NordVPN (Test) : notre avis complet sur ce VPN en décembre 2025

NordVPN a beau être un vétéran du secteur, il joue toujours dans la cour des meilleurs VPN en 2025. Réseau massif, protocole maison affûté, nouvelle interface très orientée sécurité et protections supplémentaires bien intégrées, le service ressemble désormais à une petite suite de sécurité très accessible.

Qu'est-ce que NordVPN ?

NordVPN fait partie de ces services que l’on croise depuis suffisamment longtemps pour les considérer comme des habitués du paysage. Né au début des années 2010, le fournisseur a accompagné la montée en puissance du VPN grand public en misant sur une idée assez simple : proposer un outil que l’on puisse utiliser tous les jours sans diplôme d’ingénieur réseau, tout en gardant des fondations techniques solides et des exigences de confidentialité plus élevées que la plupart des VPN gratuits.

En 2025, le service a clairement pris de l’ampleur. Le réseau s’étend sur plus d’une centaine de pays, les applications desktop et mobiles ont été largement remaniées, le protocole maison NordLynx s’est imposé comme réglage par défaut et toute une série de fonctions sont venues se greffer autour du tunnel VPN classique. Protection anti-menaces Pro pour assainir la navigation, Meshnet pour relier directement ses appareils entre eux, nouveau protocole NordWhisper pour les environnements les plus censurés, l’ensemble compose aujourd’hui une suite de sécurité assez dense, structurée autour du VPN plutôt qu’un simple catalogue d’options.

Le groupe Nord Security a aussi renforcé son discours de transparence. Audits récurrents de la politique de non-journalisation, contrôles de sécurité confiés à des cabinets tiers, documentation plus détaillée sur le fonctionnement de l’infrastructure, NordVPN assume désormais son statut de poids lourd et cherche à le prouver autrement qu’à coups de slogans.

L'infrastructure de NordVPN

NordVPN fait partie des plus importants fournisseurs VPN, avec une infrastructure annoncée à plus de 8 000 serveurs répartis dans 126 pays sur cinq continents. Une large part du parc fonctionne sur des instances 10 Gb/s, ce qui permet d’absorber sans difficulté les usages intensifs, y compris aux heures de pointe. En plus des équipements « généralistes », le service met à disposition plusieurs familles de serveurs spécialisés : P2P pour le téléchargement, Onion over VPN pour accéder au réseau Tor, Double VPN pour faire transiter le trafic par deux points de sortie successifs, et des serveurs obfusqués pensés pour les environnements où les VPN sont fortement limités.

L’épisode de piratage révélé en 2019, qui remontait à l’intrusion sur un serveur loué dans un datacenter finlandais en 2018, a servi de déclencheur à une refonte profonde de l’infrastructure. NordVPN a progressivement repris la main sur son parc, avec des serveurs dont il assure lui-même la gestion tout en continuant à s’appuyer sur des centres de données tiers pour l’hébergement physique.

Dans le même mouvement, NordVPN a généralisé le fonctionnement sur mémoire vive. Les configurations actuelles s’appuient sur un stockage RAM vidé à chaque redémarrage plutôt que sur des disques durs classiques, ce qui limite la quantité d’informations récupérables sur un serveur à l’arrêt. L’entreprise complète cette approche par un programme de bug bounty et des audits réguliers de son infrastructure et de ses applications confiés à des cabinets spécialisés.

NordVPN est-il gratuit ?

NordVPN ne propose pas d’offre gratuite permanente, mais l’ensemble de ses abonnements s’accompagne d’une garantie satisfait ou remboursé de 30 jours. Vous payez l’abonnement au moment de l’inscription, puis vous pouvez demander un remboursement intégral si le service ne vous convient pas.

La démarche passe par le support client, via le chat en ligne ou par mail, sans avoir à motiver particulièrement votre décision. Cette garantie s’applique à toutes les formules, qu’il s’agisse d’un tarif standard ou d’une offre promotionnelle. Seule exception, les abonnements souscrits via l’App Store d’Apple ne sont pas éligibles à ce dispositif.

