CyberGhost (Test) : notre avis complet sur ce VPN en décembre 2025

CyberGhost compte parmi les meilleurs VPN du moment grâce à une approche simple et cohérente. Le fournisseur roumain mise sur une infrastructure solide, des applications bien pensées et une communication régulière sur son fonctionnement. Une façon de travailler qui tranche dans un marché où les promesses sont nombreuses et où peu de services les concrétisent réellement.

Qu'est-ce que CyberGhost ?

CyberGhost a vu le jour à Bucarest il y a un peu plus de dix ans, à une époque où les VPN n’intéressaient encore qu’une poignée d’utilisateurs et d'utilisatrices avancés. Le service s’est développé autour d’une idée simple, proposer un outil fiable et facile à utiliser, capable de sécuriser la connexion sans s’aventurer sur le terrain du VPN gratuit aux garanties incertaines. Aujourd'hui, ces principes fondateurs n'ont pas changé, tandis que son infrastructure s’est considérablement étoffée au fil des années.

Cette évolution s’accompagne d’un effort de transparence qui fait désormais partie intégrante de l’identité du fournisseur. Chaque trimestre, CyberGhost publie un rapport qui recense les notifications DMCA reçues, les réquisitions adressées à ses équipes et les raisons pour lesquelles ces demandes n’aboutissent pas. Son réseau repose exclusivement sur des serveurs fonctionnant en mémoire vive, réinitialisés régulièrement, ce qui réduit les données exploitables et clarifie d’emblée la manière dont le service traite les activités en ligne.

Sur le versant technique, le programme de recherche de failles témoigne de la même rigueur. Au dernier trimestre, trois vulnérabilités ont été corrigées parmi soixante signalements transmis par la communauté, sans incidence sur la confidentialité ou la stabilité du service. L’ensemble dessine un suivi régulier et documenté, cohérent avec la manière dont CyberGhost encadre son infrastructure et communique sur son fonctionnement.

L'infrastructure de CyberGhost VPN

CyberGhost s’appuie sur un réseau particulièrement étendu, même si le fournisseur ne détaille plus le nombre exact de serveurs utilisés. On évolue toutefois toujours autour de 11 500 équipements physiques et virtuels répartis dans une centaine de pays pour 125 emplacements au total, ce qui suffit largement à couvrir la majorité des usages, que l’on cherche à se connecter près de sa localisation réelle ou, au contraire, à se projeter à l’autre bout du globe.

Pour tirer parti de ce maillage, le service met en avant des serveurs adaptés à des besoins précis. Certains sont calibrés pour le streaming, d’autres pour le P2P ou les sessions de jeu, avec un routage et des réglages pensés pour limiter les goulots d’étranglement. CyberGhost déploie également des équipements 10 Gb/s, désormais majoritaires, qui absorbent mieux les connexions fibre rapides que les anciens serveurs limités à 1 Gb/s.

Une partie du réseau repose depuis 2019 sur les serveurs NoSpy, opérés directement par les équipes de CyberGhost dans un datacenter à Bucarest. Ils apparaissent dans l’application comme n’importe quel autre emplacement, avec en arrière-plan un contrôle plus strict sur l’environnement matériel. Le reste du parc s’appuie sur des serveurs loués auprès de prestataires tiers, ce qui reste la norme pour un VPN de cette envergure.

L’ensemble fonctionne sans stockage permanent, avec des serveurs configurés pour écrire en RAM afin d’effacer les données de session à chaque redémarrage. Cette approche limite les traces exploitables en cas d’incident, mais il ne s’agit pas d’un gage absolu de sécurité. Un parc qui s’appuie sur des disques chiffrés et une politique de journalisation stricte peut offrir un niveau de protection comparable. CyberGhost choisit surtout une architecture lisible, cohérente avec son discours de transparence, sans que cela dispense d’évaluer le service sur l’ensemble de ses pratiques.

CyberGhost VPN est-il gratuit ?

CyberGhost ne propose pas de service VPN gratuit à proprement parler, mais il permet de tester ses applications avant de s’abonner grâce à des périodes d’essai gratuites variables selon l’appareil utilisé :

• 24 heures d'essai gratuit du Windows et macOS
• 3 jours d'essai gratuit sur Android
• 7 jours d'essai gratuit sur iOS

À l’issue de cette phase d’essai, chaque abonnement reste couvert par une garantie satisfait ou remboursé.

Quels sont les prix pratiqués par CyberGhost VPN ?

