Le géant taïwanais de la fonderie bénéficie à plein du boom de l'IA. Et les prix vont suivre l'explosion de cette nouvelle technologie !

TSMC devrait atteindre l'an prochain la pleine capacité dans la fabrication de puces gravées à 2 nm, avec aussi, à la clé, une hausse de prix notable par rapport à ce qui se pratiquait pour le 3 nm. Le géant taïwanais profite tout autant de la montée spectaculaire de la technologie de l'IA qu'un NVIDIA, avec un carnet de commandes extrêmement plein. Les clients s'accumulent donc, mais ils vont devoir s'attendre à payer toujours un peu plus !
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Des prix qui vont augmenter chaque année jusqu'à la fin de la décennie
L'intelligence artificielle a fait s'envoler les besoins en puce du secteur de la tech. Et TSMC est un des plus grands bénéficiaires de cet état de fait, au point que ses capacités de gravure de puces à 2 nm sont déjà pleinement réservées par des commandes jusqu'à la fin de l'année 2026.
Et avec un carnet de commandes aussi monstrueusement plein, TSMC a déjà pu annoncer à ses clients qu'ils allaient devoir encaisser des hausses de prix continues à l'avenir, pour ses procédés les plus avancés. Comme le rapporte Wccftech, TSMC prévoit ainsi des augmentations de prix chaque année durant les quatre prochaines années !
Une première hausse de prix prévue dès le début de l'année 2026
La première hausse de prix devrait avoir lieu très prochainement, à savoir dans les jours suivant le nouvel an. Pour le moment, selon Economic Daily News, TSMC programmerait une hausse de moins de 10% de ses tarifs pour l'année 2026, ce qui est confirmé par les spécialistes, qui s'attendent à une hausse de prix de 3 à 10% pour cette période.
Il faut dire que le succès incroyable de TSMC dans ce début de l'ère de l'IA a aussi des revers pour l'entreprise. Sa situation actuelle, quasi-monopolistique, fait qu'elle doit faire face à une demande bien plus élevée qu'elle n'est normalement en capacité de gérer, ce qui produit des problèmes sérieux de pénurie en main-d'oeuvre et de croissance effrénée des dépenses en capital.
Source : Wccftech