Quels sont les prix pratiqués par NordVPN ?

Côté tarifs, NordVPN se situe dans la moyenne du marché, avec des prix dégressifs selon la durée d’engagement. Hors promo, la formule sur 2 ans reste celle qui offre le meilleur rapport durée/prix :

• NordVPN Basique : 3,09 €/mois pendant 27 mois (2 ans + 3 mois offerts) soit -72% pour 83.43€

• NordVPN Plus (NordVPN + NordPass) : 3,99 €/mois pendant 27 mois (2 ans + 3 mois offerts) soit -73% pour 107,73€

• NordVPN Ultime (NordVPN + NordPass + Nordlocker + Cyber Assurance) : 6,49 €/mois pendant 27 mois (2ans + 3 mois offerts) soit -73% pour 175,23€

Les montants sont indiqués hors TVA, qui s’ajoute au moment du paiement selon le pays de résidence. Les abonnements se renouvellent automatiquement si l’on ne les résilie pas et couvrent jusqu’à 10 appareils en simultané. Le règlement peut se faire par carte bancaire, PayPal, Google Pay, Apple Pay, ou encore en cryptomonnaies pour celles et ceux qui préfèrent un mode de paiement plus confidentiel.

Télécharger et installer NordVPN

Une fois le compte créé sur le site du fournisseur, il suffit de télécharger l’application NordVPN sur son appareil depuis l’espace client ou le store concerné, puis de suivre l’assistant d’installation. À la première ouverture, le logiciel redirige vers l’interface web pour valider la connexion au compte, après quoi tout se gère directement depuis le client.

NordVPN couvre l’essentiel des plateformes actuelles avec des applications dédiées pour Windows, macOS, Linux, Android et iOS, ainsi que des extensions de navigateur pour Chrome, Firefox et Edge et des apps pour Android TV, Amazon Fire TV et Apple TV.

Le site du fournisseur propose en complément une documentation fournie pour configurer le VPN sur des équipements plus avancés : consoles de jeu connectées, box Internet, routeurs compatibles (Asus, firmwares tiers de type DD-WRT, Tomato, OpenWRT, Merlin), NAS Synology ou Qnap, Raspberry Pi, Chromebook ou Kindle Fire. En cas de blocage, le support par chat peut prendre le relais pour guider la mise en place.

Interface et fonctionnalités

Organisation du client VPN et console web

La version desktop de NordVPN profite désormais d’une interface largement remaniée, très graphique en mode sombre et plutôt réussie. La carte du monde sert toujours de fond, mais l’écran d’accueil s’organise surtout autour de deux panneaux : à gauche la colonne de connexion, à droite un vrai tableau de bord sécurité.

Dans la colonne de gauche, on trouve le champ de recherche pour les pays, villes ou serveurs, la liste des connexions récentes, les serveurs spécialisés comme l’IP dédiée, le Double VPN, Onion over VPN ou le P2P, puis le catalogue complet des pays. Le bouton « Protéger ma connexion » en haut de la fenêtre lance la connexion vers le serveur recommandé.

Le panneau droit met en avant la suite Protection anti-menaces Pro, avec trois blocs distincts pour l’anti-malware, la protection avancée de la navigation et le bloqueur de publicités et de traqueurs. Juste en dessous, la carte Surveillance Dark Web affiche l’état de la surveillance et les éventuelles fuites détectées, ce qui donne d’emblée une vue d’ensemble de la protection active. Les compteurs affichent en direct le nombre d’éléments bloqués ou d’alertes détectées, ce qui donne une vue synthétique de ce que le client filtre au quotidien.

La barre latérale gauche regroupe des raccourcis vers les principaux modules du service. On bascule ainsi en un clic vers la Protection anti-menaces Pro, le Réseau Mesh, les statistiques d’usage, la page Produits qui centralise NordPass, NordLocker et Incogni, ou encore les réglages généraux du VPN. L’ensemble reste lisible et logique : les fonctions de connexion d’un côté, les briques de sécurité et de supervision de l’autre.