CyberGhost applique une grille tarifaire dégressive selon la durée d’engagement. Hors promo, le service propose trois formules, soumises au renouvellement automatique (à décocher dans les paramètres de votre espace en ligne) :

• 11,99 €/mois HT pour 1 mois, facturé 14,39 € TTC
• 6,99 €/mois HT pour 6 mois, facturé 50,33 € TTC en une fois
• 2,19 €/mois HT pour 2 ans + 2 mois, facturé 68,33 € TTC en une fois

Vous pouvez régler votre inscription par CB, Paypal, Amazon Pay ou en Bitcoin. Chaque abonnement donne droit à 7 connexions simultanées et bénéficie d’une garantie satisfait ou remboursé de 14 jours pour l’abonnement mensuel, 45 jours pour les autres formules. Si vous souhaitez vous faire rembourser, vous devrez contacter l’assistance CyberGhost par mail ou via le chat en ligne (disponible 24h/24 et 7j/7).

Pour celles et ceux qui souhaitent personnaliser davantage leur protection, CyberGhost propose également plusieurs options payantes.

La Suite CyberGhost Security (Windows uniquement), incluant un antivirus et un module de mise à jour automatique des logiciels, est proposée à partir de 1 € de plus par mois pendant 2 ans (3,25 €/mois pour 6 mois, 4,50 €/mois pour 1 mois).

Il est par ailleurs possible de souscrire une IP dédiée, facturée 2,50 €/mois pour 2 ans, 4 €/mois pour 6 mois ou 5 €/mois pour 1 mois.

Télécharger et installer CyberGhost VPN

Après avoir créé un compte et souscrit un abonnement sur le site officiel, il faudra télécharger le client VPN CyberGhost sur son appareil, exécuter le fichier d’installation et suivre les instructions affichées à l’écran. À l’issue du processus, connectez-vous au logiciel à l’aide de vos identifiants (adresse mail et mot de passe).

CyberGhost propose des applications pour Windows, macOS et Linux (CLI), ainsi que pour Android et iOS. Le service est également disponible sur Android TV et les appareils Amazon Fire, et fournit des extensions web pour Chrome (et navigateurs Chromium) et Firefox.

Pour les équipements qui ne prennent pas en charge les applications VPN, comme certaines Smart TV, consoles ou box multimédias, CyberGhost propose deux solutions. La première consiste à configurer le VPN directement sur un routeur compatible, une box Internet ou un NAS comme ceux de Synology, grâce aux guides détaillés disponibles sur le site. Dans ce cas, c’est l’ensemble du réseau domestique qui passe par le tunnel chiffré, y compris les appareils qui ne peuvent pas installer l’application.

L’autre possibilité repose sur le Smart DNS. Le principe consiste ici à remplacer les serveurs DNS de la télévision ou de la console par ceux fournis par CyberGhost afin d’accéder aux versions régionales des services en ligne. Contrairement au VPN, le Smart DNS ne chiffre pas la connexion et ne modifie pas l’adresse IP (le fonctionnement repose sur la résolution DNS, qui oriente les requêtes vers l’infrastructure de la zone concernée, même si l’adresse IP ne change pas), ce qui en fait une solution pratique pour le streaming, mais sans impact particulier sur la confidentialité. Si vous souhaitez changer de localisation, il faudra mettre à jour les adresses DNS configurées sur l’appareil ou sur le routeur.

CyberGhost VPN : Interface et fonctionnalités

Organisation du client VPN et console web

CyberGhost mise sur une interface moderne et sobre, pensée pour convenir aussi bien aux internautes novices qu’aux profils plus expérimentés. En mode réduit, le client affiche l’essentiel : un bouton de connexion rapide, un sélecteur d’emplacements et quelques suggestions adaptées aux usages courants. Le panneau latéral regroupe les réglages principaux, et donne accès aux paramètres de gestion du compte ainsi qu'à la configuration des connexions VPN.

Pour celles et ceux qui souhaitent davantage de contrôle, un mode d’affichage élargi déploie une vue plus complète du client. L’ensemble repose alors sur trois volets. Le panneau de gauche rassemble les catégories de serveurs (liste complète, serveurs optimisés, équipements compatibles, IP dédiées) ainsi que les paramètres de confidentialité, où l’on retrouve le kill switch, les réglages DNS et les Smart Rules. Le bloc central affiche les serveurs correspondant à la section sélectionnée.

Le troisième volet dépend du système utilisé. Sur macOS, le panneau de droite regroupe le bouton de connexion, les informations de session et un accès direct aux réglages avancés via le menu « Préférences », qui ouvre une fenêtre dédiée du système pour tout ce qui touche au protocole, à la MTU, à l’IPv6 ou aux préférences d’interface.

