans un avion ou dans un train du moment que l'on dispose de la place nécessaire. Reste la question de l'autonomie.

Autonomie

Dans sa communication, Apple parle d'une autonomie d'environ cinq heures, WiFi activé. Les indications des fabricants se révélant souvent des plus optimistes, nous avons bien entendu souhaité vérifier dans les faits quelle était la durée d'utilisation maximale du MacBook Air en conditions de mobilité. La réalité n'est pas aussi rose que la décrit Apple, mais notre exemplaire de test se tire tout de même des tests d'autonomie avec des résultats satisfaisants pour ce qui est des tâches de type bureautique et navigation Web.

En plaçant le mode d'alimentation sur le mode « meilleurs économies d'énergie » proposé par Mac OS X et la luminosité de l'écran à 75% de sa capacité (soit 12 cases sur les 16 proposées dans le menu de réglage), le MacBook Air a pu fonctionner pendant 3h15 avant que l'avertissement signalant la décharge de la batterie ne nous interrompe. Equipé d'une dalle aux couleurs vives, particulièrement lumineuse, le MacBook Air est ici parfaitement utilisable en plein jour, dans une pièce bien éclairée. En pratique, cette luminosité de 75% n'est pas loin de valoir celle que l'on retrouve à 100% sur des ordinateurs portables à dalle moyenne, dépourvue d'un rétroéclairage LED.

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A gauche, le désormais fameux connecteur d'alimentation aimanté Magsafe


En passant la luminosité à 25% de ses capacités, (soit 4 cases sur 16) nous avons pu dépasser 4h d'utilisation, WiFi activé, en n'ayant de cesse de naviguer sur Internet et d'utiliser messagerie et traitement de texte. A 25%, l'écran est encore lisible, mais l'on ressentira une gêne dans un environnement très lumineux. La lecture d'une vidéo stockée directement sur la machine sollicite plus fortement la batterie, et l'on devra ici se contenter d'une autonomie légèrement supérieure à deux heures, la durée de fonctionnement exacte dépendant des réglages de l'écran. Le MacBook Air ne pourra donc pas rivaliser avec les ténors du secteur en termes d'autonomie. Les R500 et autres TZ lui dament en effet le pion, parfois de plusieurs heures, mais pour un tarif qui se révèle souvent supérieur aux 1.700 euros.

La recharge se révèle quant à elle terriblement longue : plus de quatre heures pour atteindre un niveau de batterie supérieur à 95% si la machine est utilisée pendant la charge, l'obtention des derniers crans pouvant requérir de longs moments supplémentaires !

Un mot de Vista

Comme tout Mac Intel, le MacBook Air est susceptible de voir cohabiter une édition de Windows aux côtés de Leopard. Une version familiale Premium de Windows Vista nous a ainsi permis de consater un score de 528 au benchmark synthétique de 3DMark 06. Avec ce processeur et 2 Go de mémoire vive, Vista fonctionne très bien même si le disque dur à 4200 tours par minute rend le lancement du système et d'applications volumineuses relativement long. Toutes les options spécifiques à la gestion d'un ordinateur portable et de sa batterie sont présentes et fonctionnelles, des différents modes d'énergie à la mise en veille en passant par la prise en charge du WiFi ou du Bluetooth.

Bien que nous ayons passé l'essentiel de notre temps sous Mac OS X, nous avons toutefois constaté un léger règlement du dispositif de refroidissement sous Vista. Même lorsqu'il est soumis à une lourde charge de travail, le MacBook Air reste relativement silencieux sous Leopard, mais le ventilateur qui dissipe la chaleur du processeur se met assez rapidement à plein régime sous l'OS de Microsoft, sans que nous n'ayons forcément sollicité celle-ci de façon importante.

Conclusion

On pourrait penser qu'avec son MacBook Air, Apple tente de créer un nouveau segment sur le marché des ordinateurs portables. Son design irréprochable, son poids modéré et sa finesse extrême en font un bon candidat pour la catégorie des ultraportables, mais l'utilisation d'une dalle 13,3 pouces, l'impossibilité de changer la batterie d'une capacité relative ou la connectique extrêmement limitée risquent fort de rebuter les professionnels à qui s'adresse habituellement ce type de machines. Limitées, les performances du MacBook Air suffiront sans doute aux adeptes de la mobilité : bloggers ultra-connecté, journalistes, cadres et autres repésentants n'auront aucune difficulté à traiter quelques photos, rédiger billets et articles ou préparer, puis assurer une présentation, tout en profitant de son excellente dalle LCD dans l'intervalle pour un film.

Apple a tenté, à sa façon, de circonvenir quelques-uns des handicaps du MacBook Air. L'absence de lecteur optique se voit ainsi compensée par la fonctionnalité de prise en charge d'un lecteur réseau sur une machine distante, PC ou Mac. L'idée est habile, même si dans les faits, on ne peut guère envisager de réinstaller son système d'exploitation par ce biais tant la procédure est lente. Le touchpad s'améliore également, avec une plus grande surface et des fonctionnalités issues de l'iPhone. Bien que celles-ci ne révolutionnent en rien la façon dont on interagit avec un ordinateur, elles sont plutôt agréables. Depuis quelques jours, elles ne sont toutefois plus exclusives au MacBook Air, puisqu'Apple les a intégrées au dernier refresh du MacBook Pro.

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Lenovo X300 & Apple MacBook Air


D'après notre expérience, il faudra ajouter au MacBook Air le lecteur graveur Superdrive, vendu 89 euros, ainsi qu'un hub USB et un adaptateur USB vers Ethernet pour assurer un réel confort d'utilisation, et le mettre sur un pied d'égalité avec d'autres machines de prix équivalent en termes de fonctionnalités. A multiplier les accessoires, on sacrifie donc une partie de ce qui fait le charme du MacBook Air : son encombrement ridicule. L'autre solution serait d'adhérer à l'idée que le MacBook Air ne peut et ne doit être conçu que comme une machine d'appoint, un portable léger et élégant venant compléter votre station de travail pour les jours où vous êtes amenés à vous déplacer. Dans ce cas, il vous faudra prévoir de ne pas avoir besoin d'une foule de périphériques ou l'intention de traiter votre dernier téraoctet de vidéos de vacances.

Cette belle machine souffre en effet de cruelles limitations, que n'ont pas certains ordinateurs parfois plus légers ou moins onéreux. Ces compromis ne doivent donc être consentis qu'après mûre réflexion, en dépit du coup de coeur qu'inspirent parfois les lignes du MacBook Air. S'il ne présente pas le caractère ultraportable du dernier né d'Apple, le MacBook est en effet plus performant, plus fonctionnel, et moins onéreux !

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Apple MacBook Air

6

Les plus

  • Design irréprochable
  • Ultra mobilité
  • Dalle LCD

Les moins

  • Connectique inexistante
  • Performances en retrait
  • Batterie inamovible
  • Autonomie décevante ?

0

Performances6

Autonomie8

Design10



Alexandre Laurent

Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...

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Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet. Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.

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