On note en revanche une ergonomie un peu moins directe pour la déconnexion. Pour couper le VPN, il faut cliquer sur « Pause », puis choisir « Se déconnecter ». Le client incite clairement à garder la protection active en permanence, ce qui correspond à la philosophie de NordVPN mais ne conviendra pas forcément à celles et ceux qui préfèrent n’utiliser le service que ponctuellement.

Côté console web, on retrouve un espace tout aussi clair où sont regroupées les informations propres à chaque service souscrit. Les utilisateurs et utilisatrices y gèrent leur abonnement, téléchargent les applications desktop et mobiles, supervisent les terminaux associés au compte, consultent les rapports d’audit publiés par NordVPN et contactent l’assistance technique.

Choix des emplacements

L’application ne fournit aucun indicateur de charge, de ping ou de débit pour ses emplacements. On ne voit donc pas, d’un coup d’œil, quels serveurs sont les moins sollicités. Le client se contente de distinguer les emplacements virtuels et de proposer une connexion automatique au « meilleur » serveur selon NordVPN. Il faudra donc faire confiance au VPN et à son module de connexion automatique pour bénéficier des meilleures performances du service à un instant T.

Grâce à ses serveurs spécialisés, le fournisseur permet en revanche d’ajuster la connexion à certains usages. Pour le téléchargement de fichiers en P2P, on gagne à choisir un point de connexion dans la section Serveurs spécialisés puis P2P. C’est aussi dans ce menu que l’on trouve les serveurs obfusqués, ceux qui intègrent Tor et ceux qui prennent en charge le Double VPN. Les personnes qui ont souscrit une IP dédiée retrouvent enfin les emplacements compatibles, classés par pays, dans le menu éponyme.

On apprécie enfin la gestion très fluide des changements de point de connexion lorsque le VPN est actif. Pour passer d’un serveur à un autre, il suffit de sélectionner un nouveau pays ou une nouvelle ville sur la carte ou dans la liste. Le client bascule automatiquement sur la nouvelle localisation, interrompt brièvement la connexion le temps du changement et évite ainsi les fuites de trafic en dehors du tunnel VPN.

Protocoles, chiffrement et Réseau Mesh

Les applications NordVPN prennent en charge OpenVPN en TCP et en UDP sur l’ensemble des plateformes, ainsi qu’IKEv2 sur macOS et iOS, avec un chiffrement AES 256 bits. Pour les usages courants, le fournisseur met surtout en avant son protocole maison NordLynx, qui repose sur WireGuard mais adapte son fonctionnement pour répondre à ses exigences de confidentialité.

Concrètement, NordLynx utilise WireGuard comme base et ajoute un double système de traduction d’adresses réseau. Le client attribue des adresses IP internes temporaires sans stocker durablement d’identifiants sur les serveurs. Les données nécessaires à l’établissement de la connexion restent isolées dans une base distincte et ne sont pas liées de manière permanente à un profil. Sur le principe, on conserve donc les performances de WireGuard tout en limitant les risques de corrélation entre un compte et une adresse IP interne.

Dans les réglages, on peut aussi activer une protection dite post quantique pour NordLynx. Le client ajoute alors un échange de clés supplémentaire conçu pour limiter les risques liés aux futurs progrès de l’informatique quantique. Cette protection ne s’applique qu’aux connexions établies en NordLynx. Dès que l’on bascule sur un autre protocole, sur une IP dédiée, sur des serveurs obfusqués ou sur le réseau Mesh, on repasse en mode classique.

A noter que le code de NordLynx n’est pas open source, ce qui empêche d’en auditer librement l’implémentation.