Sur Windows, l’organisation est moins évidente: si les paramètres de confidentialité figurent bien dans le panneau latéral, les réglages avancés sont regroupés dans une rubrique distincte accessible via une petite icône située en bas de la colonne de gauche. Certains éléments se retrouvent ainsi répartis entre deux espaces, ce qui peut dérouter lors des premières utilisations.

Malgré ces différences, l’ensemble reste cohérent. L’interface va à l’essentiel sans sacrifier les options avancées, et l’on peut ajuster le service selon ses besoins sans trop chercher. La seule vraie réserve concerne le changement d’emplacement, qui impose encore une déconnexion manuelle avant d’en sélectionner un autre, là où plusieurs concurrents gèrent désormais la transition automatiquement.

CyberGhost met également à disposition une console web qui centralise les informations liées au compte. On y retrouve la liste des appareils déclarés, avec la possibilité de les renommer ou de supprimer une ancienne connexion, ainsi que les détails de l’abonnement, les réglages Smart DNS et des guides d’installation en français pour configurer le service sur des équipements spécifiques comme les routeurs ou les NAS.

Choix des emplacements

Par défaut, CyberGhost propose une connexion rapide au « meilleur serveur ». Une fois la session établie, le client affiche l’adresse IP attribuée, la quantité de données échangées, le protocole utilisé et la durée de la connexion.

Il reste possible de choisir manuellement un emplacement en parcourant la liste complète ou en utilisant le moteur de recherche. L’interface permet de filtrer les localisations par pays, d’ouvrir certaines villes lorsqu’elles sont disponibles, ou de sélectionner un serveur optimisé selon l’usage souhaité (streaming, téléchargement, jeux en ligne ou NoSpy). Le ping est affiché pour plusieurs serveurs afin de donner une indication de la latence, et l’on peut ajouter ses emplacements favoris pour les retrouver facilement, y compris depuis la version compacte du client.

Protocoles et chiffrement

CyberGhost s’appuie sur trois protocoles principaux. WireGuard, disponible sur toutes les plateformes, utilise l’algorithme ChaCha20-Poly1305, réputé pour offrir de bonnes performances, notamment sur mobile. OpenVPN, proposé sous Windows et Android, repose sur un chiffrement AES-256 éprouvé, tout comme IKEv2/IPsec, disponible sous Windows, macOS et iOS.

Ces protocoles s’appuient sur des échanges de clés éphémères relevant de la Perfect Forward Secrecy. Chaque session utilise ainsi des clés temporaires qui ne sont jamais réutilisées, ce qui empêche de déchiffrer rétroactivement un flux même si une clé venait à être compromise.

Support technique

CyberGhost propose un support technique disponible en continu, joignable par chat ou via un système de tickets. Le chat répond en français, anglais, allemand ou roumain, avec un temps d’attente généralement très court (moins de cinq minutes). Pour les questions plus techniques, le ticket reste la voie la plus adaptée, même si la réponse peut prendre un peu plus de temps.

Cyberghost VPN : Test de vitesse

Pour la rédaction de cet avis, nos tests de vitesse ont été menés sur un PC portable Windows 11, équipé d’une connexion fibrée et filaire (débit descendant annoncé : 1 Gb/s ; débit ascendant annoncé : 700 Mb/s).

Afin d’obtenir des résultats aussi neutres que possible, nous avons effectué des relevés sur le site nPerf, trois fois par jour (9h, 13h, 18h) pendant cinq jours, sans et avec VPN, pour WireGuard. Pour les mesures avec VPN, nous avons choisi de tester les serveurs automatiquement attribués par CyberGhost en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Japon.

*Rappelons que le PING permet de mesurer (en millisecondes) le temps réalisé par des paquets de données pour faire l’aller-retour entre un terminal et le réseau Internet. Plus il est faible, plus la connexion est bonne. Concernant les débits descendants (download) et ascendants (upload), plus ils sont élevés, plus la connexion internet est rapide.

Sur nos tests 2025, CyberGhost en WireGuard signe des performances très solides et surtout très régulières. Sur la ligne fibrée, les débits descendants restent systématiquement au-dessus des 280 Mb/s, avec environ 430 Mb/s en France, 500 Mb/s au Royaume-Uni, 360 Mb/s aux États-Unis et près de 290 Mb/s vers le Japon. Même l’upload reste confortable, entre 140 et 380 Mb/s selon le pays. Concrètement, cela suffit largement pour le streaming UHD, le téléchargement massif et l’usage multi-appareils à la maison, y compris sur les emplacements les plus éloignés. Et surtout, ces résultats se sont montrés très réguliers d’un créneau horaire à l’autre et d’une journée à l’autre, sans décrochage brutal ni variation incompréhensible.

La latence reste très bonne en Europe, avec environ 3 ms en France et 19 ms au Royaume-Uni, ce qui convient parfaitement au jeu en ligne et aux usages interactifs. Elle grimpe nettement vers les États-Unis et surtout le Japon, autour de 136 et 244 ms, ce qui reste normal pour ce type de distance mais place ces localisations plutôt dans une optique de streaming et de navigation que de jeu compétitif.

Par rapport à 2024, on observe un bond net sur les débits descendants, quasiment multipliés par deux en France et aux États-Unis, par près de trois au Royaume-Uni et par plus de quatre vers le Japon. L’upload évolue de façon plus contrastée, avec une baisse marquée en France et des progrès plus modérés ailleurs, mais l’ensemble reste très confortable. Au final, les tests 2025 montrent un CyberGhost beaucoup plus solide en WireGuard, surtout sur les localisations lointaines, avec un niveau de performances qui le place dans le haut du panier.

En 4G (serveur en France, protocole automatique), avec environ 61,7 Mb/s en download, CyberGhost se situe un cran en dessous du trio NordVPN-Proton VPN-ExpressVPN mais garde de la marge par rapport à Surfshark. L’upload à 10,3 Mb/s reste compétitif et se rapproche des meilleurs. La latence d’environ 47,3 ms le place au milieu du peloton, avec une expérience mobile fluide mais moins incisive que celle des mieux classés.

Cyberghost VPN : Test de sécurité

Fuites DNS, WebRTC et IPv6

Nous avons vérifié l’absence de fuites DNS, WebRTC et IPv6 à l’aide d’outils de référence : dnsleaktest.com pour les requêtes DNS, browserleaks.com pour les potentielles expositions WebRTC, et IPv6leak.com pour le trafic IPv6. Les tests ont été réalisés parallèlement à nos mesures de vitesse, trois fois par jour pendant cinq jours.

Aucun problème n’a été relevé, ce qui confirme la fiabilité de CyberGhost sur la protection des requêtes et des informations d’identification. Le service s’appuie par ailleurs sur ses propres serveurs DNS privés, ce qui écarte les interrogations liées à l’usage de résolveurs tiers susceptibles de tracer ou de journaliser les requêtes.

Options de sécurité renforcée

CyberGhost réunit plusieurs réglages destinés à renforcer la sécurité des connexions. On peut activer la protection contre les fuites DNS, bloquer le trafic IPv6 qui ne transite pas par le VPN, établir une connexion automatique sur les réseaux Wi-Fi inconnus, filtrer les publicités et les traqueurs, ou encore utiliser des ports aléatoires pour contourner certains pare-feu restrictifs.

Ces options complètent les mesures déjà intégrées par défaut, comme le fonctionnement des serveurs en RAM et le chiffrement des données en AES-256 ou ChaCha20 selon le protocole utilisé. CyberGhost ne propose en revanche pas de mode d’obfuscation avancée, ce qui limite son efficacité dans les environnements soumis à une censure très stricte.

Siège social, politique de confidentialité et audit

Basé en Roumanie, CyberGhost évolue dans un cadre juridique plutôt favorable à la protection des données. Le pays n’applique pas la directive européenne imposant la conservation des données, ce qui permet au fournisseur de maintenir une politique stricte de non-journalisation. L’entreprise publie d’ailleurs des rapports de transparence depuis 2011, devenus trimestriels en 2019 et librement accessibles sur son site.

Pour renforcer la confiance autour de sa politique no-log, CyberGhost a fait auditer ses pratiques par Deloitte début 2024. Le cabinet a confirmé l’absence de collecte de données et la bonne protection de l’infrastructure. Les conclusions sont publiques, même si le fournisseur n’a pas souhaité partager l’intégralité du rapport, notamment les détails méthodologiques et les scénarios de test.

Ce choix peut s’expliquer par la volonté de préserver certains éléments techniques, sans pour autant lever toutes les réserves que suscite encore la maison mère, Kape Technologies. Anciennement Crossrider, l’entreprise s’est longtemps illustrée dans l’Ad-Tech avec des pratiques jugées intrusives avant de se repositionner sur la cybersécurité en 2018. Malgré ce virage et plusieurs acquisitions majeures, dont celle de CyberGhost, ce passé continue d’alimenter une certaine prudence chez une partie des internautes.