NordVPN développe en parallèle un protocole plus spécialisé, NordWhisper, qui vise les environnements fortement filtrés. Le client encapsule le trafic VPN dans un flux web qui ressemble à une visite vers un site légitime, de manière à contourner certains dispositifs de blocage sans rompre le chiffrement. L’objectif est de conserver un accès stable à Internet sur les réseaux les plus contraignants, tout en s’appuyant sur les mêmes garanties de sécurité que le service principal.

Enfin, le réseau Mesh, ou Meshnet, exploite NordLynx pour créer des liens chiffrés directement entre appareils. Plutôt que de se connecter à un serveur NordVPN, on relie ordinateurs, smartphones et autres terminaux entre eux afin d’accéder à un réseau domestique à distance, de jouer en LAN via Internet ou de transférer des fichiers. Il suffit d’installer l’application NordVPN sur chaque appareil et d’activer Meshnet. Les tunnels entre terminaux fonctionnent indépendamment du fait d’être connecté ou non à un serveur VPN classique, et l’on peut ajouter jusqu’à dix appareils rattachés au compte principal ou étendre encore le réseau en invitant plusieurs dizaines de terminaux associés à d’autres comptes NordVPN. Lors de nos essais, les connexions se sont montrées stables, même si les transferts de fichiers depuis un mobile vers un PC n’ont pas toujours fonctionné comme prévu.

Support technique

NordVPN dispose d’un service technique accessible 24 h/24 et 7 j/7 via un live chat qui répond en français. L'assistance est particulièrement réactive et répond généralement dans les deux minutes suivant la demande.

NordVPN : Test de vitesse

Pour consolider cet avis, nos tests de vitesse ont été menés sur un PC portable Windows 11, équipé d’une connexion fibrée et filaire (débit descendant annoncé : 1 Gb/s ; débit ascendant annoncé : 700 Mb/s).

Afin d’obtenir des résultats aussi neutres que possible, nous avons effectué des relevés sur le site nPerf trois fois par jour (9h, 13h, 18h) pendant cinq jours, sans et avec VPN, pour NordLynx. Pour les mesures avec VPN, nous avons choisi de tester les serveurs automatiquement attribués par NordVPN en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Japon.

*Rappelons que le PING permet de mesurer (en millisecondes) le temps réalisé par des paquets de données pour faire l’aller-retour entre un terminal et Internet. Plus il est faible, meilleure est la connexion. Concernant les débits descendants (download) et ascendants (upload), plus ils sont élevés, plus la connexion Internet est rapide.

Sur notre ligne fibrée, NordLynx montre enfin ce qu’il a dans le ventre. On reste largement au-dessus des 400 Mb/s en download sur toutes les localisations testées, avec environ 610 Mb/s en France, 553 Mb/s au Royaume-Uni, 497 Mb/s vers les États-Unis et un peu plus de 440 Mb/s vers le Japon. Même l’upload reste très confortable, entre 220 et 360 Mb/s selon le pays. Pour un usage intensif mêlant streaming UHD, gros téléchargements et plusieurs appareils connectés en parallèle, il y a largement de quoi faire, y compris sur les destinations les plus éloignées.

La latence reste très basse sur les serveurs européens, autour de 4 ms en France et 15 ms au Royaume-Uni, ce qui convient très bien au jeu en ligne et aux usages interactifs. Elle grimpe logiquement vers les États-Unis et surtout le Japon, autour de 107 et 198 ms, mais sans dérive anormale pour ce type de distance. Les mesures menées sur plusieurs jours montrent par ailleurs un comportement assez régulier : pas de décrochage brutal ni de créneau horaire particulièrement défavorable, ce qui compte pour celles et ceux qui utilisent le VPN en continu.

Par rapport à la campagne 2024, le tableau se redresse nettement côté débits descendants, avec des vitesses quasiment multipliées par deux en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni, et un gain tout aussi marqué vers le Japon. L’upload recule un peu mais reste largement au niveau pour tous les usages courants. Dans l’ensemble, NordVPN se hisse enfin au niveau que l’on pouvait attendre de NordLynx sur une connexion gigabit, avec un profil de performances solide et assez homogène d’un pays à l’autre.