CyberGhost VPN pour le streaming (Netflix, Disney+, HBO)

CyberGhost reste l’un des services VPN les plus fiables pour espérer regarder du contenu en streaming avec un bon niveau de stabilité. Ses serveurs spécialisés, régulièrement actualisés, sont configurés pour offrir une expérience fluide sur les principaux services, sans nécessité de réglages particuliers. Lors de nos essais, ces emplacements ont assuré une qualité constante, y compris en UHD, sans variation notable dans la vitesse ou la continuité du flux.

CyberGhost VPN pour le torrent

Pour comparer les performances en P2P, nous avons mesuré les temps de téléchargement d'une ISO de 6 Go (Ubuntu 24.04) à l'aide de qBittorrent, avec et sans VPN. Nous avons laissé le VPN sélectionner le meilleur emplacement et le meilleur protocole. Cette méthodologie a été suivie sur trois jours consécutifs, chaque matin.

Afin d'obtenir un graphique comparatif cohérent, nous avons rapporté les temps de téléchargement en pourcentages, de manière à obtenir un taux d'évolution représentatif de l'impact du VPN sur la connexion d'origine. Dans cette configuration, plus les valeurs affichées sont basses, meilleur est le service.

En P2P, sans passer par ses serveurs dédiés, CyberGhost se débrouille vraiment bien. Alors que le temps de téléchargement est rallongé de 36,8 % par rapport à la connexion d’origine, le service roumain est encore une fois juste derrière NordVPN, qui le devance de quelques secondes seulement. Les profils les plus avancés noteront que CyberGhost ne propose pas de redirection de port, une option parfois utilisée pour faciliter l’auto-hébergement ou optimiser certaines vitesses de seed. Cette absence ne change toutefois rien aux résultats observés ici, qui restent solides dans le cadre d’un usage P2P courant.

CyberGhost VPN sur iPhone ou Android

Les applications mobiles de CyberGhost reprennent la philosophie générale du service, avec une interface claire et un accès rapide aux serveurs adaptés aux usages courants. L’expérience varie toutefois selon que l’on utilise un iPhone ou un smartphone Android.

Sur iOS, l’essentiel est bien présent. L’application intègre un kill switch automatique, la protection Wi-Fi, le choix entre WireGuard et IKEv2, ainsi qu’un vérificateur de connexion pratique pour diagnostiquer un problème réseau. En revanche, elle fait l’impasse sur certaines options avancées disponibles ailleurs, comme le bloqueur de publicités, l’anti-tracking ou les réglages plus fins liés à la personnalisation du client.

La version Android est plus complète. Elle propose un bloqueur de publicités, de traqueurs et de sites malveillants, une protection automatique sur les réseaux Wi-Fi inconnus, la possibilité de basculer entre WireGuard et OpenVPN, ainsi qu’un split tunneling permettant de choisir quelles applications doivent passer dans le tunnel VPN. L’application donne aussi un accès direct à la console web de CyberGhost, pratique pour gérer son installation sans passer par le navigateur.

Les autres fonctionnalités de CyberGhost VPN

En complément de ses fonctions principales, CyberGhost propose plusieurs outils utiles au quotidien. L’adresse IP dédiée, proposée en option, permet d’utiliser une adresse réservée à un seul compte, ce qui peut s’avérer pratique pour accéder à certains services en ligne qui tolèrent mal les IP partagées.

Depuis la console web, le menu Identity Guard regroupe plusieurs services orientés protection des données. On y retrouve Leak Monitor, qui s’appuie sur Have I Been Pwned, pour vérifier si vos adresses email apparaissent dans des bases de données compromises, ainsi qu’un Password Checker assorti d’un générateur de mots de passe renforcés.

CyberGhost intègre également un split tunneling, disponible sur Android et via certaines Smart Rules sous Windows, afin de choisir quelles applications transitent par le VPN. Pour les usages courants, le bloqueur de publicités, de traqueurs et de sites malveillants ajoute un niveau de filtrage simple mais efficace, notamment sur mobile.

Le service propose enfin des extensions gratuites pour Chrome, Firefox et les navigateurs compatibles Chromium. Elles fonctionnent comme des proxys HTTPS qui permettent de sécuriser rapidement une session légère sans activer l’application complète. Elles ne chiffrent toutefois pas l’intégralité du trafic, à la différence du client VPN.

Les réponses à vos questions sur CyberGhost