En 4G (serveur en France, protocole automatique), NordVPN s'en sort le mieux avec un débit descendant moyen d’environ 74,3 Mb/s, légèrement au-dessus de Proton VPN et ExpressVPN. L’upload à 11,7 Mb/s reste solide pour la sauvegarde dans le cloud ou l’envoi de pièces jointes lourdes. Avec un ping à 35 ms, plus bas que celui de la plupart de ses concurrents, il combine vitesse et réactivité et se place parmi les meilleurs du panel sur mobile.

NordVPN : Test de sécurité

Fuites DNS, WebRTC et IPv6

Pour vérifier l’absence de fuites potentielles, nous avons testé NordVPN sur dnsleaktest.com, browserleaks.com et IPv6leak.com, en parallèle des mesures de vitesse, trois fois par jour pendant cinq jours. Les contrôles portaient à la fois sur les requêtes DNS, l’exposition éventuelle de l’adresse IP réelle via WebRTC et la gestion du trafic IPv6.

Dans cette configuration, nous n’avons relevé aucune anomalie : les requêtes passaient bien par les DNS de NordVPN, l’adresse IP publique restait celle fournie par le VPN et aucun trafic IPv6 non chiffré n’a été observé. Sur ces aspects, le service protège correctement les données de connexion et d’identification de base.

Siège social, politique de confidentialité et audit

Basé au Panama, NordVPN dépend d’une juridiction réputée favorable à la protection de la vie privée et non engagée dans les alliances de surveillance de type Five Eyes ou équivalentes. A ce titre, le fournisseur revendique une politique zéro log très stricte et affirme ne pas enregistrer l’historique de navigation, les requêtes DNS, les contenus consultés, les adresses IP d’origine ou de destination, la durée des sessions ni la bande passante utilisée. Comme la plupart des services payants, il conserve en revanche les informations nécessaires à la gestion du compte : adresse mail, identifiant, données de paiement, ainsi qu’un volume limité de métadonnées techniques pour faire fonctionner le service et contrôler le nombre maximal de connexions simultanées.

Le fournisseur a reconnu avoir été victime d’un piratage en 2018 sur un serveur loué dans un datacenter finlandais. L’incident n’a concerné qu’une seule machine et n’a pas exposé de journaux d’activité, mais il a servi de déclencheur à une refonte profonde de l’infrastructure, avec généralisation des serveurs en RAM, prise de contrôle direct sur une partie du parc et renforcement des procédures de sécurité.

Depuis, NordVPN fait vérifier régulièrement ses promesses de confidentialité par des audits indépendants. Après deux premières évaluations de PricewaterhouseCoopers, le fournisseur confie désormais chaque année l’examen de sa politique de non-journalisation et de ses systèmes à Deloitte Audit Lithuania. Le cinquième audit de ce type, mené sur la fin de l’année 2024, a confirmé une nouvelle fois que la configuration des serveurs et de l’infrastructure correspondait aux engagements de non-conservation des logs mis en avant dans la politique de confidentialité.

En parallèle, NordVPN fait aussi auditer la sécurité de ses applications, de ses extensions et de certaines fonctionnalités par des cabinets spécialisés. Entre juin et août 2024, Cure53 a mené une série de tests sur les clients, le réseau de serveurs et plusieurs briques clés de l’écosystème, avec à la clé des correctifs pour les failles jugées non critiques. Ces évaluations, combinées aux audits de no-logs récurrents, ne garantissent pas une perfection absolue, mais elles offrent un niveau de transparence et de contrôle externe régulier encore assez rare sur le marché des VPN grand public.

NordVPN pour le streaming (Netflix, Disney+, HBO)

Lors de nos tests, NordVPN n’a pas dégradé l’expérience sur les principaux services de streaming. Avec NordLynx et une connexion fibrée stable, les contenus se lancent vite, les flux en haute définition, y compris en 4K, restent fluides et les changements de programmes ne provoquent pas de mise en mémoire tampon gênante, même lorsque plusieurs appareils streament en parallèle.

En pratique, le service fournit des débits suffisamment réguliers pour un usage intensif orienté séries, films et directs. L’accès à certains contenus demeure toutefois encadré par les conditions d’utilisation et les règles de droits des plateformes concernées.

NordVPN pour le torrent

Pour comparer les performances en P2P, nous avons mesuré les temps de téléchargement d'une ISO de 6 Go (Ubuntu 24.04) à l'aide de qBittorrent, avec et sans VPN. Nous avons laissé le VPN sélectionner le meilleur emplacement et le meilleur protocole. Cette méthodologie a été suivie sur trois jours consécutifs, chaque matin.

Afin d'obtenir un graphique comparatif cohérent, nous avons rapporté les temps de téléchargement en pourcentages, de manière à obtenir un taux d'évolution représentatif de l'impact du VPN sur la connexion d'origine. Dans cette configuration, plus les valeurs affichées sont basses, meilleur est le service.

Avec des vitesses de téléchargement très satisfaisantes (+31% de temps par rapport à la connexion d'origine), NordVPN s'empare de la deuxième place dans le domaine, et prouve qu'il sait très bien gérer les torrents. À noter qu'il propose aussi plusieurs centaines de serveurs spécifiquement optimisés pour le peer-to-peer (regroupés dans la section P2P).

NordVPN sur iPhone ou Android

Les applications mobiles de NordVPN reprennent plus ou moins la même interface graphique et les mêmes options que sur ordinateur. On retrouve la carte interactive, la liste complète des pays, l’accès aux serveurs spécialisés P2P, Tor, Double VPN ou obfusqués, ainsi que les réglages Mesh, le tout avec un bouton de connexion rapide en page d’accueil.

La page profil sert de tableau de bord. On y consulte les informations de session, les alertes issues de la surveillance Dark Web et le score de sécurité de l’appareil. C’est aussi là que l’on active la Protection anti-menaces en version mobile, que l’on ajuste les options de type contrôle parental et que l’on règle les principaux paramètres du VPN, dont le split tunneling lorsqu’il est proposé et le choix du protocole.

Sur smartphone, NordVPN s’appuie sur OpenVPN et NordLynx, avec un mode automatique qui choisit le plus adapté selon la qualité du réseau.

Les autres fonctionnalités de NordVPN

Comme la plupart des VPN, le service dispose d’une fonction de split tunneling, ainsi que d’un kill switch d’applications, qui permet d’assouplir le fonctionnement du kill switch principal en définissant manuellement les applications à déconnecter en cas de coupure.

Toujours dans l’optique de renforcer la protection des données personnelles, NordVPN intègre un module de surveillance du Dark Web qui signale les adresses mail compromises associées au compte, ainsi qu’une Protection anti-menaces Pro qui assainit très largement la navigation. Sur ordinateur, le client bloque une partie des publicités intrusives, limite l’action des traqueurs, nettoie certaines URL pour retirer les paramètres de suivi et filtre les sites clairement malveillants. Il analyse aussi les téléchargements à la recherche de fichiers infectés, affiche des alertes en cas de pages liées à des arnaques connues, indique le niveau de confiance de certains résultats de recherche, peut vérifier les adresses de portefeuilles crypto et signale les risques de session détournée lorsque des cookies de connexion se retrouvent dans des bases de données exposées.

Sur Android et iOS, une version allégée de la Protection anti-menaces se concentre sur le blocage des domaines problématiques et propose un mode de type contrôle parental qui filtre automatiquement les sites à caractère pornographique ou manifestement dangereux.

Enfin, NordVPN commercialise des outils additionnels visant à améliorer l’expérience de navigation sécurisée. On pense à NordPass, gestionnaire de mots de passe, et à NordLocker, espace de stockage en ligne chiffré.